Effets du stress chronique sur la santé Hypertension, nervosité, fatigue, dépression… L'état de stress n'est pas une maladie en soi mais lorsqu'il est intense et qu'il dure, il peut avoir des effets graves sur la santé physique et mentale des travailleurs concernés.
Signes et symptômes du stress
Mentalement, les signes peuvent s'apparenter à un abus de pensées, à un état d'inquiétude constant, à des difficultés de concentration ou encore à des difficultés de prendre des décisions et à faire des choix.
- Le cerveau et en particulier l'hypothalamus. - Des glandes hormonales comme l'hypophyse et les glandes surrénales.
Lors d'un stress important, ou à l'occasion de plusieurs situations stressantes, le cerveau se remplit de trois hormones : l'adrénaline, de noradrénaline et de cortisol. Ces trois hormones jouent un rôle important sur notre humeur et le bien-être qui en découle.
Chacun d'entre nous réagit différemment lorsque confronté à une situation nouvelle ou demandante. On peut classer les signes de stress en quatre grandes catégories : les réactions physiologiques, cognitives, émotionnelles et comportementales.
Stress aigu : phase de résistance
Si la situation stressante persiste, le cerveau ordonne aux glandes surrénales la libération de glucocorticoïdes (cortisol), qui ont le pouvoir d'augmenter le taux de sucre dans le sang.
Le stress devient négatif quand il se répète. On parle alors de stress chronique qui se révèle pathologique quand il entraîne des symptômes psychosomatiques comme l'anxiété, des troubles du sommeil, l'asthénie, des migraines, des troubles cardio-vasculaires, des douleurs abdominales ou articulaires, etc.”
La réponse au stress se déroule en 3 phases : l'alarme, la résistance et l'épuisement. 3 zones du cerveau sont impliquées dans la réponse au stress : l'amygdale, l'hippocampe et le cortex préfrontal.
Rester à la maison a des conséquences négatives sur notre bien-être psycho-physique. Selon une étude publiée dans la revue "Current Biology", cette habitude peut entraîner une augmentation du risque d'anxiété et d'insomnie.
Le stress provoque très souvent des douleurs musculaires et articulaires. Les maux de ventre sont aussi très fréquents. Le stress peut également entraîner des symptômes neurologiques ou, autrement dit, des maux de tête (migraines, céphalées de tension).
Les exercices de respiration comme la cohérence cardiaque sont fortement conseillés pour mieux gérer son stress et faire baisser sa tension. Pour lutter contre le stress chronique, il est aussi possible de pratiquer différents sports. Une activité physique intense, comme la course, permet d'évacuer toutes les tensions.
Si la situation génératrice de stress se prolonge, le corps entre alors en phase de résistance, et génère de nouvelles hormones, dont le cortisol, qui augmentent le taux de sucre dans le sang, de façon à apporter de l'énergie aux muscles et au cerveau.
A long terme, le stress chronique peut conduire à des maladies graves, telles que des troubles cardiovasculaires, l'arythmie cardiaque, l'infarctus, le diabète, les ulcères d'estomac, la dépression ou l'anxiété.
Le stress a des effets physiques : le souffle coupé, le cœur qui bat plus vite, la pression artérielle qui augmente. Il y a deux types de stress : le stress aigüe et le stress chronique. Le stress aiguë est normal, il survient quand un événement imprévu arrive.
Les troubles anxieux constituent une maladie psychique fréquente qui s'exprime sous diverses formes (anxiété généralisée, phobies, trouble panique...) et perturbe fortement la vie quotidienne. De nombreux facteurs psychologiques, biologiques et environnementaux peuvent favoriser leur survenue.
Le stress s'apparente alors à une relation de cause à effet : quelque chose se produit dans l'environnement et cela génère du stress. L'anxiété est une vague et parfois intense sensation de danger et de malaise. La personne anticipe de façon négative un évènement qui pourrait survenir dans le futur.
Ainsi les personnalités anxieuses sont dans l'anticipation constante : « que va-t-il se passer ensuite ? ». Ces personnes ont tendance à toujours penser que le pire est probable ou du moins plausible et s'entourent alors d'un maximum de précaution pour éviter les difficultés auxquelles elles ont songé.
Le rapport historique de 2012 en pédiatrie qui a donné son nom au stress toxique le dit ainsi: lorsque les régulateurs biologiques de la réponse au stress du corps sont trop taxés ou autrement déséquilibrés, cela «peut entraîner un effet chronique d'usure sur plusieurs systèmes d'organes , y compris le cerveau.
Après un stress, on dit que l'émotion retombe. Il y a alors perte de tout contrôle émotionnel (possible pleurs, pulsions...). Il est alors impossible de se mobiliser pour agir. Si le stress perdure encore et si personne n'est en soutient une perte de confiance en soi peut subvenir.