Le sprint, la boxe ou le squash. Efficace sur le moment, la gesticulation agressive n'apaise ni ne modifie en profondeur le tempérament colérique.
Bon nombre d'activités sportives ont un effet bénéfique sur le stress : natation, tir, yoga, tai chi, équitation, sports nautiques, etc. Le sport déclenche dans l'organisme la production d'hormones appelées endorphines.
Misez sur le sport
"La marche à pieds, le jogging, le vélo, le yoga, le fit ballet, le roller derby ou encore la danse sont d'excellentes manières de vous défouler et de réguler l'anxiété", note Amélia Lobbé.
Aller courir, faire de la boxe ou une séance de fitness aide à gérer ses émotions et à se sentir mieux dans son corps et dans sa tête. L'activité physique n'a que des bienfaits. Recommandée à tous, le sport est également bénéfique pour stabiliser l'humeur, lutter contre les états dépressifs et la baisse de moral.
Courir, nager, faire du vélo… Une activité physique régulière diminue les symptômes des personnes dépressives. Pour beaucoup de patients, ce serait même le traitement le plus efficace et le plus sain.
Les activités en pleine nature, randonnée ou marche à pied, favorisent la diminution de l'anxiété et du stress. A son contact, vous sentirez une certaine détente vous envahir. Elle provient des molécules chimiques dégagées par les plantes.
La condition est de respecter une activité suffisamment intense d'au moins trente minutes par jour. Le sport est bon pour le moral: il procure une meilleure estime de soi, réduit le stress, l'anxiété, la dépression. Ces vertus s'expliquent à la fois par des facteurs physiologiques, biologiques et sociaux.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
Lorsque nous percevons quelque chose de stressant, il s'ensuit une cascade d'événements biologiques. Il en résulte la sécrétion d'hormones du stress, tels l'adrénaline et le cortisol.
La colère est un signal d'alarme qui traduit une insatisfaction. Son utilité première est de nous aider à nous faire respecter. Elle est souvent accompagnée de réactions physiques soudaines : augmentation du rythme cardiaque, tension musculaire. On est prêt à se défendre, à défendre les nôtres et notre territoire.
Ces stratégies pourraient être : écouter un CD, lire un livre, faire du sport, faire une promenade, prendre un bain de soleil ou de luminothérapie, appeler une amie, faire du Yoga, prendre un bain… Chaque personne est différente et a ses préférences. Vous pouvez alors vous créer vos stratégies individuelles.
Durant un exercice physique, des hormones du bien-être, les endorphines, sont libérées. Vous vous sentez mieux, votre degré d'anxiété s'en trouve diminué et votre sommeil apaisé. Le sport permet aussi au cerveau de libérer de la dopamine, un neurotransmetteur qui intervient dans les mécanismes de la récompense.
En quoi le sport peut-il aider ? Il relâche des neurotransmetteurs qui régulent l'humeur et des hormones comme la dopamine, la sérotonine et les endorphines qui peuvent aider les personnes qui souffrent d'anxiété.
Le cortisol est produit par la glande surrénale (qui se trouve au niveau des reins), avec des pics de sécrétion en réponse au stress, à la peur ou la colère. En outre, le niveau de cortisol subit des fluctuations au cours de la journée avec un pic le matin après le réveil.
Pratiquer un sport régulièrement fait aussi partie de l'"arsenal" du bien-être. Comme le rire, cela favorise la sécrétion de l'hormone du plaisir. Des chercheurs américains ont même montré que la course à pied avait, chez les personnes déprimées, autant d'effet que les médicaments.
Des systèmes neuronaux dysfonctionnels. Dans les troubles anxieux, le dysfonctionnement des systèmes émotionnels du cerveau se traduit par des réactions émotionnelles beaucoup plus intenses que celles qui se produisent habituellement, ainsi que par une perception accrue de la menace et une vision négative du monde.
Une des étapes qui va suivre est de renouer avec ses émotions, les différencier, les nommer, les choisir et les évacuer. Les soins corporels et les plantes ayurvédiques sont des outils précieux dans cette appréhension de nos émotions, dans la manière on va les reconnaître, les accepter, les garder ou les faire fuir.
Efforcez-vous de pardonner (à vous et aux autres).
Faites une liste des raisons qui peuvent vous mettre en colère contre vous-même, puis lisez-la comme si vous étiez quelqu'un d'autre et laissez les émotions venir et partir. Soyez gentil avec vous-même X Source de recherche . Développez de l'empathie pour les autres.