Il est important pour le médecin de vous examiner pour s'assurer que vous n'avez pas de lésion ou de commotion cérébrale. Il arrive que le médecin demande un test du cerveau, appelé tomodensitométrie (CT scan), pour confirmer que vous n'avez pas subi de fractures ou de dommages graves au cerveau.
Rendez-vous immédiatement à l'urgence si votre enfant présente l'un des symptômes suivants (même s'il a déjà vu un médecin) : Perte de conscience, diminution de l'état de conscience, enfant difficile à réveiller. Convulsions. Maux de tête sévères ou qui augmentent.
L'examen clinique : des maux de tête intenses ou persistants, une perte de connaissance, des vomissements répétés, l'apparition d'une paralysie, des convulsions, sont des signes de gravité.
Le traumatisme crânien désigne une blessure ou la lésion du cerveau suite à un coup ou un choc violent à la tête. Une commotion cérébrale est une forme atténuée de traumatisme crânien. Le cerveau est généralement bien protégé à l'intérieur de la boîte crânienne.
Il n'est pas nécessaire que quelqu'un vous réveille pendant la nuit après une commotion. Pendant les premières 24-72 heures, reposez-vous au besoin. Après la phase initiale, il est important de maintenir une routine de sommeil saine.
Mais la plupart des personnes qui ont un TCC modéré ou sévère restent avec des troubles de l'attention, de la difficulté à se concentrer, des pertes de mémoire et souffrent de fatigabilité. Ce sont les séquelles les plus communes, qui parfois incommodent la personne et demeurent la vie durant.
Quelles sont les étapes de la récupération? Après avoir éliminé l'urgence, il est suggéré de prendre un repos de 48 heures, même si les symptômes se résorbent après seulement quelques heures ou une journée. Les études démontrent que le cerveau prend autour de 14 jours pour récupérer minimalement de ce type d'accident.
1 – Effectuer un repos complet
Après avoir fait une commotion cérébrale, il est recommandé d'effectuer une période de repos afin de diminuer les symptômes. Le repos est essentiel afin de permettre au cerveau de se reposer et de se remettre de la crise énergétique engendrée par la commotion cérébrale.
La majorité des commotions cérébrales évoluent favorablement dans un délai de 2 à 4 semaines.
Le traumatisme crânien grave constitue de ce fait un handicap invisible, dont la prise de conscience peut être difficile pour l'entourage, mais aussi pour l'enfant lui-même.
Un repos et un traitement des symptômes peuvent aider à cette normalisation. Dans 20% des cas, les troubles persistent au-delà d'un mois. Une consultation spécialisée avec un neurologue ou un médecin de rééducation devient nécessaire.
Le physiothérapeute est habileté, dans le cadre d'un programme de prise en charge des commotions cérébrales, à évaluer et dépister les signes et symptômes d'une commotion.
On doit suspecter une commotion cérébrale en présence de l'un des signes ou symptômes suivants : Confusion, désorientation; ne pas se souvenir de l'heure, du lieu, de l'activité, de l'équipe adverse ou du pointage. Amnésie; ne pas se rappeler ce qui s'est passé avant, pendant ou après le choc.
En cas de commotion cérébrale avec symptômes modérés, il est recommandé d'aller voir un médecin le lendemain. En cas de symptômes graves comme une perte de connaissance, des vomissements, des maux de tête et des vertiges, il faut se rendre immédiatement aux urgences.
« Mettez-vous debout, pieds joints, mains sur les hanches et les yeux fermés. Vous devez vous maintenir dans cette position pendant 20 secondes.
« S'il y a perte de connaissance, des nausées, des vomissements, ou si la personne n'est pas dans un état de vigilance normale, il faut une évaluation médicale plus approfondie, car c'est peut-être un traumatisme crânien plus sévère », explique le Dr Cossette. Autrement, le blessé a plein droit à sa nuit de sommeil.
Le traitement d'une commotion cérébrale impose généralement entre un et trois jours de repos au lit. Pendant les 24 heures qui suivent l'accident, il est nécessaire d'être accompagné par un proche, qui vérifiera régulièrement l'évolution de la situation.
La fatigue mentale est une plainte majeure retrouvée chez 30 à 70 % des patients traumatisés crâniens [45].
La douleur est traitée selon les besoins. Les personnes peuvent avoir besoin d'une sédation, car une trop forte activité musculaire peut augmenter la pression dans le cerveau et altérer encore plus la fonction cérébrale. La fièvre est traitée. Si des crises convulsives surviennent, on administre des anticonvulsivants.
Un liquide clair s'écoule du nez, de la bouche ou des oreilles, ou du sang s'écoule des oreilles. Votre enfant vomit. Il n'arrive pas bouger son cou, vous sentez que sa nuque est raide. Il a un comportement anormal, il semble ralenti, perdu, somnolent ou au contraire plus agité que d'habitude.
Signaux d'alarme
Douleur dans le cou ou sensibilité au toucher. Vision double. Faiblesse ou picotements dans les bras ou dans les jambes. Maux de tête violents ou de plus en plus importants.
Selon l'échelle de Glasgow, nous pouvons classer le traumatisme crânien en trois niveaux : – mineur si GCS ≥ 13 ; – modéré si GCS entre 9 et 12 ; – sévère si GCS ≤ ou égale à 8. L'examen des pupilles comprend la taille, la réactivité et la symétrie.