La détection des saveurs met en jeu des organes situés dans la bouche (papilles gustatives) et dans le nez (cellules olfactives).
Lorsque nous mangeons, l'activité neuronale se propage de la langue au tronc cérébral pour aller jusqu'au cortex gustatif. Vraisemblablement, c'est l'activation de ce cortex qui contribue à notre perception du goût et des saveurs.
Bien que le goût et l'odorat sont au centre de l'expérience des saveurs, les autres sens (vision, ouïe, toucher) sont également impliqués. Des expériences ont démontré que la couleur des aliments ainsi que le son qu'ils font lorsque nous les mâchons influence la saveur perçue.
A dire vrai, les organes du goût sont les bourgeons gustatifs de la langue, qui se trouvent dans les papilles gustatives, ces petites aspérités à la surface de la langue. Un adulte possède entre 2 000 et 4 000 papilles.
Tout commence dans la bouche lorsque, mis en contact avec la salive, les aliments libèrent des molécules sapides qui se lient sur les papilles. Celles-ci renferment des petits amas de cellules en forme de grain de raisin (les bourgeons gustatifs) qui détectent les saveurs.
La langue est principalement un ensemble de faisceaux musculaires recouverts de cellules épithéliales humides qui forment les papilles gustatives. Ce sont ces structures qui sont responsables de la détection des saveurs.
Le signal lié à l'odeur se déplace vers le cortex olfactif primaire, soit le centre olfactif du cerveau. Les signaux de goût et d'odeur se rencontrent et produisent ce que l'on perçoit comme la saveur. Lorsque nos cerveaux sont conscients de la saveur, une réaction se produit.
Par une pathologie bucco-dentaire, une infection de la gorge, une inflammation des glandes salivaires, mycose (infections à levures) Par un reflux gastro-œsophagien. Par une mauvaise hygiène buco-dentaire. Par une maladie (cancer, biliaire ou rénale, affection du système nerveux)
Aristote distingue dans les saveurs le doux, l'amer, l'onctueux, le salé, l'aigre, l'âpre, l'astringent et l'acide.
L'anosmie est généralement associée à une perte du goût, partielle ou totale (appelée agueusie). Au stade précoce de la maladie, la perte de l'odorat décrite par les patients est souvent d'apparition brutale, complète et associée à une altération du goût et de la perception des saveurs.
Quand nous mettons un aliment en bouche, les papilles captent les saveurs et les transmettent au cerveau. Ces petits points en relief présents sur la langue, les joues et le palais permettent de sentir le goût de ce que l'on mange. La bouche contient 10 000 papilles, dont 9000 rien que sur la langue.
Le goût et les papilles, une histoire de sens
L'Homme adulte possède environ 10.000 papilles gustatives réparties sur la langue (qui lui confèrent cet aspect rugueux). Il existe différents types de papilles sur la langue, les papilles caliciformes et fongiformes renferment les cellules du goût.
Pour reconnaître la plupart des saveurs, le cerveau a besoin d'informations tant olfactives que gustatives. Ces sensations partent du nez et de la bouche pour être communiquées au cerveau. De nombreuses régions du cerveau intègrent les informations et permettent aux personnes de reconnaître et d'apprécier les saveurs.
Le sucre génère des envies irrépressibles
Ceux-ci envoient des signaux au cerveau pour qu'il active le système de récompense et libère des hormones comme la dopamine. Or le sucre "prend le contrôle de ce système de récompense", explique le neuro-scientifique Jordan Gaines Lewis.
L'odorat et le goût sont étroitement liés. Les papilles gustatives de la langue identifient le goût et les nerfs olfactifs identifient les odeurs. Ces deux sensations sont communiquées au cerveau, qui intègre les informations et permet ainsi de reconnaître et d'apprécier les saveurs.
L'umami, également connu sous le nom de glutamate monosodique, est l'un des cinquièmes goûts de base, y compris le sucré, l'acide, l'amer et le salé. Umami signifie «essence de délice» en japonais, et son goût est souvent décrit comme le délice charnu et salé qui approfondit la saveur.
Définition de goût :
Le goût est composé de saveurs, et les saveurs correspondent aux ressentis de notre palais. Le ressentis c'est plus tactile, c'est plus dense, c'est ce qui nous donne des sensations, qui piquent, qui font saliver, qui tapissent, qui éclatent, qui croquent…
Les goûts et les odeurs sont une affaire individuelle. Et notre ADN est le responsable de nos préférences alimentaires. Notre code génétique aide à déterminer comment notre cerveau traitera les messages sensoriels. Cela signifie que chacun d'entre nous aura des réactions différentes à la saveur des aliments.
La dysgueusie est un trouble de notre sens du goût. Elle désigne entre autres un changement de nos préférences, ou l'apparition de saveurs fantômes. Ce symptôme est signe d'un dysfonctionnement au niveau de nos capteurs gustatifs, de la salive, ou de la gorge.
La mauvaise haleine persistante et la présence d'un mauvais goût dans la bouche peuvent être des signes précurseurs de maladies des gencives, appelées maladies parodontales. Les maladies des gencives sont causées par des particules de nourriture qui s'accumulent dans la bouche et forment la plaque et le tartre.
Pourquoi ai-je un goût métallique dans la bouche ? Il existe de nombreuses causes à un goût métallique dans la bouche, y compris une mauvaise hygiène bucco-dentaire, les hormones de la grossesse, les effets secondaires de médicaments, ou une carence vitaminique.
Pour traduire l'information relative au goût, on parle en termes de sucré, salé, acide et amer, mais le goût relève de bien d'autres stimulus, comme l'intensité d'un goût, son caractère agréable, désagréable ou indifférent, la température et la texture des aliments.
Le système est très sensible mais, lors d'un rhume, les muqueuses nasales sont enflammées et ne laissent pas passer l'air qui vient de la bouche : on perd donc une grande partie des sensations. Pour le café, par exemple, on n'a plus que les informations transmises par la langue : il est juste amer.
Les récepteurs sensoriels (oeil, oreille, peau, nez et langue) permettent au corps d'un individu d'être informé sur l'état de son environnement. Ils réagissent donc à ce que l'on nomme un stimulus, soit les changements qui se produisent dans l'environnement et qui sont perceptibles par un récepteur sensoriel.