L'émancipation ne conduisait pas à l'antagonisme, au contraire : les femmes émancipées ont plus de choses à donner à leurs hommes, elles éduquent mieux leurs enfants, ce sont des collaboratrices intelligentes et solides.
Dans les années 1950, l'idéal féminin (idée que l'on se fait de la femme dans une société) reste celui de l'épouse-mère-ménagère, idéal que la majorité des femmes doivent désormais concilier avec une vie professionnelle. Mais dans les années 60/70 , des actions militantes vont bousculer cette représentation.
En 1950, les maisons n'offraient pas, bien sûr, le confort des maisons d'aujourd'hui. En l'absence d'eau courante, il n'y avait pas de chauffage central, ni de salle de bains ou de toilettes. Les W.C. étaient à l'extérieur.
En 1965, une loi autorise les femmes à exercer une profession sans l'autorisation de leur mari. En 1967, la loi Neuwirth accorde l'accès aux moyens contraceptifs, dont la pilule. La loi Veil de 1975 ouvre le droit à l'avortement (loi sur l'IVG) et le gouvernement socialiste met en place son remboursement en 1982.
Les femmes du Moyen Âge n'avaient pas une vie simple. Majeures dès l'âge de 12 ans, leur futur était tracé en fonction du lieu où elles habitaient et de leur rang. Dans tous les cas, elles étaient inévitablement destinées au mariage et à l'éducation des enfants.
Depuis l'Antiquité et jusque récemment, la femme, a été considérée comme d'une nature différente et inférieure à l'homme, et juridiquement comme mineure. Conséquemment, elle n'a été ni sujet, ni même objet d'histoire. Les sources en parlent peu. Longtemps, en outre, les historiens ne s'y sont pas intéressés.
1791 : La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne est publiée : « La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits ». 1836 : L'ordonnance du 23 juin organise l'enseignement primaire pour les filles. 1861 : Julie DAUBIE est la première femme autorisée à se présenter au baccalauréat.
Le 21 avril 1944, le général de Gaulle octroie par ordonnance dans le cadre du gouvernement provisoire d'Alger, le droit de vote aux femmes françaises. Un siècle s'est écoulé après l'instauration du suffrage universel masculin, en 1848.
Depuis 1946, l'égalité femmes-hommes est un principe constitutionnel. La loi garantit aux femmes dans tous les domaines des droits égaux à ceux des hommes. Malgré un important corpus législatif pour l'égalité professionnelle, la situation des femmes sur le marché du travail reste plus fragile que celle des hommes.
1950, c'était l'époque du "mineur-paysan ". Les hommes travaillaient à la mine mais conservaient des champs et des animaux : presque tous avaient une ou ou deux vaches laitières, des cochons, des lapins, des poules.
Les années 1950, souvent appelées années 50, désignent la période de 1950 à 1959, soit la sixième décennie du XXe siècle. De même, on parle ensuite des années 60, des années 70, des années 80, années 90, ou précédemment des années 40, des années 30 ou des années 20... et bientôt on parlera peut-être des années 2000 !
Une société dominée par les hommes. Le Code civil de 1804 place les femmes sous l'autorité de leur père, puis de leur mari. Considérées par la loi comme mineures, elles ne disposent pas des mêmes droits que les hommes, malgré l'égalité proclamée dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen en 1789.
Les rôles de la femme et de l'homme dans la société, leurs représentations ont traversé les siècles sans subir de modifications significatives : au sexe dit faible, la tenue de la maison et l'éducation des enfants ; au sexe dit fort, le travail à l'extérieur, la charge de nourrir la famille et la prise de décisions.
Les droits des femmes sont des droits humains !
Ces droits comprennent le droit de vivre libre de toute violence et discrimination, le droit au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint, le droit à l'éducation, le droit à la propriété, le droit de voter et le droit à un salaire égal.
La loi du 13 juillet 1965 a autorisé les femmes mariées à travailler sans l'autorisation de leur époux et à ouvrir un compte en banque en leur nom propre. Retour sur une révolution rendue possible grâce à un vote presque "en catimini".
Françoise Giroud (1916-2003) - journaliste, écrivaine et femme politique française. Olympe de Gouges (1748–1793) - femme de lettres française, devenue femme politique, autrice de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, en 1791. Gisèle Halimi (1927-2020) - avocate, grande figure du féminisme en France.
cit., Article I, de l'occupation, Art. II, du…, ainsi que les principaux devoirs d'une femme mariée : la pratique de la religion, l'éducation des enfants, les relations avec son mari, et plus généralement les mœurs. L'accent est mis sur l'emploi du temps des épouses qui est une préoccupation constante de ces ouvrages.
1791 : Olympe de Gouges rédige la « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ». 1792 : La loi permet le divorce par consentement mutuel.
En 1965, elles obtiennent le droit de travailler sans demander l'accord de leur mari. Puis, en 1972, une loi impose le même salaire pour le même travail, qu'on soit un homme ou une femme.
La première réglementation sur le travail des femmes a été adoptée par le Parlement en 1889.
Premier document à évoquer l'égalité juridique et légale des femmes par rapport aux hommes, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne a été rédigée afin d'être présentée à l'Assemblée législative le 28 octobre 1791 pour y être adoptée.
La femme est celle qui transmet la vie. Le prestige d'une épouse se mesure au nombre d'enfants, et particulièrement au nombre de fils, qu'elle donne au lignage et cela, surtout dans le système patrilinéaire.
Droit de vote, contraception, autorité parentale conjointe : 1945-1974. Les femmes votent en France pour la première fois lors des élections municipales. La loi "Marthe Richard" interdit les maisons de tolérance sur le territoire national.