On écrit quel que en deux mots dans des séquences comme celles-ci : 1a) Quel que soit ton avis, il ne m'intéresse pas. 2a) Quelle que puisse être ta décision, tes parents seront d'accord avec toi. 3a) Je règlerai vos problèmes, quels qu'ils soient.
Quelle (ou quelles au pluriel) est l'adjectif interrogatif ou exclamatif. Il s'accorde avec le nom qu'il accompagne (quel, quelle, quels, quelles). Par contre, on écrit qu'elle (ou qu'elles au pluriel) quand il s'agit de la conjonction que + le pronom sujet elle(s) PRONOMS SUJETS.
Quel que en deux mots signifie peu importe. Généralement suivi du verbe être au subjonctif (ou pouvoir être, devoir être), on l'utilise de la manière suivante : Quel que soit ton avis, il faut le dire. Quel que s'accorde avec le sujet du verbe : quel que, quelle que, quels que, quelles que.
Ainsi, on écrit quelle que soit devant un nom féminin singulier, quels que soient devant un nom masculin pluriel et quelles que soient si le nom qui suit est féminin pluriel. Exemples : quelle que soit la situation , quels que soient tes choix , quelles que soient les difficultés .
On écrira toujours quel que soit, et le terme quel s'accordera en genre et en nombre au nom auquel il se rapporte.
Quel(s) et quelle(s)
Quel(s) est un déterminant masculin interrogatif ou exclamatif. Quelle(s) est également un déterminant interrogatif ou exclamatif, mais féminin.
Le verbe est toujours au subjonctif. En fonction du sujet auquel il se rapporte, « quel » s'accorde en genre et en nombre : « quel que soit », « quels que soient », « quelle que soit », « quelles que soient ». Exemples : Quel que soit le temps, nous sortirons.
«Quelques soient les événements» ou «Quels que soient les événements»? De la même manière, indique l'Académie française, «quelque» ne prendra jamais de «s» devant l'adverbe «peu». Exemple: «Son avis m'a quelque peu surpris.» Idem, lorsque le mot précède un adjectif ou un adverbe eux-mêmes suivis de «que».
Qu'il s'écrive en deux mots (« quel(s)… que ») ou en un seul, le « quelque(s) » qui marque une opposition est toujours suivi d'un verbe au subjonctif : « Quel qu'il soit, il faudra qu'il se montre » ; « quelque intelligent qu'il paraisse, il a échoué » ; « quelques efforts qu'il fasse, il n'y parviendra pas ».
Le subjonctif est le mode du virtuel. Il permet d'exprimer une hypothèse, un fait incertain, un souhait, une action envisagée, une envie, une émotion ou toute forme d'incertitude. Ex : J'aimerais que tu viennes (souhait).
Féminin pluriel de quel qu'il soit. Employé lorsqu'on ne connaît pas vraiment les gens ou les choses dont il est question. Exemple : Que les circonstances, quelles qu'elles soient, jouent en votre faveur et vous mènent à la gloire.
Les participes passés des verbes suivants ne s'accordent donc jamais : se téléphoner, se parler, se mentir, se plaire (complaire/déplaire), se sourire, se rire, se nuire, se succéder, se suffire, se ressembler, s'en vouloir.
Dans ce cas, le son (quel) s'écrit qu'elle(s), formé de qu' et du pronom personnel elle ; qu'elle, qu'elles peuvent se remplacer par qu'il ou qu'ils : J'aime ta robe. Qu'elle est belle !
On écrit "qu'elle(s)" quand on peut remplacer par "qu'il(s)" : Il faut qu'elle rentre tôt. / Il faut qu'il rentre tôt. Dans tous les autres, cas on écrit quel(s) au masculin ou quelle(s) au féminin : Quelle bonne idée ! / Quelles bonnes idées !
Une idée obsessionnelle : le coupable devra payer, quelles qu'en soient les conséquences. Vanessa Martinaux signe ici son premier roman. À 37 ans, cette auteure réalise son rêve de pouvoir partager avec ses lecteurs les aventures de ses personnages, en passant par des émotions fortes et beaucoup de sensibilité.
Quelle(s) est un adjectif interrogatif ou exclamatif, au féminin QUEL ADJECTIF. Quelles sont les nouvelles ? Quelle belle barbe ! Qu'elle(s), c'est que + elle(s).
"Quels" se rapporte à "livres" (masculin pluriel) donc on écrit "quels". Quelles revues achetez-vous ? "Quelles" se rapporte à "revues" (féminin pluriel) donc on écrit "quelles".
À la différence de « avant que », et quoi que l'on pense souvent, « après que » doit être suivi d'un verbe à l'indicatif et non au subjonctif : Il fait toujours une sieste après qu'il a mangé. Mon grand-père faisait toujours une sieste après qu'il avait mangé.
À la différence de avant que, qui implique une notion d'éventualité, après que, marquant que l'on considère le fait comme accompli, introduit une subordonnée dont le verbe doit être mis à l'indicatif. Je rentrerai après que la nuit sera tombée. Il est parti après que nous l'avons tous salué.
La conjonction "après que" est suivie d'un indicatif et non pas d'un subjonctif : Le médecin est reparti après qu'il a examiné le patient. Les verbes "décider" et "espérer" sont suivis d'un indicatif même s'ils expriment une opinion.
On emploie indifféremment qui ou qu'il avec des verbes qui peuvent se construire impersonnellement : Le peu de temps qu'il (ou qui) lui reste à vivre. Vous verrez ce qu'il (ou qui) arrivera. Allons voir ce qu'il (qui) se passe.
– Il n'y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile. Pourquoi employé du subjonctif dans cette phrase, alors qu'il y a la certitude exprimée. Ne devrait-on pas dire : – Il n'y a personne qui est né sous une mauvaise étoile.