Le subjonctif est utilisé quand l'action est supposée, douteuse, désirée ou dépend d'un sentiment, d'un ordre aussi. Remarquons la conjonction que qui introduit le subjonctif dans les 3 phrases. Le conditionnel est utilisé quand l'action est soumise à une condition, à une hypothèse.
On l'utilise pour exprimer une action qui aura lieu à condition qu'une autre action ait pu avoir lieu avant. Si Jordan gagnait au loto, il s'achèterait une voiture de sport rouge. On emploie le conditionnel présent ("achèterait") lorsque la condition est exprimée à l'imparfait (si Jordan gagnait).
Le subjonctif s'emploie quand la réalisation de l'action exprimée par le verbe est mise en doute (est incertaine) ou rejetée. J'espère que tu comprends. Je voudrais que tu comprennes. - subjonctif car je ne suis pas sûre que cela soit le cas.
« Si tu pouvais, tu irais la voir » : pour donner une information non confirmée, faire des hypothèses ou exprimer un souhait, on utilise le conditionnel présent. Le conditionnel présent peut servir à : - donner une information incertaine ou non confirmée.
Lorsque la principale est au conditionnel présent, on peut mettre la subordonnée soit au présent soit à l'imparfait du subjonctif même si dans la pratique, on utilise plutôt le présent du subjonctif dans ce cas-ci. - il faudrait qu'il vienne demain ou il faudrait qu'il vînt demain.
Il y a quatre temps au subjonctif : le présent, le passé, l'imparfait et le plus que parfait. Seuls les deux premier sont couramment utilisés.
Utilisation. Le subjonctif présent exprime généralement un fait envisagé qui n'est pas encore réalisé au moment de l'énonciation. Il s'emploie dans une proposition subordonnée.
à exprimer le désir, la volonté, l'exigence (vouloir, exiger) ou un sentiment (souhaiter, avoir envie...) dans une subordonnée (qui dépend donc d'une principale). Ex : Je veux/Je souhaite/J'exige/J'ai envie que tout le monde soit heureux.
Le subjonctif est le mode du virtuel. Il permet d'exprimer une hypothèse, un fait incertain, un souhait, une action envisagée, une envie, une émotion ou toute forme d'incertitude. Ex : J'aimerais que tu viennes (souhait).
Les terminaisons du subjonctif sont les suivantes : -e, -es, -e, -ions, -iez, -ent (sauf pour avoir et être). Elles s'ajoutent, en général, au radical du participe présent.
Les temps du subjonctif employés couramment sont le subjonctif présent et le subjonctif passé. Il existe aussi un subjonctif imparfait et un subjonctif plus-que-parfait mais nous ne détaillerons pas ces temps ici car ils sont rarement utilisés.
On met toujours au subjonctif une proposition sujet introduite par "que". Qu'il ait réussi me réjouit beaucoup. A) Dans les propositions indépendantes ou principales, il est alors le mode de l'affectivité et permet, avec l'aide de la ponctuation, l'expression de nombreux sentiments.
LE CONDITIONNEL / Mode et temps. Le conditionnel comprend trois temps : le présent (temps simple), le passé (temps composé) première forme et le passé deuxième forme. Il est le mode de l'irréel, de l'hypothétique.
Le conditionnel est un mode, ou un temps, comprenant trois formes : le conditionnel présent (j'aimerais), le conditionnel passé première forme (j'aurais aimé), le conditionnel passé deuxième forme (j'eusse aimé).
Retenons d'abord que les deux sont corrects mais qu'ils ne signifient pas la même chose. Voyons la conjugaison complète : au futur simple : j'aurai, tu auras, il aura, nous aurons, vous aurez, ils auront. au conditionnel présent : j'aurais, tu aurais, il aurait, nous aurions, vous auriez, ils auraient.
Le conditionnel permet d'exprimer des faits dont la réalisation est soumise à condition. Il est généralement introduit dans une phrase avec un "si". S'il pleuvait plus souvent, la pelouse serait plus verte. J'aimerais qu'il vienne nous rendre visite.
Pour conjuguer un verbe au conditionnel présent, on utilise le radical du futur auquel on ajoute les terminaisons de l'imparfait : -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient.
Le gérondif est la forme adverbiale du verbe, qui indique les circonstances de l'action exprimée par le verbe de la phrase auquel il se rapporte. C'est un mode impersonnel, car il n'a pas de désignation spéciale de la personne grammaticale, mais il a pour sujet le même que celui du verbe principal.
Le conditionnel exprime des faits irréels ou possibles mais dont la réalisation est soumise à une condition. Exemple : « Si j'avais révisé, j'aurais réussi mon devoir. » → Le fait de réussir est soumis à la condition de la révision. Le conditionnel exprime une supposition, donc une incertitude.
Soit est toujours invariable : Quand il exprime une alternative : soit il a vraiment oublié, soit il est de mauvaise foi. Quand il a le sens de « c'est-à-dire » : il a gagné le gros lot, soit deux millions de francs.
Les temps verbaux de l'indicatif sont : le présent, le passé composé, l'imparfait, le passé récent, le passé simple, le plus-que-parfait, le passé antérieur, le futur proche, le futur simple et le futur antérieur.
Dans le langage courant, on utilise trois temps de l'indicatif : le présent, le passé composé et le futur simple : Aujourd'hui, je me lève tôt, je vais faire mes courses, je reçois mes enfants.