L'augmentation annuelle des salaires n'est pas prévue par le Code du travail. Par conséquent, elle est facultative. Toutefois, lorsque qu'il y a une hausse d'au moins 2 % de l'indice des prix à la consommation, le SMIC est augmenté. Il s'agit d'une augmentation des salaires du fait de l'inflation.
En général, le taux moyen d'augmentation est de 3%. Toutefois, si votre boss vous demande quelle augmentation vous désireriez, il est plus judicieux de donner une fourchette réaliste et raisonnable qu'un montant fixe.
Cette tendance se retrouve dans la politique salariale des entreprises envers leurs cadres et leurs non-cadres. Côté cadres, la tendance est à une légère baisse, avec le maintien d'un niveau d'augmentations générales significatif, à 2,5 % contre 2,7 % en 2022. Les augmentations individuelles baissent de 3,4 % à 3,16 %.
D'après une étude* publiée ce lundi 17 juillet par LHH, un cabinet de conseil en ressources humaines, le budget des entreprises dédié aux revalorisations a atteint 4,7% (taux médian) pour 2023.
Vous avez peut-être déjà entendu parler de la règle d'un an : vous ne pouvez demander une augmentation pour la première fois qu'après douze mois de service.
Le pourcentage peut évoluer en fonction de l'ancienneté. Par exemple 5% au bout de cinq ans d'ancienneté, puis 10% au bout de dix ans d'ancienneté, etc. La plupart du temps, un plafond est fixé au bout d'un certain nombre d'années de présence dans l'entreprise. Le montant peut aussi dépendre d'autres modes de calcul.
Chaque employeur est libre d'augmenter le salaire de l'un de ses salariés faisant l'objet d'une évolution de carrière. Si la convention collective et le contrat de travail ne précisent rien, tout repose donc sur la négociation des salariés avec leur(s) patron(s).
+ 1 % en 10 ans contre + 7,8 % dans le privé
En 2021, les salariés du secteur privé gagnaient ainsi en moyenne 2 520 euros nets par mois en équivalent temps plein (EPT).
Une augmentation du salaire médiane à 4,95%
À titre de comparaison, cette augmentation médiane résultant des NAO atteignait 2,8% en 2021-2022, rappelle le cabinet Mercer. Or l'inflation s'est établie à 5,2% en 2022, d'après l'Insee.
Principale approche pour savoir si on est bien payé(e)
Les sites web spécialisés dans les ressources humaines, les enquêtes salariales, les rapports sectoriels et les publications professionnelles peuvent fournir des informations utiles. Parmi les outils les plus connus du marché figure WAAGE.FR.
Pour autant, il est d'usage de donner une fourchette annuelle, généralement comprise entre -10 % et +10 % de la norme salariale ou de l'ancien salaire, et toujours en brut. De nombreux éléments peuvent aussi vous aider à estimer ce futur salaire : - Le salaire spécifié dans l'annonce quand l'information est donnée.
La société de courtage WTW estime de son côté que l'augmentation moyenne des salaires devrait s'établir à 3,1% en 2022. Une bonne nouvelle pour les salariés, à première vue, d'autant plus après les faibles niveaux d'augmentations de 2021 (taux médian autour de 1%).
Ainsi, 57% des entreprises prévoient désormais des hausses supérieures à 3%, alors qu'elles étaient 95% lors de la précédente enquête en décembre 2022. Environ un tiers des entreprises anticipent une augmentation comprise entre 3% et 6%, contre 65% le trimestre précédent.
Soyez précis sur la composition de votre rémunération : salaire fixe et part variable, prime d'intéressement, 13e mois, etc. Le moment venu, donnez une fourchette salariale comme base de discussion. Cela laisse une marge de manœuvre au recruteur face à vous et vous rend flexible en retour.
« Compte tenu de mon expérience et de mes qualifications, je pense que ce poste mérite un salaire plus élevé que celui qui est proposé. » « Je suis impatient d'assumer ce rôle et j'apprécierais que vous puissiez me proposer un salaire qui reflète mes compétences. »
6 % après 6 ans d'ancienneté dans l'entreprise ; 9 % après 9 ans d'ancienneté dans l'entreprise ; 12 % après 12 ans d'ancienneté dans l'entreprise ; 15 % après 15 ans d'ancienneté dans l'entreprise.
Il est fixe : les règles de calcul de la prime d'ancienneté ne varient pas d'année en année ; L'usage est général : l'ensemble des salariés bénéficient du paiement de la prime d'ancienneté.
13% après 13 ans d'ancienneté ; 14% après 14 ans d'ancienneté ; 15% après 15 ans d'ancienneté ; 17% après 20 ans d'ancienneté.
Ancienneté supérieure à 7 ans : 5% du salaire ; Ancienneté supérieure à 10 ans : 8% du salaire ; Ancienneté supérieure à 12 ans : 10% du salaire ; Ancienneté supérieure à 15 ans : 12% du salaire.
Si la hausse des salaires se fait via une hausse des prix, on peut imaginer une inflation. Cette dernière pourrait entraîner une baisse de la demande car les gens dépensent moins. Tout ce scénario peut conduire à une récession à court terme qui pourrait engendrer du chômage.
Les principales raisons d'un refus d'augmentation de salaire
Ce dernier n'a peut-être pas réussi à atteindre l'objectif fixé lors de son dernier entretien annuel. Il arrive aussi que les augmentations de salaires soient refusées du fait d'un contexte économique défavorable.