Les vers de terre ont, eux, l'avantage d'être visibles ce qui n'est pas le cas des champignons ni des bactéries ! En creusant leurs galeries ils permettent une bonne aération du sol, une circulation de l'eau optimale et un meilleur développement des racines dans cette terre ameublie : leur rôle est essentiel.
Les vers de terre sont capables de modifier la porosité du sol à différentes échelles, de la micro à la macroporosité du sol. Les vers de terre participe à la création de microporosité (inférieur 0,006 mm de diamètre) du sol dans leurs turricules et ainsi améliorent la rétention en eau dans le sol.
Les vers de terre contribuent à limiter l'érosion des sols
Par le travail d'aération des sols, les vers de terre y contribuent. Par ailleurs, ceux-ci agissent sur la structure même du sol, que ce soit au niveau de la granulométrie ou de ses propriétés chimiques.
Un lombricide est un pesticide, de la famille des biocides, permettant de détruire les vers de terre (lombrics). Lombricide est aussi le nom donné à une famille taxonomique (celle des vers de terre).
Les gros vers de terre, enfin, dits acéniques sont les lombrics. Ascenseurs très actifs, ils ingèrent en surface, la nuit, les débris végétaux et la terre qu'ils redistribuent en profondeur tout au long de leurs galeries verticales.
Il faut quelques semaines à plusieurs mois, selon l'espèce, pour que les jeunes vers de terre éclosent. Le ver de terre Lumbricus terrestris (le fameux lombric commun) s'accouple une fois par année en formant 5 à 10 cocons contenant chacun 1 œuf. Ils peuvent vivre entre 4 et 8 ans !
Ils existent 3 grandes classes de vers de terre : les épigés qui vivent dans les premiers centimètres du sol, les endogés qui vivent en profondeur et les anéciques qui se déplacent de la surface jusqu'en profondeur.
L'alimentation des vers de terre est principalement constituée de végétaux en décomposition (herbes, feuilles, débris végétaux), riches en cellulose, mais aussi de bactéries et champignons, .
Les vers ne dorment jamais. Les vers de terre n'ont pas d'yeux. Les œufs de vers de terre peuvent survivre dans des conditions climatiques très difficiles pendant de très longues périodes, hibernant quand toutes les conditions sont réunies.
Le ver de terre vit dans le sol et se déplace en creusant de petites galeries. Lorsqu'il pleut, ces chemins de terre se remplissent d'eau et le petit être doit alors trouver de l'oxygène pour ne pas se noyer. C'est pour cela que le vers de terre remonte à la surface pour respirer.
Avec l'abaissement des températures hivernales, les vers de terre s'enfouissent dans les profondeurs du sol pour se protéger du froid. Ils hibernent quand la température approche le point de congélation. A la surface du sol, le lombric gèle et meurt.
Les vers de terre sont hermaphrodites et leur reproduction est généralement sexuée. Deux individus adultes s'échangent leurs spermatozoïdes et après quelques jours, le clitellum sécrète un cocon de mucus qui sort au niveau de la tête, entraînant avec lui les spermatozoïdes et les œufs qui vont se féconder.
Gravement menacés par l'épandage de pesticides et l'agriculture intensive, les vers de terre subissent un fort déclin. Pourtant, ces drôles de bestioles jouent un rôle absolument essentiel : sans eux, nos sols meurent. Et notre nourriture avec.
– Mettre à profit leurs galeries pour remplacer le travail du sol, optimiser l'irrigation et favoriser la prospection des racines ; – Les nourrir en amenant de la cellulose ; – Ramener au sol les matières vertes produites au jardin ; – Mettre à profit leurs déjections pour optimiser la fertilisation des cultures.
- Les vers de terre peuvent aussi respirer dans l'eau. Mais ils fuient tout de même par peur de l'asphyxie, car l'eau de pluie tiède contient une faible proportion d'oxygène ».
Les vers de terre perdent leur azote régulièrement sous forme d'ammoniac (urine) et cet azote perdu par les vers de terre passent très vite dans les plantes à faible dose du fait de la proximité des racines et des galeries.
Anatomie du ver de terre : généralités
Le ver de terre n'a ni yeux ni dents, mais possède en revanche quatre cœurs et trois paires de reins ! Il respire à travers la peau. Son corps est constitué d'anneaux successifs nommés segments, tous entourés d'une musculature longitudinale et d'une musculature circulaire.
Le ver possède 4 cœurs et 3 paires de reins ! Le ver de terre ne possédant pas d'yeux, il se repère au moyen d'organes sensibles à la lumière. Son corps est formé de segments. C'est-à-dire de petits anneaux qui entourent toute la longueur du corps.
Parfois appelés vers de compost, on les reconnaît facilement à leurs anneaux très distincts et leur couleur rougeâtre. Ils sont fins et petits, vivent en surfaces dans les premiers centimètres du sol mais surtout en forêt, dans la litière, dans les excréments d'herbivores ou bien dans les tas de déchets organiques.
Les vers de terre se conservent assez longtemps pourvu que la terre soit suffisamment humide mais pas mouillée, et nourricière. Pour cela, mettez dans un gros seau de type seau à choucroute une moitié de terre puis des feuilles mortes ou des morceaux de carton de livraison que vous aurez humidifié.
Les vers adorent les cartons, belle source de cellulose se décomposant facilement. Autre solution pour attirer les vers de terre chez vous, le semis d'engrais vert. Lupin, avoine, moutarde, féverole, vesce, phacélie, trèfle, luzerne... Vous avez le choix selon les saisons et l'emploi que vous voulez en faire !
La nourriture préférée des vers de terre est la cellulose. Déposez à la surface du sol : feuilles mortes, tontes de gazon, épluchures de cuisine, mauvaises herbes... . Si vous manquez de matière première, des cartons (bruns, sans scotch, sans inscriptions) feront l'affaire, c'est pratiquement de la cellulose pure !
Il y a une science du ver de terre, la géodrilologie, eh oui !
Le lombric se déplace grâce à la contraction de nombreux muscles contenus dans chaque anneau. Il rampe : c'est le rampement. Ce mode de déplacement est à différencier de la reptation qui correspond à l'ondulation du corps de certains vertébrés. Il s'accroche aux aspérités du sol par les soies de la face ventrale.