Le 11 novembre 1918, l'Armistice - convention négociée par les autorités militaires qui a pour objectif immédiat la fin des combats - est signé à
L'armistice est signé par les plénipotentiaires allemands le matin du 11 novembre 1918 dans le wagon de commandement du maréchal Foch installé dans la forêt de Compiègne, dans la clairière de Rethondes.
Signature de l'armistice. À gauche le général Keitel, à droite, la délégation française avec le général Huntziger entouré du général d'aviation Bergeret et du vice-amiral Le Luc (de profil, à droite). Le général Huntziger signe l'armistice pour la France.
Les représentants du Haut Commandement allemand signent un nouvel acte de capitulation à Berlin le 8 mai 1945 à 23h01 en présence des représentants de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France.
Le 22 juin 1940 est conclu l'armistice (dico) entre le IIIe Reich allemand et les représentants du gouvernement français de Philippe Pétain. Se méprenant sur Hitler, le maréchal Pétain croit pouvoir traiter avec celui-ci comme, soixante-dix ans plus tôt, Adolphe Thiers négocia avec Bismarck.
Appelé le 18 mai 1940 par Paul Reynaud parce qu'il est respecté à droite comme à gauche et qu'il incarne le sursaut contre l'envahisseur, Pétain défend pourtant l'idée de l'armistice comme « condition nécessaire de la pérennité de la France éternelle ». Selon lui, les causes de la défaite sont politiques.
L'armistice est signé le 22 juin 1940 entre le gouvernement du maréchal Pétain et le général Wilhelm Keitel, représentant l'armée allemande. Les Français sont représentés par le général Huntziger et Léon Noël.
Le 7 mai 1945, à 1h41, l'acte de reddition de l'armée allemande -capitulation sans condition du Troisième Reich et cessation des combats le 8 mai à 23h01- est signé à Reims, dans les murs du Collège Moderne et Technique, QG du général Dwight Eisenhower, Commandant Suprême des Forces Expéditionnaires Alliés en Europe.
Le 11 novembre 1918, l'Armistice - convention négociée par les autorités militaires qui a pour objectif immédiat la fin des combats - est signé à Rethondes dans le train du maréchal Foch, conservé en forêt de Compiègne.
Plusieurs hypothèses se dessinent. Tout d'abord, son opposition au maréchal Pétain et plus particulièrement au régime de Vichy peut expliquer ce changement brutal. N'oublions pas que Charles de Gaulle est rétrogradé colonel, déchu de la nationalité française et exclu de la Légion d'honneur.
Le général De Gaulle reconnaît bien l'évidence de la défaite, mais affirme sa volonté de poursuivre la guerre au nom de "l'espérance" et par solidarité avec l'Angleterre. Il explique aux Français que les empires peuvent servir de repli et que les États-Unis peuvent faire office de recours.
Parallèlement, des thèses négationnistes instrumentalisent l'héritage de Pétain et servent une idéologie complotiste. En 1945, Philippe Pétain est reconnu coupable de haute trahison et d'intelligence avec l'ennemi. Il est condamné à l'indignité nationale, dégradé, privé des droits civiques et de toute décoration.
Les dirigeants européens signent le traité de Versailles dans la galerie des glaces pour mettre officiellement fin à la Première Guerre mondiale. Le traité lui-même était fondé sur la culpabilité reconnue de l'Allemagne dans ce conflit.
Henry Gunther est le dernier soldat américain mort sur le sol français, dans la Meuse, lors de la Première Guerre mondiale, à une minute de la signature de l'armistice le 11 novembre 1918.
Un armistice (arrêt des combats) a été conclu le matin entre les Alliés et l'Allemagne, dernière des Puissances Centrales à rendre les armes. Il laisse derrière lui neuf à dix millions de morts et six millions de mutilés.
La cause immédiate de la Première Guerre mondiale fut l'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche, l'archiduc Franz Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo. L'assassin était Gavrilo Princip, membre de la société de la Main Noire.
Il est différent d'un traité de paix, qui est un traité proclamant la fin d'une guerre et contenant généralement des contreparties réciproques pour les anciens belligérants, et d'une capitulation. Mettant fin officiellement à la guerre, un armistice permet au pays demandeur d'avoir un traité de cessez-le-feu.
La Seconde Guerre mondiale se termine officiellement en Europe le 8 mai 1945, à 23h01 (heure allemande), au lendemain de la capitulation sans condition de l'Allemagne nazie, signée le 7 mai à Reims.
En 1975, le président Valéry Giscard d'Estaing décide de supprimer la commémoration officielle de la victoire sur l'Allemagne nazie et de la remplacer par une « journée de l'Europe », pour marquer la réconciliation franco-allemande, mais il suscite l'indignation des associations d'anciens combattants.
Le 8 mai 1945, les troupes américaines célèbrent la première capitulation sans condition de l'Allemagne. Pour éviter la possibilité d'une reddition illégitime, Joseph Staline, alors dirigeant de l'URSS, exige une deuxième signature le lendemain.
Victoire des Alliés : Chute du Troisième Reich et occupation alliée de l'Allemagne et de l'Autriche. Chute de l'empire du Japon et occupation du pays par les États-Unis. Fin de l'empire colonial italien et accélération de la décolonisation dans les empires britannique et français.
Pendant ces deux années, cinq gouvernements provisoires dirigés respectivement par Charles de Gaulle (deux gouvernements), Félix Gouin, Georges Bidault puis Léon Blum se sont succédé.
Philippe Pétain vers 1940. Le 17 juin 1940 , après un bref séjour à Tours, le maréchal Pétain reforme son gouvernement à Bordeaux, puis annonce à la radio que la France doit cesser le combat et demander l'armistice.
Le maréchal Pétain, nommé président du Conseil, choisit de demander l'armistice à l'ennemi : le texte est signé le 22 juin. La France est désormais coupée en deux : une zone occupée par l'Allemagne et une zone maintenue libre. Le général de Gaulle souhaite poursuivre les combats contre l'ennemi.