L'hémostase regroupe l'ensemble des phénomènes naturels qui permettent l'arrêt du saignement en cas de blessure, de choc ou d'intervention chirurgicale.
L'Hémostase est l'ensemble des phénomènes physiologiques qui concourent à la prévention et à l'arrêt des saignements. Elle participe à la réparation de la brèche vasculaire et d'une façon générale, elle assure le maintien de l'intégrité des vaisseaux.
l'hémostase primaire avec la formation du clou plaquettaire ; l'hémostase secondaire ou coagulation proprement dite aboutissant à la formation du caillot de fibrine insoluble ; la fibrinolyse qui concerne la dissolution du caillot.
L'hémostase primaire se produit de la manière suivante; les plaquettes se lient au collagène se trouvant sur les parois vasculaires. Elles sont exposées de manière à former un amas, le clou plaquettaire de Hayem (Georges Hayem) : l'agrégation plaquettaire provoque l'adhésion des plaquettes entre-elles.
L'hémostase est le moyen utilisé par l'organisme pour interrompre le saignement lorsqu'un vaisseau est lésé. L'hémostase comprend la coagulation du sang. Une coagulation insuffisante peut entraîner un saignement excessif après une blessure mineure.
On distingue classiquement trois périodes interdépendantes: tout d'abord l'hémostase primaire puis l'étape de la coagulation plasmatique qui permettent l'arrêt du saignement. La troisième étape, la fibrinolyse, permet de dissoudre le caillot une fois qu'il a rempli son rôle et de restaurer l'intégrité du vaisseau.
1. Transformation du sang liquide en gel semi-solide. 2. Formation du gel de caséine lors du caillage du lait.
Tube citrate : l'échantillon, conservé à température ambiante, doit être centrifugé et l'analyse réalisée dans les 2 h qui suivent le prélèvement.
L'hémophilie est une maladie génétique qui se traduit par l'impossibilité du sang à coaguler correctement.
Les propriétés moléculaires de la fibrine lui confèrent un rôle important dans l'hémostase qui dépasse celui d'un simple produit final inerte de la coagulation. En effet la fibrine régule l'activité de la thrombine et du facteur XIII et sa propre destruction ou fibrinolyse.
Les troubles de la coagulation surviennent lorsque l'organisme n'est pas en mesure de fabriquer une quantité suffisante de protéines nécessaires pour aider à la formation du caillot sanguin et arrêter ainsi le saignement. Ces protéines sont appelées « facteurs de coagulation ».
Les facteurs de coagulation sont des protéines présentes dans le sang indispensables au processus d'hémostase, ce dernier permettant de stopper les saignements, arrêter les hémorragies en cas de lésions vasculaires et rééquilibrer le flux sanguin en cas de thrombose.
La coagulation débute presque instantanément après une brèche au niveau de la paroi endothéliale des vaisseaux sanguins. L'exposition du sang au facteur tissulaire initie des changements au niveau des plaquettes et du fibrinogène et enclenche une séquence d'activation, en série, des facteurs de la coagulation.
Protéine insoluble dérivée du fibrinogène (protéine plasmatique soluble) qui apparaît lors de la coagulation du sang. (Constituant du caillot du sang, elle enserre les cellules sanguines dans un réseau.)
La coagulation du lait par la présure comprend deux phases: une phase enzymatique, au cours de laquelle la chymosine dégrade la caséine K de façon spécifique, et une phase de coagulation, qui correspond à la formation du gel par agrégation des micelles modifiées.
Un TP élevé est synonyme de risque de formation de caillot de sang, principalement dans les veines : phlébite, embolie pulmonaire... Comme souvent dans ce genre de maladies, on distingue des formes congénitales et acquises.
Les traitements anticoagulants (également appelés « fluidifiants du sang ») visent à empêcher la formation de caillots dans les vaisseaux sanguins (la thrombose) afin de prévenir des maladies graves où ces caillots migrent et bouchent de petits vaisseaux, par exemple dans les poumons (embolie pulmonaire) ou le cerveau ...
Ces différentes étapes (adhésion, activation, sécrétion, agrégation) sont en fait simultanées, étroitement régulées et intriquées avec la formation de fibrine par la coagulation plasmatique, permettant une réponse rapide et adaptée à toute agression vasculaire.
Les brins de fibrine s'entrecroisent et forment une sorte de filet qui piège d'autres globules et arrête le saignement. Un caillot se forme ainsi progressivement. Il empêche l'écoulement de sang.
Si la prescription d'un AVK est envisagée, un AVK de la famille des coumariniques (warfarine ou acénocoumarol) doit être privilégiée, en notant que la warfarine est l'AVK le mieux évalué.
Les traitements utérotoniques disponibles comprennent l'oxytocine, la carbétocine, l'ergométrine, le misoprostol, les prostaglandines injectables et des combinaisons de ces médicaments, qui diffèrent en termes d'efficacité et d'effets secondaires.
Les résultats du TP sont exprimés en pourcentage et la valeur normale du TP est supérieure à 70 %. L'INR normal est, pour sa part, compris entre 1 et 1,30. Mots clés : Temps de prothrombine.