L'étymologie du mot « chocolatine » reste incertaine, et plusieurs hypothèses ont été formulées. Une première serait que ce terme proviendrait de l'allemand « Schokoladeen croissant » (avec un -d se prononçant -t) en raison de l'origine autrichienne de ses créateurs.
Étymologie. (1790) La forme est attestée une toute première fois dans un nom d'enseigne « Le café de la chocolatine » à Bordeaux, sans qu'on sache ce que désigne le mot. La première attestation d'usage avec un sens clair se trouve dans un article de Constance Aubert dans le journal L'Illustration.
“Les boulangers qui vendaient cette viennoiserie l'ont rebaptisée pain au chocolat pour qu'un lien soit fait avec leur métier. Ils ont également décidé de la renommer ainsi car elle se consommait au goûter et à cette heure-là, les gens mangeaient du pain avec un bout de chocolat”, dit le boulanger toulousain.
Si vous entrez dans une boulangerie toulousaine pour acheter votre traditionnel pain au chocolat, demandez une « chocolatine ». Oui, c'est ainsi que les habitants de la Ville rose (et du Sud-Ouest en général) nomment cette viennoiserie au chocolat.
En effet, les croissants fourrés au chocolat s'y vendaient sous le nom de Schokoladencroissant, nom que les Français auraient petit à petit déformé en Schokoladen puis finalement en… chocolatine.
Le « pain au chocolat » ou « chocolatine » est une viennoiserie imaginée par les Autrichiens August Zang et Ernest Schwarzer. C'est en fait une version au chocolat du croissant issue des premiers croissants qu'ils vendaient entre 1837 et 1839 dans leur Boulangerie viennoise à Paris.
« Chocolatine » est réservé aux régions bordelaises et toulousaines. En Belgique, on emploie plus volontiers le mot « Couque au chocolat », mais « pain au chocolat » est aussi connu, alors que « chocolatine » est très marginal.
En Corse c'est Ni Chocolatine, Ni pain au chocolat.
À Marseille, comme dans une grande partie du pays, le pain au chocolat est roi. Mais attention, dans le sud-ouest, si vous vous y rendez, notre meilleur ami du petit déjeuner se dit "chocolatine".
Pour dire bonjour en occitan, vous avez adieu ou adieu-siatz.
Autrement dit : à Paris, faites comme les Parisiens et dites « pain au chocolat » ; et à Toulouse faites comme les Toulousains en disant « chocolatine » !
À cette adresse, le «schokoladencroissant» était un croissant fourré au chocolat. Les Français, entendant «schokoladen», auraient alors traduit le mot en «chocolatine». Au XXe siècle, tandis que les pâtissiers français fabriquèrent ces viennoiseries à leur manière, le terme s'évanouit peu à peu.
Dans le Nord aussi, on y apporte une petite spécificité : on dit « petit pain au chocolat », voire « couque au chocolat », aussi répandu en Belgique. A l'Est, une petite zone frontalière évoque ainsi le « croissant au chocolat ».
L'histoire du chocolat remonte à 4 000 ans, dans l'antique Méso-Amérique qui incluait entre autres le Mexique d'aujourd'hui, où les premiers cacaoyers ont été trouvés. La civilisation Olmèque, l'une des plus anciennes d'Amérique latine, a été la première à transformer le cacao en chocolat.
Une chocolatine est un terme employé au Canada et dans certaines régions françaises pour désigner une pâtisserie fourrée au chocolat. C'est en fait une pâte feuilletée contenant deux barres de chocolat. En France, on parle plutôt de pain au chocolat.
En Bigorre, Sébastien Lagrue est auréolé du premier titre de champion décerné en 2019. Depuis la boulangerie-pâtisserie familiale attire beaucoup de personnes désireuses de savourer le fruit d'un tour de main exceptionnel et d'ingrédients uniques.
Pourquoi en Belgique un pain au chocolat est appelé une couque ?
Certes, les locuteurs utilisant « pain au chocolat » sont plus nombreux, en raison de l'uniformisation de la langue, mais le mot « chocolatine » est plus ancien. Si l'on ajoute que le pain au chocolat n'a, au demeurant, rien à voir avec la composition de la viennoiserie, c'est la chocolatine qui gagne le match.
A Marseille, le pain appelé presque partout flûte estt nommé restaurant.
basgi. fr Contact effectué avec les lèvres en signe d'amour ou d'affection.
En corse embrasser signifie : basgià (nous avons trouvé des traductions 1).
Les traductions de bise en corse, entre autres, sont : basgiu (nous avons trouvé des traductions de 1).
Autre enseignement de ce sondage, la répartition régionale apparait clairement dans le sondage : 63% des Aquitains disent chocolatine, tout comme 47% des Occitans, alors que plus de 90% du reste des Français s'en tiennent à l'appellation pain au chocolat.
Pourquoi dit-on chocolatine alors ? Ces pâtisseries viennoises sont à l'époque faites à base de pâte à brioche et de chocolat.
On dit "Pain au chocolat", et non "chocolatine" qui fait nom de goûter pour enfant... Qui appelle un "Pain aux raisins" une "raisintine" ? ? Personne. Montpelliérain de naissance, jamais dit chocolatine mais toujours pain au chocolat.