Joseph-Ignace Guillotin, né le 28 mai 1738 à Saintes et mort le 26 mars 1814 à Paris, est un médecin et homme politique français. Il est connu pour avoir fait adopter, sous la Révolution française, la guillotine comme mode unique d'exécution capitale.
Elle fut tout d'abord nommée la « Louisette », en l'honneur du docteur Louis, le « Moulin à silence », la « cravate à Capet » (après la chute de la monarchie, Louis XVI porta le nom de Louis Capet), le « Raccourcissement patriotique », le « Rasoir national, et, enfin, la « guillotine ».
Dans la rue, la guillotine devient très vite « la veuve », voire « la grande veuve » ou « la veuve rouge », en référence à la potence, autre moyen d'exécution déjà surnommé ainsi depuis des siècles.
D'abord parce que ce médecin, du nom de Joseph Ignace Guillotin, voulait uniformiser les peines de mort qui allaient de la décapitation à la hache à la pendaison en passant par le bûcher. C'est ce qu'il proposa en tant que député du tiers état de la ville de Paris aux Etats Généraux de 1789.
Le 25 avril 1792, Nicolas Berger, condamné pour meurtre, a été la première victime de la guillotine. Entre 1793 et 1794, plusieurs milliers de condamnés sont décapités à Paris et dans toute la France, dont le roi déchu Louis XVI et sa femme, Marie Antoinette.
Endroit où est entreposé la guillotine, 60 rue de la Folie-Regnault, 11ème arrondissement, Paris.
Près de neuf exécutions sur dix ont été réalisées dans quatre pays : l'Iran, l'Égypte, l'Irak et l'Arabie saoudite. Selon le dernier rapport d'Amnesty international sur la peine de mort, publié le 21 avril 2021, au moins 483 personnes ont été exécutées dans 18 pays en 2020.
10 septembre 1977
Exécution d'Hamida Djandoubi, condamné à mort pour assassinat après tortures et barbarie, viol et violences avec préméditation. Il est le dernier criminel exécuté en France.
Le 9 octobre 1981, la peine de mort est abolie en France par l'adoption d'une loi. Pour les partisans de cette abolition, tel Robert Badinter, cette décision marque l'achèvement de nombreuses années de combat militant pour la suppression de la peine capitale.
Guillotin (sans lien de parenté avec lui), est exécuté par la guillotine. Joseph Ignace Guillotin est en réalité mort chez lui, de causes naturelles (anthrax à l'épaule gauche), le 26 mars 1814.
Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l'Assemblée nationale adopte, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice.
Contrairement à une idée répandue, ce n'est pas Christian Ranucci mais Hamida Djandoubi, guillotiné le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille, qui est la dernière personne à avoir subi la peine de mort en France.
Ses avocats, Émile Pollak et Jean Goudareau, ne peuvent lui éviter d'être condamné à mort, le 25 février 1977 , par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône pour « assassinat après tortures et barbarie, viol et violences avec préméditation ».
Marcel Chevalier, le dernier bourreau de France.
Le 21 décembre 2021, le Premier ministre Fumio Kishida a ordonné la première exécution de son mandat. La pendaison de Tomohiro Kato le 26 juillet 2022 est la deuxième exécution réalisée depuis que Fumio Kishida a pris ses fonctions en octobre 2021.
La perpétuité incompressible est la peine de prison la plus lourde qui existe dans le droit français. Il s'agit d'une peine de réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté illimitée, sans aménagement de peine possible.
Le premier pays du monde qui abolit la peine de mort est le grand-duché de Toscane en 1786. Il est suivi par le royaume de Tahiti, en 1824, quand son assemblée législative abolit cette peine, commuée en bannissement.
La peine de mort est formellement abolie par le Tynwald (le Parlement de l'ile) en 1993. Cinq personnes sont condamnées à mort pour meurtre entre 1973 et 1992, mais toutes les sentences sont commuées en prison à vie.
La Chine demeure le pays qui procède au plus grand nombre d'exécutions. Toutefois, il s'avère impossible d'obtenir des chiffres précis sur l'application de la peine capitale dans ce pays, ces données étant classées secret d'État.
L'Iran est le deuxième pays au monde après la Chine à recourir le plus à la peine capitale ; en 2020, 246 personnes y avaient été exécutées, selon Amnesty International. La dernière exécution publique a eu lieu en juin 2009, selon l'organisation iranienne des droits de l'homme. 1.
Avant 1981, la peine capitale pouvait être exécutée selon deux modes : la fusillade et la décapitation. La guillotine est née avec la Révolution française. Au fil du temps, elle a toutefois été de moins en moins utilisée, les exécutions devenant plus rares. La dernière décapitation a eu lieu le 10 septembre 1977.
Après que le roi et la reine aient été guillotinés par les révolutionnaires, les deux enfants survivants, Louis-Charles et Marie-Thérèse-Charlotte, restent en prison.
À 10 h 22 le bourreau Charles-Henri Sanson actionne le couperet. Gros, un assesseur du bourreau, saisit la tête sanguinolente et la présente au peuple. Certains auteurs prétendent au contraire que la tête fut prise par Henri Sanson, le fils du bourreau.
Il y a quarante ans, le 9 octobre 1981, la loi portant abolition de la peine de mort était promulguée par François Mitterrand, après le vote du texte par les députés et les sénateurs.