Si la désintégration est spontanée, on parle de radioactivité naturelle. Si elle est provoquée par une réaction nucléaire, on parle de radioactivité artificielle ou induite. Dans le globe terrestre, la radioactivité est la principale source de chaleur.
La radioactivité, une donnée naturelle
de la terre, des roches qui renferment naturellement des atomes radioactifs comme l'uranium 238, le potassium 40 ou le thorium 232. Ainsi, sous nos pieds, de nombreuses roches, comme le granite, contiennent par exemple du radium produisant un gaz radioactif naturel : le radon.
En 1903, Becquerel et Pierre et Marie Curie se voient attribuer collectivement le prix Nobel de physique pour leurs découvertes sur la radioactivité.
Par opposition aux radionucléides naturels, les radionucléides « artificiels » désignent les éléments radioactifs qui n'existent plus sur la Terre, et qui sont recréés artificiellement. Depuis le début du XXe siècle, les activités humaines ont entraîné la présence de radioactivité artificielle dans l'environnement.
On distingue trois types de radioactivité d'origines différentes : les radioactivités alpha, beta et gamma. Parmi les réactions nucléaires possibles, se trouvent la fission nucléaire et la fusion nucléaire.
Un phénomène naturel ou artificiel
Toute matière au sein de l'univers est constituée d'une proportion plus ou moins grande d'atomes radioactifs. Nous vivons donc en permanence dans un environnement qui est naturellement radioactif2. Même le corps humain l'est légèrement (environ 150 becquerels par kilogramme).
dans le corps humain
Activité ingérée chaque jour par une personne : 100 Bq de 14C et 100 Bq de 40K. Au total, l'activité moyenne de l'organisme est donc d'environ 8 000 Bq pour une personne de 70 kg. De façon générale, des éléments radioactifs sont présents dans pratiquement tout notre environnement.
Les rayonnements radioactifs
Si un noyau d'atome contient trop de neutrons et de protons, il est instable. Pour retrouver sa stabilité, il éjecte des neutrons et des protons. Il émet alors des particules, c'est-à-dire de l'énergie, et des rayons, c'est ce qu'on appelle la radioactivité.
La désintégration radioactive est une réaction chimique naturelle, spontanée et aléatoire, elle se produit avec des noyaux instables. Selon l'instabilité du noyau, trois types de radioactivité peuvent avoir lieu naturellement : les radioactivités α, β+, β− avec des rayonnements γ.
une irradiation externe à très forte dose de tout l'organisme, même brève, peut être mortelle car elle détruit un grand nombre de cellules, une contamination interne peut se révéler mortelle si elle touche des organes vitaux (cœur, foie, poumon, système nerveux central).
La radioactivité est présente dans tout ce qui nous entoure. Certains rayonnements sont générés naturellement par certains matériaux terrestres : on parle alors de radioactivité tellurique. Mais certains rayonnements viennent également d'au-delà de l'atmosphère.
Les effets à long terme
Les expositions à des doses plus ou moins élevées de rayonnements ionisants peuvent avoir des effets à long terme sous la forme de cancers et de leucémies. Ces effets se manifestent de façon aléatoire (que l'on ne peut pas prédire pour une personne donnée).
La principale source d'exposition naturelle, qui représente 34% de l'irradiation totale, est un gaz naturel radioactif omniprésent dans l'air : le radon. Il provient de la désintégration de l'uranium présent dans la couche terrestre.
Tous nos aliments sont un peu radioactifs, car ils contiennent des éléments comme du carbone 14 et du potassium 40 en faible quantité. Les bananes (130 becquerels de potassium 40 par kilogramme) sont par exemple suffisamment radioactives pour être détectées par les portiques de sécurité aux États-Unis.
La principale source d'irradiation naturelle est le radon, gaz provenant de la transmutation du radium (lui même descendant de l'uranium) qui se trouve à très faibles doses dans beaucoup de minéraux du sol, en particulier les granits.
Le radium est un métal alcalino-terreux présent en très faible quantité dans les minerais d'uranium. Il est extrêmement radioactif, la demi-vie de son isotope le plus stable (226Ra) étant de 1 600 ans.
Ce type d'exposition détruit certaines cellules (sanguines, digestives, gamètes), détériorant la moelle osseuse ou la muqueuse intestinale. Une exposition forte concerne principalement les personnes les plus proches de la source radioactive, à savoir les sauveteurs et le personnel des centrales.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
En effet, les éléments radioactifs les plus dangereux ne devraient atteindre leur demi-vie que dans 900 ans et il faudrait théoriquement 48 000 ans pour que le reste de la radiation s'épuise.
La prise d'iode stable offre une protection contre les éventuelles conséquences d'un accident nucléaire amenant un rejet d'iode radioactif, notamment contre un cancer de la glande thyroïde.
Se mettre rapidement à l'abri dans un bâtiment en dur. Se tenir informé via les médias et les réseaux sociaux. Ne pas aller chercher les enfants à l'école. Limiter ses communications téléphoniques.
Pourquoi le plomb protège-t-il des radiations ? - Quora. Juste parce qu'il est dense, ce qui signifie qu'il a beaucoup de particules massives (protons et neutrons) par unité de volume, donc qu'une particule a plus de chances d'interagir.
Désintégrations alpha, béta et gamma et émission de positron.
Lorsqu'il y a un déséquilibre important entre le nombre de neutrons et celui de protons dans le noyau, l'atome devient instable. Pour retrouver sa stabilité, il peut subir une transformation ou désintégration radioactive.