Réconfortez-la et signalez les éventuelles blessures. N'essayez pas d'empêcher les mouvements de la personne ; Ne mettez rien dans la bouche de la personne ; Ne pas laissez la personne seule dès la fin de la crise.
– Laisser la crise suivre son cours ; – Eloigner les objets dangereux, desserrer ses vêtements, enlever ses lunettes, placer un objet mou sous sa tête ; – Rester proche d'elle, noter l'heure de début de crise et surveiller la durée de celle-ci ; – Placez-la en position latérale de sécurité (PLS) dès que possible.
Le traitement de l'épilepsie repose sur la prise de médicaments antiépileptiques. Mais pour environ un quart des patients, ces médicaments sont insuffisamment inefficaces et des crises d'épilepsie persistent. Une intervention chirurgicale peut alors être envisagée.
Que faire en cas de crise convulsive ? En cas de crise convulsive, il faut laisser se dérouler la crise. Pendant la durée des convulsions, ne touchez pas la victime et écartez ce qui pourrait la blesser. Par exemple, éloignez une table basse, éloignez les témoins, protégez avec des coussins ou des couvertures.
Afin de ne pas augmenter le risque de crises, votre médecin vous conseille sur votre mode de vie : ces recommandations portent sur les horaires de sommeil, l'alimentation, les boissons alcoolisées, le sport, et pour certains types d'épilepsie la télévision et les jeux vidéo.
Parmi ces facteurs, on trouve au premier rang le stress. Il y a aussi le manque de sommeil, les troubles hormonaux, les substances exogènes. "Certains médicaments peuvent favoriser la survenue de crise d'épilepsie, certains états intérieurs comme les règles également.
Elles sont dues à une lésion cérébrale : malformation congénitale, encéphalite, séquelles d'une souffrance à la naissance, traumatisme crânien, accident vasculaire cérébral, tumeur, infections du Système Nerveux Central, maladies neurologiques évolutives, anomalies des chromosomes, malformations cérébrales…
La plupart des types de convulsions généralisées (comme les convulsions tonico-cloniques) impliquent des contractions musculaires anormales. Les convulsions qui n'impliquent pas de contractions musculaires anormales sont appelées absence épileptique.
Dès lors, si une personne est inconsciente, mais respire encore (après un choc ou un effondrement), une attitude simple est à adopter : placer la victime en position latérale de sécurité (PLS). Autrement dit, mettre la personne sur le côté, la tête reposant contre le bras et les jambes à angle droit.
Pour éviter l'apparition des crises convulsives, il faut traiter la fièvre. Si la température est inférieure à 38,5, on ne fait rien (dans la fourchette de température comprise entre 38°C et 38,5°C, la fièvre reste un élément favorable de défense contre les infections).
La scutélaire (scullcap) et la valériane sont deux plantes qui sont reconnus par les vétérinaires Britanniques pour le traitement de la crise d'épilepsie et sont généralement utilisés en conjonction avec un traitement anti-spasmodique courant.
la crise d'épilepsie dure plus de cinq minutes ; elle se répète, sans retour à la normale dans l'intervalle ; le patient reste inconscient plus de dix minutes.
Rassurez la personne, réconfortez-la et offrez-lui du soutien. Minimisez les distractions et encouragez-la à s'asseoir. Aidez la personne à se calmer. Levez et baissez doucement vos bras en lui demandant d'inspirer lorsque vous les levez et d'expirer lorsque vous les baissez.
Impossible, du point de vue anatomique. Contrairement à une idée très répandue, on ne peut pas avaler sa langue.
Non "on ne peut pas avaler sa langue" assure le Dr Norbert Khayat, neurologue et vice-président d'Epilepsie-France. "Anatomiquement c'est impossible car elle est retenue par un frein." S'étouffer avec alors ? Non plus. "La plupart des crises convulsives dure moins de 5 minutes".
Une langue blanche peut être d'origine infectieuse, provoquée par un champignon. Elle peut être également dû à un reflux gastro-œsophagien, à la prise de certains médicaments, à des allergies, à des états de stress chronique, à une mauvaise hygiène de vie (alcool, tabac…)
L'odynophagie n'est pas un risque à elle seule, mais est un symptôme d'un autre mal présent chez le patient. Cela va de l'indigestion à l'infection ou l'inflammation de l'œsophage. Dans ces cas, il faudra traiter la cause de l'odynophagie au plus tôt et ne pas hésiter à consulter un médecin.
Guérison ou accentuation de l'épilepsie
La majorité des personnes épileptiques ne présentent plus de crises grâce au traitement prescrit, parfois au bout de plusieurs années. Lorsque la cause initiale de l'épilepsie peut être traitée, la maladie guérit.
Il existe six principaux types de crises généralisées: tonico-clonique, absence, clonique, tonique, atonique et myoclonique.
Carbamazépine (Tégrétol®)
C'est le médicament des épilepsies partielles. Il peut aggraver certaines épilepsies généralisées. Ces deux dernières molécules (valproate de sodium et carmabazépine) sont toujours prescrites en première intention pour traiter une épilepsie.
Pour les personnes souffrant de crises tonico-cloniques généralisées (avec ou sans autres types de crises), le traitement première intention actuel, le valproate de sodium, présente le meilleur profil par rapport à tous les autres traitements.
En France, environ 600 000 personnes ont une épilepsie, dont la moitié a moins de 20 ans. L'épilepsie est plus fréquente chez les enfants et les personnes âgées.