L'allitération est une figure de style qui consiste en la répétition d'une ou de plusieurs consonnes. Elle sert à créer différents effets comme reproduire ou évoquer un bruit associé à un élément, produire une musicalité, etc.
Allitérations et assonances : quel effet produit ? Ces figures de style ont principalement pour but de mimer de manière phonétique le signifié soit plus généralement, le sens du texte, l'idée évoquée par celui-ci. Il s'agit donc de mettre en évidence par les sons la teneur et les propos du texte.
Dans cette phrase issue des mémoires de Chateaubriand, la répétition de la consonne « m » , et de même la répétition de certains mots, donne encore plus de force au regret exprimé par l'auteur. Enfin, tout simplement l'allitération sert à donner plus d'harmonie à la phrase ou au vers, à renforcer les sonorités.
Le son consonne [R] se retrouve en effet dans les mots « grand », « bruit », « fracas », « Torrent », « horreur » (2 fois) et « trembler ». Le bruit fracassant du torrent est donc non seulement décrit par les mots du poème mais aussi reproduit par la sonorité de ces mots.
Par exemple, dans cet extrait de Phèdre, l'assonance repose sur la répétition de la voyelle « i » : Tout m'afflige et me nuit et conspire à me nuire. Selon Marcel de Grève, « l'assonance pourrait, dans ce sens, être considérée comme une rime imparfaite ou élémentaire.
→ Les allitérations en [v], [f] et [ʃ] imitent le souffle du vent. On parle là aussi d'harmonie imitative.
Souvent également, les sonorités produites cherchent à créer un effet pour illustrer ce dont parle l'auteur, et le présenter de façon plutôt positive (sons doux en [m], [n], [l]) ou négative (sons durs en [k], [p], [r]…). => allitération en [p] => son dur pour évoquer des plantes agressives.
Répétition d'une consonne ou d'un groupe de consonnes dans des mots qui se suivent, produisant un effet d'harmonie imitative ou suggestive (par exemple « De Ce Sacré Soleil dont je Suis deSCendue » [Racine]).
1. Répétition d'un même son vocalique dans une phrase (par opposition à allitération). 2. Rime réduite à l'identité de la dernière voyelle accentuée (exemple : sombre, tondre ; peintre, feindre ; âme, âge).
Il y a un enjambement et un rejet lorsque les mots qui complètent le sens d'un vers se trouvent au vers suivant. L'enjambement crée un effet d'allongement du vers.
L'allitération a une forte fonction d'harmonie imitative ; en ce sens elle peut être considérée comme un type d'onomatopée (voir le vers de Jean Racine). L'allitération est couramment utilisée en poésie, mais est également connue en prose, particulièrement pour des phrases courtes ou dans les romans poétiques.
L'allitération est la répétition d'un ou de plusieurs son-consonnes, c'est-à-dire des son émis par des consonnes, dans un groupe de mots.
20 consonnes écrites : B, C, D, F, G, H, J, K, L, M, N, P, Q, R, S, T, V, W, X, Z ; 18 consonnes phonétiques, ou contoïdes : b, d, g, v, z, ʒ, p, t, k, f, s, ʃ, m, n, ɲ, ŋ, ʁ, l ; 3 semi-consonnes phonétiques : j, ɥ, w.
LES SONORITES
– L'allitération : répétition de sons consonantiques identiques ou semblables (t/d, f/v, p/b). – L'assonance : répétition de sons vocaliques identiques ou comparables. Ex. : «Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue» (Racine).
L'allitération est la répétition d'un même son consonne. C'est à dire la répétition de son tel que « p », « k », « t », « m », « s », « f » etc. On considère qu'il y a répétition lorsque le son se fait entendre au moins 3 fois de façon relativement rapprochée.
Une figure de style est un procédé d'expression qui s'écarte de l'usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière et un caractère figuré au propos.
anaphore
Reprise du même mot au début de phrases successives. (Exemple : Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire, / Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire [Corneille].)
L'allitération est la répétition d'un même son-consonne, ou de plusieurs sons-consonnes produisant le même effet sonore (par exemple s, z, f, produisant un effet de souffle ou de bruissement). Exemple : “Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?” Ici on trouve une allitération en r.
Caractère particulier des sons d'une langue, d'un mot, d'une phrase, notamment choisis pour leur expressivité en littérature, en poésie. Synon. harmonie. Sonorité d'un mot, d'une rime, d'une phrase, d'un vers.
Hiatus (linguistique) — Wikipédia.
Une strophe formée de deux vers est appelée distique. Une strophe formée de trois vers est appelée tercet. Une strophe formée de quatre vers est appelée quatrain. Une strophe formée de cinq vers est appelée quintil.
Longueur du vers.
Le vers canonique est l'alexandrin, le vers de douze syllabes. C`est le vers de la tragédie et de la poésie sérieuse. Le vers de 10 syllabes s`appelle le décasyllabe. 8 syllabes s`appelle l`octosyllabe.
Le haïku (俳句) est une forme japonaise de poésie permettant de noter les émotions, le moment qui passe et qui émerveille ou qui étonne. C'est une forme très concise, dix-sept temps en japonais (onji), en 3 vers (5-7-5), un nombre restreint dans d'autres langues (l'anglais s'accommode de 3-5-3).
* Le rejet est une discordance par retard. L'effet produit est en général une mise en relief, avec souvent un effet de surprise. Un élément bref au début d'un vers se rattache grammaticalement au vers précédent. Un élément bref au début du second hémistiche se rattache grammaticalement à l'hémistiche précédent.