Les effets de la mauvaise qualité du logement et de sa suroccupation sur la santé mentale, l'anxiété, la dépression, l'agressivité ont été scientifiquement démontrés. Le mal logement a aussi un impact majeur sur la santé physique en favorisant la propagation des maladies infectieuses.
L'habitat, lorsqu'il est insalubre, peut provoquer ou accentuer de nombreuses pathologies, selon l'état du logement et l'utilisation qui en est faite : saturnisme lié aux peintures au plomb dégradées, maladies respiratoires liées à l'humidité et au manque d'aération, maladies infectieuses favorisées par des équipements ...
Des facteurs comme l'humidité, la température ou la qualité du logement, l'agencement de l'espace, les nuisances sonores peuvent également avoir un effet négatif sur la santé. Cet effet peut se traduire par des infections diverses, des accidents domestiques ou avoir pour conséquence des abus de médicaments.
Le mal-logement, cause de l'isolement
En effet, face au mauvais état, à l'étroitesse ou à l'insalubrité de leur habitation, nombre d'entre elles font part d'un sentiment de honte à l'idée de montrer leur logement à leur proches et se résignent à ne plus recevoir chez elles, selon la Fondation Abbé Pierre.
Ainsi conçu, le logement a un rôle fondamental pour la survie de l'homme, son aptitude au travail, la sécurité de la société et sa cohésion. Toutefois, les politiques en santé mentale ont longtemps sous-estimé l'importance pour les ex-patients psychiatriques d'avoir un logement décent et adapté.
Les effets de la mauvaise qualité du logement et de sa suroccupation sur la santé mentale, l'anxiété, la dépression, l'agressivité ont été scientifiquement démontrés. Le mal logement a aussi un impact majeur sur la santé physique en favorisant la propagation des maladies infectieuses.
Le mal-logement regroupe les situations de logement qui ne répondent pas aux normes minimum d'une société donnée, ou dans lesquelles la personne ne maîtrise, elle-même, pas la durée de son hébergement.
« Quand on est malade, on reste à la maison, mais quand c'est le logement qui rend malade ? » C'est avec ce slogan, utilisé dans sa campagne de sensibilisation de 2007, que la Fondation Abbé-Pierre (FAP) interpellait pour la première fois le grand public sur les conséquences du mal-logement sur la santé.
Ce sont d'abord les ménages pauvres qui sont concernés car ils ne trouvent plus à se loger. Leurs ressources, provenant partiellement du travail, mais aussi des prestations sociales, sont insuffisantes pour leur permettre d'accéder à un autre logement que dans le parc social, surtout s'ils vivent en milieu urbain.
Au total, ce sont 4 millions de personnes qui souffrent de mal-logement ou d'absence de logement personnel. Jeunes diplômés, personnes âgées ou migrants… Aucune population n'est épargnée par la problématique.
Pour les pathologies cardiovasculaires, environ 40 % du fardeau est dû à des facteurs d'environnement. La qualité de l'air extérieur et intérieur, la qualité de l'eau, l'hygiène des mains, le manque d'assainissement sont les principaux facteurs d'environnement qui altèrent la santé [6]
En effet, les conséquences de la dégradation de l'environnement sur notre santé ne sont pas anodines : perturbation de la croissance, maladies respiratoires et cardio-vasculaires, baisse de la qualité de vie, stress, allergies…
Si certaines aident atténuer et soulager les symptômes, d'autres permettent de guérir les malades. Aussi, en préservant l'environnement, on préserve également notre santé et celui des autres. Ensuite, la préservation de l'environnement permet aussi de garantir une bonne alimentation pour la population humaine.
Les destructions des ordures ménagères et autres déchets à l'aide d'incinérateur individuel ou d'immeuble sont interdites ». Ces odeurs et fumées ont des conséquences sur la santé très élevées (les troubles respiratoires, les troubles nerveux, la détérioration du système immunitaire, le pouvoir cancérigène, etc.).
Pour une bonne hygiène de l'habitat, il est en outre essentiel d'éliminer rapidement les déchets alimentaires. Ceux-ci favorisent en effet la prolifération de moisissures et de bactéries, attirant les fourmis ou les blattes.
Mais le mal-logement a aussi d'autres conséquences : il contribue notamment à la dégradation de l'état de santé et constitue un facteur négatif pour l'accès à l'emploi ou le retour à l'emploi.
La part de la population confrontée à des difficultés de logement de façon ponctuelle (c'est-à-dire au moins une année en 2014 ou en 2017) atteint 28 % (figure 3). Pour plus d'un tiers d'entre elles (10 % des personnes), ces difficultés se manifestent de façon durable, c'est-à-dire en 2014 comme en 2017.
Les toxines provenant du plancher, des tapis, des téléviseurs et les ameublements pelucheux contribuent tous à la pollution de l'air ambiant et peuvent vous rendre malade.
Un logement est considéré insalubre lorsqu'il est dangereux ou qu'il présente un risque pour la santé ou la sécurité physique de ses occupants, ou pour celle des voisins, du fait de son état ou de ses conditions d'occupation.
Le préavis est de 1 mois. Vous devez indiquer dans le congé que le logement est situé en zone tendue et en fournir la preuve. Pour cela, vous devez fournir une copie du décret listant les communes en zone tendue et surligner le nom de la commune concernée dans le tableau qui figure en annexe du décret.
Contexte et enjeux
La politique en matière de logement social vise également à favoriser la mixité sociale dans les quartiers et à réduire les inégalités territoriales. Enfin, elle participe au logement ou au relogement de personnes en situation d'hébergement ou de grande précarité.