La spécialiste préfère donc transformer la question d'Antoine en : "Où a-t-on le plus de bactéries dans le corps ?" La réponse est bien évidemment sans appel : "C'est dans l'intestin, c'est dans tout ce qu'on appelle le tractus gastro-intestinal.
Nous hébergeons des microorganismes au niveau de la peau (microbiote cutané), dans la bouche (microbiote bucco-dentaire), dans les organes génitaux (microbiote vaginal) et dans l'intestin (microbiote intestinal). Nous concevons aisément d'avoir des bactéries dans des zones de contact avec l'extérieur (peau, bouche).
Saviez-vous que votre nombril est la partie la plus sale du corps ? A cause de sa difficulté d'accès, il reste sale même après la douche, rappelle le site Reader's digest. A moins d'y mettre les doigts pour le nettoyer avec de l'eau chaude et du savon, évitez de toucher à votre nombril.
Bien que la flore normale se situe sur toutes les surfaces exposées à l'environnement (peau, yeux, nez, intestin grêle et côlon), la grande majorité des bactéries se situent principalement dans le gros intestin.
Le vagin se protège seul
En réalité, le vagin est un organe admirablement bien protégé par son microbiote. En effet, y vivent en harmonie de nombreuses bactéries bénéfiques.
A cet endroit, la sensibilité est de seulement 2mm. Puis viennent les paumes, le visage, les orteils et enfin la plante des pieds. A l'inverse, les cuisses et les épaules font partie des zones les moins sensibles.
Pour le simple confort physiologique, l'eau tiède est idéale. Mais si vous désirez resserrer votre orifice intime, une bonne douche à l'eau froide peut être très efficace. Alors que si vous cherchez plutôt à vous détendre et vous ouvrir, l'eau chaude est la plus recommandée.
Pour tuer des bactéries, notre système immunitaire utilise des « nanomachines » qui peuvent ouvrir des trous mortels dans leurs cibles.
Le diagnostic d'une infection bactérienne se fait surtout de façon clinique, c'est-à-dire par l'examen des symptômes et des signes cliniques. Par exemple, une fièvre élevée avec une gêne respiratoire, une toux, des expectorations purulentes signalent une bronchite aiguë suppurée.
Le microbiote intestinal est le plus « peuplé » d'entre eux, abritant 1012 à 1014 micro-organismes. Il est principalement localisé dans l'intestin grêle et le côlon, réparti entre la lumière du tube digestif et le biofilm protecteur formé par le mucus intestinal qui recouvre sa paroi intérieure.
Grand oublié du savonnage sous la douche, le nombril est pourtant un vrai nid à bactéries. Une mauvaise hygiène de cette zone peut ainsi entraîner des mauvaises odeurs voire, dans le pire des cas, une infection. De même, il faut penser à le sécher correctement, car l'humidité est favorable au développement des germes.
Avec quoi se laver le corps naturellement ? Avoir une hygiène irréprochable tout en chouchoutant sa peau, c'est possible. Le pain dermatologique est tout particulièrement recommandé. Sans savon, il contient des agents hydratants naturels comme le beurre de karité, l'huile de coco ou encore l'huile d'amande douce.
Pour cela, trempez le coton-tige dans de l'alcool ou du gel douche et frotter l'intérieur du nombril, mais pas trop énergiquement. Utilisez-en un autre trempé dans l'eau pour rincer puis un sec pour sécher. Autre astuce, on peut mettre un peu d'huile (celle que vous voulez) dans le nombril avant de prendre une douche.
Une étude publiée le mois dernier vient cependant réévaluer ce rapport à environ 1:1, en estimant le nombre de bactéries du corps humain à 3,8.1013, et le nombre de cellules humaines à 3,0.1013 (valeurs pour un homme de 70 kg et de 170 cm).
Ces chercheurs estiment que le nombre total de bactéries hébergées par un « homme de référence » (comprendre un être humain âgé de 20 à 30 ans, pesant 70 kg et mesurant 1,70 m) est de 3,9.1013, avec une marge d'erreur de 25%.
Il est classique de dire que l'homme est porteur d'un plus grand nombre de bactéries que de cellules. Le tube digestif du foetus est stérile, mais la colonisation bactérienne est si précoce et rapide que, dès la 48ème heure après la naissance, elle est quantitativement voisine de celle de l'adulte (Figure 2).
La bactérie, un staphylocoque blanc dont le nom savant est Staphylococcus epidermidis, est apparentée au staphylocoque doré (Staphylococcus aureus) résistant à l'antibiotique méticilline (le SARM) plus connu et plus mortel. La bactérie S. epidermidis est naturellement présente sur la peau.
La plupart des bactéries peuvent croître sur des surfaces non vivantes comme des comptoirs de cuisine ou des téléphones. Les bactéries ne sont pas toutes nuisibles : plusieurs sont même essentielles à votre santé. Lorsque des bactéries infectieuses contaminent le corps, on peut devenir malade.
2 réponses d'expert. Pour moi c'est le virus, car c'est un organisme plu simple qu'une bactérie et de ce fait il est capable de muter plus rapidement, et acquérir des propriétés de résistances aux défenses de notre organisme et aussi à des substances médicamenteuses.
Le sang arrive dans le foie afin d'être débarrassé d'un certain nombre de substances toxiques, qui sont neutralisées puis excrétées dans l'urine ou la bile.
Le rôle des macrophages est d'ingérer et tuer les micro-organismes.
Dans ce cas, les bactéries nocives peuvent être combattues par les antibiotiques. Ce sont souvent des molécules synthétiques qui vont détruire ou bloquer la croissance des bactéries. Ils agissent de manière spécifique sur celles-ci, en bloquant la synthèse de la paroi de la cellule ou en inhibant leur métabolisme.
L'hygiène intime se fait à la main, sans gant de toilette (nid à bactérie). Chez la femme, elle doit se limiter à la vulve et la région anale, et se faire d'avant en arrière. Inutile de pratiquer les douches vaginales, au risque de détruire la flore microbienne et de provoquer infections et mycoses.
La réponse de l'expert
Normalement, quand on a à la piscine, l'eau n'entre pas dans le vagin... sauf si le périnée est trop peu tonique. Ce serait bien d'en parler à votre gynécologue qui vous prescrira des séances de rééducation périnéale si c'est de cela dont il s'agit.
Le bout des doigts de la main arrive largement en tête ! C'est un médecin allemand nommé Ernst Weber qui l'a montré dès 1834, en mesurant la plus petite distance perçue entre deux points de stimulation sur différentes parties du corps à l'aide d'une sorte de compas. A cet endroit, la sensibilité est de seulement 2mm.