Si l'INR est trop élevé, le sang est trop fluide et le patient peut être sujet à des bleus et des saignements, voire à des hémorragies. Il va donc falloir diminuer son dosage d'AVK. Si l'INR est trop bas, le patient peut souffrir notamment d'essoufflement, de pâleur inhabituelle, de malaise inexpliqué.
Si l'INR est trop bas, des injections d'héparine (anticoagulant à action très rapide) vous protégeront du risque de caillots très rapidement. Si l'INR est trop haut, il y a deux solutions : suspendre temporairement (un jour ou deux) votre traitement AVK ou vous administrer de la vitamine K, l'antidote des AVK.
La présence de sang dans les selles (sang rouge ou selles noires), des vomissements sanglants, des saignements inhabituels du nez, des yeux ou des gencives, l'apparition d'hématomes survenant spontanément, un saignement qui ne cesse pas spontanément, une fatigue inhabituelle, une pâleur importante peuvent faire ...
D'autres facteurs peuvent influencer la stabilité de l'INR : Les interactions médicamenteuses : – Ce peut être le déplacement des AVK de leur protéine porteuse : les AVK ont une fixation protéique importante, 1 % seulement se retrouvant sous forme libre et supposée active.
Un traitement avec des antagonistes de la vitamine K comme la coumarine ou warfarine, le Sintrom ou plus rarement l'héparine est la première cause des taux d'INR élevés. De plus, la prise d'autres médicaments tels que les antiacides peut affecter l'organisme, augmentant les concentrations de l'INR.
Du fait d'un rapport dose-réponse variable, leur surdosage est fréquent, et leur marge thérapeutique relativement étroite entraîne un risque de saignement accru. Dans ces situations, l'administration orale d'une petite dose de vitamine K permet une correction de l'INR (International normalized ratio) en 24 heures.
Différents facteurs peuvent influencer la fluctuation de l'INR : - des facteurs médicamenteux, les plus fréquents étant la prise d'antiinflammatoires non stéroïdiens, de médicaments antifongiques, d'antibiotiques, de statines.
Le brocoli, le chou, les épinards, la laitue, l'avocat ne s'accordent absolument pas avec les traitements anticoagulants oraux. La richesse en vitamine K (la vitamine de la coagulation) de ces végétaux réduit l'efficacité de ces médicaments, au point de pouvoir favoriser des caillots.
La surveillance de l'INR permet de juger de la nécessité ou non d'augmenter ou de baisser les doses d'anticoagulants selon le chiffre obtenu et la valeur cible souhaitée. > Les personnes saines ou sans traitement anticoagulant ont un INR compris entre 0,8 et 1,2.
Ainsi, à fortes doses, la vitamine C, fait baisser l'INR, tandis que la vitamine E l'augmente. Parmi les plantes, le millepertuis, le soja, les algues, l'alfalfa ou luzerne (aussi consommée en graines germées...) diminuent l'activité des AVK.
Les poissons gras (saumon, sardine, maquereau, hareng...)
Les omega 3 ont un effet hypocholestérolémiant avéré (qui font baisser le taux de lipides dans le sang) ainsi que des vertus protectrices des vaisseaux sanguins, qui permettent d'éviter la formation de caillots sanguins.
L'INR est compris entre 0,8 et 1,2 chez les personnes qui ne prennent pas de traitement anticoagulant. En cas de prise d'antivitamine K, un INR inférieur à 2 correspond à un dosage insuffisant et lorsque cette valeur est supérieure à 5, le risque hémorragique est particulièrement élevé.
VITAMINE K
Elle est nécessaire à la coagulation du sang. Chaque œuf contient 20 % de la quantité journalière nécessaire à un jeune enfant, 10 % de celle d'un adulte. Les légumes-feuilles (épinards, choux…) et les tomates sont eux aussi une source de vitamine K.
Attention : tout essoufflement anormal, une pâleur, une fatigue inhabituelle, un mal de tête sévère ou tout autre malaise, peuvent être des signes de saignements internes. Consultez votre médecin sans tarder. Contactez aussi votre médecin en cas de traumatisme (chute, choc sur la tête).
Manger beaucoup de légumes verts et d'autres aliments nutritifs riches en vitamine K, comme les huiles d'olive, de soya et de canola, peut aider à stabiliser le traitement anticoagulant, en plus d'offrir de nombreux autres bienfaits pour la santé.
La caféine, du thé et du café, peut également s'ajouter aux effets anticoagulants des médicaments. Il est donc recommandé de consommer trois tasses maximum de thé ou de café par jour.
Il n'y aucun aliment anticoagulant à proprement parlé. Les aliments qui peuvent influencer la coagulation sont les aliments riches en vitamine K lorsque la personne prend une médication appelée Coumadin. Sinon les suppléments de vitamine C sont également déconseillés durant la prise de médication anticoagulante.
Oui vous pouvez mais il faut prendre des précautions (anticoagulant, bas de contention, marche précoce).
Les tomates ont un «CV» très impressionnant : elles sont riches en vitamine A, B6, C, K, en acide folique, et en potassium. Mais ce n'est pas tout! Elles contiennent aussi de la thiamine (vitamine B1), de la niacine (vitamine B3), du magnésium, du phosphore et du cuivre.
Des vaisseaux sanguins plus souples
C'est le cas de la tomate : 125 ml de purée contiennent 27 mg de lycopène, 125 ml de sauce tomate 17. Les effets bénéfiques de l'antioxydant ont déjà été suggérés, notamment dans le régime méditerranéen.
La carotte contient également des vitamines du groupe B, de la vitamine K et un peu de vitamine C.