Les figures de rhétorique se distinguent ainsi en figures de mots : métaphore, synecdoque, métonymie, catachrèse, etc. Les effets de sens dépendent du contexte dans lequel ces mots sont employés.
Formes et genres du discours. Les outils oratoires sont multiples. Entre la sophistique, l'éloquence du corps, la dialectique, la stylistique, la rhétorique d'apparat, la rhétorique judiciaire, la rhétorique politique, ou encore l'humour et l'ironie, l'orateur a le choix des outils pour convaincre.
Les plus communes sont sans doute la comparaison, la métaphore, la périphrase, la métonymie et la personnification.
J. -C., cet orateur hors pair bien plus intéressé par le verbe que par l'épée a formulé les cinq préceptes indispensables dans l'élaboration du discours rhétorique : l'inventio, la dispositio, l'elocutio, l'actio et la memoria.
Les quatre moments du discours
L'organisation du discours (la dispositio) comporte quatre étapes : l'exorde (exordium), la narration (narratio), l'argumentation (confirmatio) et la péroraison (peroratio).
Mais, au fait, comment nomme-t-on une personne qui maîtrise la rhétorique ? Le rhéteur était, dans l'Antiquité, un maître de rhétorique. Désormais, c'est un orateur qui « sacrifie à l'art du discours la vérité ou la sincérité » ou « qui s'exprime de manière emphatique ».
C'est le philosophe Aristote (384-322 avant J. -C.) qui opéra une sorte de consensus et reconnut à l'art oratoire sa spécificité : il est le premier à en exposer les grands principes dans un traité intitulé La Rhétorique (et dont Cicéron reprendra le vocabulaire par exemple).
La litote prend souvent la forme d'une double négation. Exemple : « Pour autant, je ne suis pas incapable de faire face à cette existence plus rude » = Pour autant je suis capable de faire face… (Tatiana de Rosnay Rose 2011 – page 43, traduction de l'anglais).
La personnification
Effet: Elle rend vivant, saisissant, un objet inanimé.
L'oxymore est une figure d'opposition qui crée un effet de contraste qui provoque l'étonnement. Il peut aussi mettre en évidence une idée contradictoire, incohérente ou confuse.
À l'époque latine, l'inventaire des parties du discours comporte neuf termes : le nom, le verbe, l'article, l'adjectif, le pronom, l'adverbe, la préposition, la conjonction et l'interjection.
Travailler son style, le choix des mots, la syntaxe, l'utilisation des images. Mémoriser son élocution en s'aidant de moyens mnémotechniques et en apprenant son introduction par cœur. Répéter, préparer, s'entraîner et parler encore et encore à son miroir pour pouvoir intervenir en faisant comme si vous aviez improvisé…
La rhétorique, pour Aristote, est un discours que tient un orateur et qui est propre à persuader un auditoire, ou à l'émouvoir. Les trois dimensions sont bien présentes, mais intégrées à la puissance du verbe. C'est lui qui crée de l'effet sur l'auditoire et c'est cette puissance que vise l'orateur.
7. Il y a une grande différence entre la rhétorique et l'éloquence. L'éloquence est surtout un talent ou un don de la nature, la rhétorique est un fruit de l'étude ou un art ; l'une trace la méthode, l'autre la suit ; l'une enseigne les moyens, l'autre les emploie.
La rhétorique comme art de convaincre est avant tout utile au citoyen impliqué dans la vie civile. L'enseignement de cet art devrait être nécessaire et même vital en démocratie. Or c'est précisément au moment où la rhétorique est devenue utile qu'elle fut en même temps critiquée parce qu'assimilée à de la manipulation.
Retrouver dans ce qui précède la définition des termes suivants : discours, persuader, analogie, heuristique.
L'anaphore est une figure de style d'insistance. C'est une répétition qui consiste à répéter un mot, une expression ou un groupe de mots en début de phrase, de paragraphe, de vers ou de strophe.
La métaphore est constituée de deux éléments : le comparé et le comparant. Le premier est l'objet, la personne ou la chose que l'on compare et le second est ce à quoi on le rapproche. Par exemple, si l'on dit : « Cette femme est une véritable déesse », « femme » est le comparé et « déesse » le comparant.