Les deux principales racines du nerf sciatique émergent entre les 4e et 5e vertèbres lombaires (L4-L5), et entre la 5e vertèbre lombaire et la 1e vertèbre sacrée (L5-S1). A ces deux niveaux, le nerf sciatique peut être comprimé par une hernie discale, qui est la cause la plus fréquente de sciatique.
Le principal symptôme de la hernie discale est la douleur, au niveau du cou, d'un bras, du bas du dos ou d'une jambe. Lorsque le disque vertébral est endommagé, une inflammation s'installe dans la zone qui l'entoure. Cette inflammation se traduit par des douleurs, souvent peu intenses.
La sensation peut ressembler à un picotement, une brûlure, un engourdissement, une douleur vive, ou une faiblesse musculaire, et peut s'aggraver en position couchée ou juste après le réveil. Aucune partie du corps n'est épargnée, mais le cou, le dos, les coudes et les poignets sont particulièrement à risque.
Le symptôme majeur de la sciatique est une douleur qui irradie dans la fesse, et tout le long de la cuisse et de la jambe. Parfois, la douleur meurt au niveau du genou ou elle atteint le pied.
Des contractures musculaires locales ou des dysfonctions articulaires du membre inférieur peuvent comprimer ou irriter le nerf sciatique localement sur son trajet. L'ostéopathe peut donc lever ces dysfonctions afin que le nerf ne soit plus comprimé, et soulager les douleurs.
En outre, un un chirurgien spécialisé en chirurgie du rachis pourra être amené à intervenir. Dans ce cas, nous vous conseillons d'opter pour un centre spécialisé dans ce type de chirurgie. La cervicarthrose (ou arthrose cervicale) reste la cause la plus fréquente chez les patients.
Fléchissez votre jambe droite et amenez votre genou vers la poitrine. Agrippez votre genou droit et tirez-le doucement comme si vous vouliez l'amener vers votre épaule gauche. Tenez cette position pendant 10 secondes et répétez avec l'autre jambe.
C'est aussi ce que prouvent plusieurs études, dont celle tout récemment publiée par des chercheurs japonais: sur un échantillon de 18 000 patients, face à un travail qui déplaît ou se révèle stressant, la tendance à souffrir de lombalgies et de sciatiques augmente de façon significative.
Électromyogramme du canal carpien ou des membres supérieurs
L'électromyogramme demeure le seul examen fiable pour confirmer le diagnostic de syndrome du canal carpien (compression du nerf médian au poignet donnant des engourdissements diffus de la main) avec certitude.
Recrudescence nocturne des douleurs : elle signe l'aspect inflammatoire de la douleur. En effet, à partir de quatre heures du matin, le cortisol plasmatique est au plus bas de son cycle et permet ainsi l'expression des douleurs inflammatoires.
Le neurofibrome Plexiforme est une tumeur nerveuse particulière, infiltrante et tortueuse associée typiquement avec la neurofibromatose type 1.
L'action de l'ostéopathe face à une sciatique vise à diminuer les tensions lombaires et pelviennes au moyen d'un traitement adapté aux besoins de chaque patient. Par un examen clinique précis l'ostéopathe repère la zone douloureuse. Il pose ensuite un diagnostic précis et cible la cause de la sciatique.
En cas de discopathie L4L5 ou L5S1, le médecin prescrit des anti-inflammatoires qui permettent de soulager les douleurs. "Les anti-inflammatoires cortisoniques sont plus efficaces que les anti-inflammatoires non stéroïdiens si la personne est vraiment bloquée" informe le rhumatologue.
Le principal traitement de la hernie discale consiste à soulager la douleur et l'inflammation à l'aide de médicaments antalgiques (paracétamol, codéine, tramadol, par exemple) ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (par exemple, l'ibuprofène).
Une discopathie dégénérative lombaire désigne la dégénérescence progressive de vos disques intervertébraux. On parle aussi d'usure progressive de la colonne vertébrale. Ces disques placés entre deux vertèbres de la colonne vertébrale jouent un rôle essentiel.
Le traitement par le froid est généralement préférable pour une blessure qui vient de se produire car celui-ci est plus adapté lors des chocs et traumatismes. Après 48 heures, les médecins suggèrent généralement de passer au chaud, plus efficace pour les douleurs chroniques.
Le traitement des douleurs sciatiques repose sur les médicaments contre la douleur : le paracétamol, l'aspirine, l'ibuprofène, voire des médicaments plus puissants comme la codéine ou le tramadol. Les infiltrations de corticoïdes sont réservées aux douleurs rebelles.
Éviter d'avoir les jambes à 90° par rapport au buste ou de s'asseoir dans un siège bas ou trop mou qui force à enrouler le bas du dos. En cas de long trajet en avion ou en train, glisser un coussin derrière les lombaires et se lever pour marcher toutes les heures.
Il est préférable d'éviter de marcher le plus possible au début d'une crise de sciatique car cela risque d'accentuer la douleur. En revanche, vous devez reprendre une activité modérée le plus tôt possible, maximum 2-3 jours après le début de la crise lorsque la douleur s'atténue.
La sciatique est le plus souvent due à une hernie discale : un petit morceau d'un disque intervertébral se fissure, est expulsé à l'extérieur de la colonne et compresse le nerf sciatique. Celui-ci finit généralement par se résorber tout seul et la douleur diminue progressivement.
Dans le cas d'une sciatique aiguë, une douleur puissante peut être ressentie pendant une semaine, voire 15 jours. Celle-ci va se résorber par la suite, en laissant toutefois une sensation d'engourdissement pendant quelque temps encore.
La prise d'antalgiques classiques type paracétamol peut être prescrite pour soulager les épisodes douloureux. Au niveau local, une chirurgie peut être envisagée pour limiter la compression du nerf. "On opère parfois autour du nerf trijumeau pour lui laisser de la place", ajoute le spécialiste.
Dans le cas où la cruralgie est causée par une infection ou une tumeur, les douleurs deviennent de plus en plus intenses, et surviennent au repos ou au cours de la nuit. Elles peuvent aussi s'accompagner de fièvre.
L'IRM est l'examen de référence pour l'étude des structures nerveuses et évaluer la compression de la racine par une hernie discale lombaire, et affirmer la cause d'une cruralgie.