L'algoneurodystrophie ou algodystrophie est l'ancien nom du Syndrome douloureux régional complexe (SDRC). Son traitement repose sur la kinésithérapie et des médicaments pour soulager les douleurs et préserver la mobilité articulaire.
Définition. L'algodystrophie ou algoneurodystrophie correspond à un enraidissement progressif et douloureux d'une articulation, auquel s'ajoute, après une certaine évolution, une déminéralisation osseuse.
L'algodystrophie se caractérise par l'association de douleur, oedème, raideurs articulaires, modification de température et d'aspect de la peau, des ongles, des poils. Les signes cliniques se manifestent au-delà de la zone opérée ou traumatisée mais restent latéralisés et limités au seul membre.
Lorsque l'algodystrophie évolue vers une phase dite « séquellaire », il est possible qu'elle soit reconnue comme un handicap.
Vivre avec une algodystrophie n'est pas aussi facile car les signes évoluent sur plusieurs mois ; le patient doit être strict dans le respect d'une bonne hygiène de vie (alcool, produits toxiques par exemple, repos) ainsi que dans l' éviction des facteurs de risque de la maladie.
Ca entraîne également des troubles vasculaires, les vaisseaux ne se dilatant et ne se contractant plus normalement. Enfin on voit à la radio un os déminéralisé. Avoir mal par intermittence durant des mois a bien sûr des répercussions sur le moral et les personnes touchées sont souvent déprimées.
Le taux d'incapacité reconnu doit être d'au moins 66% par le médecin conseil de la sécurité sociale. Le demandeur doit justifier d'au moins 12 mois d'immatriculation à la sécurité sociale à compter de l'arrêt de travail ou de la constatation de l'invalidité par le médecin conseil.
Malgré ces aspects qui peuvent paraître inquiétants, l'algodystrophie est une maladie bénigne, avec une durée d'évolution variable, de 6 à 24 mois. On décrit habituellement 3 phases ; une phase chaude, une phase froide puis la guérison.
e Algodystrophie de l'épaule et du coude
Il n'existe pas de donnée sur l'aspect en TDM ou en IRM. La capsulite rétractile est souvent considérée comme une forme clinique d'AD de l'épaule : les arguments sont encore insuffisants pour trancher le débat.
En cas d'algodystrophie, le fonctionnement de ces nerfs est perturbé. Les petits vaisseaux, comme les artérioles ou les capillaires, qui entourent les articulations ne peuvent plus se contracter. Ils restent dilatés et la partie du membre atteint va devenir très douloureuse.
La phase de séquelles : elle se caractérise par un enraidissement des articulations des doigts et/ou du poignet (parfois même de l'épaule), avec parfois un aspect « fibreux » ou « cireux » des doigts. Les doigts sont enraidis en flexion. Ces séquelles peuvent être douloureuses.
L'évolution de l'algodystrophie se caractérise par une phase dite "chaude" : c'est la phase inflammatoire évoluant en quelques semaines et parfois jusqu'à 6 mois. S'ensuit une phase, dite "froide", qui s'étale jusqu'à la guérison de l'algodystrophie après 6 à 24 mois.
Mobilisation précoce
Suite à une fracture, les personnes qui observent une immobilisation de courte durée et entament rapidement une rééducation des membres après une fracture réduisent leurs risques de développer une algodystrophie ou le syndrome régional douloureux complexe.
Cette rééducation peut être réalisée par un kinésithérapeute de ville en cas d'atteinte légère à modérée, ou par une équipe multidisciplinaire (centre de réadaptation ou de la douleur) en cas de douleur importante, d'incapacité fonctionnelle, d'aggravation malgré un traitement bien conduit.
L'algodystrophie est une maladie osseuse douloureuse de la main, du pied ou de tout un membre qui s'accompagne notamment de troubles moteurs et d'une déminéralisation osseuse prononcée. Elle survient le plus souvent entre 35-65 ans, mais peut aussi toucher les enfants et les personnes âgées.
L'algodystrophie peut se déclencher après un choc, une entorse, une tendinite, un acte chirurgical. L'algodystrophie peut disparaitre après quelques semaines ou mois mais elle peut aussi durer des années.
Quelles sont les maladies invalidantes ? Maladies cardiovasculaires, diabète, insuffisance rénale chronique, hépatites, cancers, maladies respiratoires, sclérose en plaques, maladies de l'appareil digestif, VIH…
Le travailleur handicapé disposant de la RQTH a droit à une majoration de sa pension liée au handicap. Il s'agit d'une majoration spécifique couvrant les effets de la proratisation liée à la durée d'assurance validée et cotisée. Elle est calculée en fonction du coefficient de majoration à la pension.
Au début de l'algodystrophie, l'hyperfixation en scintigraphie osseuse est locorégionale mais elle n'est pas spécifique. Elle précède les signes radiographiques et elle est présente aux 3 temps de l'examen : temps précoce (vasculaire), phase intermédiaire (tissulaire) et temps tardif (osseux).
Il est important d'intervenir pendant la phase froide pour l'imiter l'enraidissement. » Et pendant toute cette période, il faut éviter le sport s'il fait porter une charge sur l'articulation. En cas d'algodystrophie de la cheville par exemple, pas de course à pied. La piscine reste une option douce…