Catégorie la plus nombreuse de la société romaine, qui s'opposait à celle des patriciens et formait avec elle le populus. 2. Littéraire et péjoratif. Le peuple, le bas peuple ; populace.
D'après la tradition romaine, les plébéiens seraient les descendants des peuples latins vaincus par Rome et établis sur la colline de l'Aventin par le roi Ancus Marcius. À l'origine de Rome (période de la royauté et des débuts de la République romaine), la plèbe recouvrait un groupe social comprenant riches et pauvres.
La plèbe (du latin plebs, plebis) est une partie du peuple (populus) romain, c'est-à-dire les citoyens romains, distincts des esclaves. La plèbe — les plébéiens — se définit par opposition aux patriciens. Dans le langage courant, la plèbe désigne le peuple par opposition aux élites de pouvoir.
Cette mission d'auxilium s'exerce également pour défendre les intérêts de la plèbe dans son ensemble : le tribun de la plèbe peut utiliser son droit de veto (jus intercessionis) contre l'action de tous les magistrats, dans toutes leurs actions : convocation d'une assemblée, vote d'une loi, élections, levée des légions.
De l'institution de la République jusqu'aux guerres puniques, la plèbe et le patriciat luttent pour gouverner la Ville. La République romaine est une oligarchie dominée par la minorité des patriciens qui cherche à consolider leur position face à la masse de la plèbe.
Le Patriciat est donc cercle fermé aux autres se composant de groupes de familles assez puissantes pour dominer la religion romaine. Les plébéiens,eux, étaient des hommes libres non-privilégiés, ils formaient donc la plus grande partie de la population romaine.
1. Magistrat romain chargé, à l'origine, de l'administration d'une tribu. 2. Orateur populaire, à l'éloquence puissante et directe.
Nom commun. (Antiquité romaine) Citoyen appartenant au populus, mais ne jouissant pas des droits réservés aux patriciens. (Par extension) (sens moderne) Homme du peuple. Citoyen qui n'appartient pas à la classe dirigeante.
Les comices sont dans la République romaine des assemblées qui expriment la volonté du peuple romain dans les domaines électoraux, législatifs et judiciaires. Ces assemblées sont au nombre de trois, ou quatre si l'on comprend le concile plébéien.
Ne pouvaient être élus censeurs que les citoyens de plus de 44 ans et ayant été consuls. Les censeurs sont élus par les comices centuriates. La période des cinq années d'une censure est appelée lustrum (d'où en français le nom de lustre donné à une période de cinq années).
Les consuls sont des magistrats romains dont la fonction serait apparue lors de la fondation de la République, et qui sera abolie par Justinien en 541. Ils formaient un collège de deux magistrats qui, jusqu'au principat d'Auguste, étaient élus pour un an par le peuple romain réuni en comices centuriates.
Les pérégrins (étrangers)
C'est pourquoi ils sont appelés "étrangers", puisqu'ils n'étaient pas Romains à la naissance. Ils doivent payer des impôts et n'ont aucun droit politique.
La République romaine est la période de la Rome antique où le pouvoir n'était pas détenu par un seul homme, les citoyens élisaient leurs magistrats que le Sénat romain contrôlait.
Il a y deux catégories de non-citoyens : les esclaves et les métèques. Les esclaves sont présents dans tout le monde antique et sont, la plupart du temps, des captifs de guerre ou des enfants d'esclaves. Leur sort n'est guère enviable et varie selon leur fonction ou le caractère de leur maître.
Dans la Rome du temps de la royauté (viiie-ve siècle) avant J. -C., le sénat réunit les chefs de famille (patres). Sous la République à partir de 400 avant J. -C., formé d'environ 300 membres, il admet les plébéiens (c'est-à-dire issus des classes populaires).
(Figuré) Orateur qui s'érige en défenseur des droits, des intérêts du peuple (pour une femme, on dit : tribunesse ).
Claudius Lysias est un personnage mentionné dans le Nouveau Testament. Lysias était le tribun militaire aux commandes de la cohorte stationnée à Jérusalem, lors de l'arrestation de Paul de Tarse. Il apparaît dans les Actes des Apôtres aux chapitres 21 à 23, tandis que son nom est révélé aux Actes 23:26.
-C., les comices centuriates élisaient les magistrats supérieurs (consuls, préteurs, censeurs) et votaient les lois proposées par les consuls. À partir de 218 avant J. -C., ils perdirent leur pouvoir législatif, mais déclaraient la guerre et ratifiaient les traités de paix.
Étrangers : Pérégrins (peregrini) hommes libres, citoyens dans leur communauté (civitas), mais étrangers pour les Romains, et soumis à la capitation.
Il n'existe pas une « citoyenneté latine », mais sous l'Empire, les citoyens des municipes latins (cités pérégrines ayant reçu le droit latin et ayant modifié leurs institutions pour s'aligner sur le modèle romain) sont appelés non « pérégrins », mais « citoyens latins ».
les plébéiens: Les citoyens plus pauvres tels que les artisans, les paysans et les commerçants; les étrangers ou pérégrins: Les personnes libres provenant de territoires conquis par Rome.
La notion de citoyenneté est née dans la Grèce antique. Un citoyen d'une cité-État grecque avait le droit de vote, payait des impôts et effectuait un service militaire.
La notion de citoyenneté réapparaît au XVIIe siècle avec la Révolution anglaise, notamment à travers l'œuvre de Thomas Hobbes, Le citoyen ou les fondements de la politique (1642).
En France, avec la Révolution française, le terme citoyen a officiellement remplacé celui de bourgeois, puis il a été étendu au pays dans son entier : on a commencé à parler de citoyen de France.