En affaires, l'éthique détermine la meilleure ligne d'action qui reflète ces valeurs morales. Une petite entreprise doit établir un code de conduite éthique et mettre en œuvre un programme qui favorise l'adhésion au code.
L'éthique intervient de façon positive sur toutes les dimensions du management : gestion des objectifs, aide à l'analyse/décisions, résolution des conflits, intégration du point de vue des différents acteurs, responsabilisation, réduction des coûts, culture d'entreprise...
La mise en place d'une éthique d'entreprise s'inscrit sur le long terme. Son coût peut être élevé mais bien moins que celui d'une controverse (coût juridique, perte de CA, décrédibilisation…). Ne misez pas sur une démarche de façade, optez pour des valeurs vraies représentant votre engagement !
C'est une discipline philosophique pratique (action) et normative (règles) dans un milieu naturel et humain. Elle se donne pour but d'indiquer comment les êtres humains doivent se comporter, agir et être, entre eux et envers ce qui les entoure.
L'objectif de l'éthique, c'est le respect, la protection, la promotion de la personne humaine : non seulement des personnes concrètes, existantes, mais encore de la personne, de ce qui en constitue la nature, les éléments, la valeur, la dignité.
D'autres avantages sont à souligner : Fierté d'appartenance et solidarité pour les collaborateurs internes ; Crédibilité, pérennité et culture d'entreprise pour la structure ; Confiance de la part des parties externes.
Qu'il s'agisse des limites écologiques, démographiques, économiques, ou des limites qui sont induites par diverses formes d'inégalité ; ou encore des limites intérieures ou biologiques, celles des interventions dans le corps humain, le recours à une réflexion éthique, propre à fonder la légitimité des actions, apparaît ...
Les principaux sont l'éthique appliquée, l'éthique normative et la méta-éthique (ou éthique fondamentale). L'éthique normative et la méta-éthique appartiennent à la philosophie et s'intéressent aux fondements de la morale. On les regroupe donc sous l'expression « philosophie morale ».
L'éthique traduit les systèmes moraux se rapportant aux intentions et aux règles de l'action humaine. Elle oriente ainsi la conduite des individus en société à travers certaines valeurs fondamentales : la loyauté, l'honnêteté, le courage, la diligence, la justice, la responsabilité et le respect.
L'éthique sociale invite donc les individus à dépasser ce modèle de l'autre-objet et à assumer leurs responsabilités personnelles en vue d'un mieux-être sociétal et environnemental, c'est-à-dire à pratiquer la meilleure justice possible à l'égard des autres et à l'égard de la nature.
S'il fallait se résumer, l'éthique d'entreprise peut se définir comme l'ensemble des règles qui régissent les comportements de la société en tant que personne morale, et qui influent sur l'impact social et sociétal de ses activités.
Ensemble de principes moraux. Synonyme : morale, moralité.
L'éthique chez les Anciens
Les premiers à l'étudier furent les Présocratiques, puis surtout Socrate, qui peut être considéré comme le premier philosophe de l'éthique. Platon est le penseur de l'Idée du Bien, en tant que lumière et possibilité d'accès à la connaissance.
Définie comme l'ensemble des règles ou devoirs qui gèrent la conduite à tenir pour les membres d'une profession ou pour les individus chargés d'une fonction, la déontologie constitue le socle commun des valeurs d'une profession.
Par exemple, le christianisme propose un ensemble de valeurs (la charité, le pardon) et de principes (« Aime ton prochain comme toi-même ») devant guider l'agir humain. Pour y référer, on parle de la « morale chrétienne ». L'éthique, quant à elle, n'est pas un ensemble de valeurs ni de principes en particulier.
L'origine. Le mot éthique vient d'un mot grec signifiant « qui concerne la morale, les mœurs ». C'est donc sans surprise qu'éthique a désigné initialement, en philosophie, la science de la morale.
On se trouve alors vraisemblablement face à un problème éthique où la pesée des différentes valeurs diffère d'une personne à l'autre. D'autres fois, face à certains choix que le patient ou le professionnel doit prendre, il ressent une sorte d'incertitude ou d'inconfort, que l'on pourrait qualifier d'inconfort moral.
Tirée du mot grec « ethos » qui signifie « manière de vivre », l'éthique est une branche de la philosophie qui s'intéresse aux comportements humains et, plus précisément, à la conduite des individus en société.
Ne pas respecter la morale.
L'éthique personnelle fait référence à la morale personnelle et au code de conduite d'une personne. Dès le début de la compréhension d'une personne, cette éthique est inculquée à l'individu par ses parents, sa famille et ses amis. Sans aucune éthique personnelle, la vie de l'être humain est incomplète et superficielle.
Éthique et morale
Dans un sens « ordinaire», le terme éthique est synonyme de morale, et désigne une pratique ayant pour objectif de déterminer une manière conforme de vivre dans un habitat en correspondant aux fins ou aux rôles de la vie de l'être humain (exemple : recherche du bonheur ou de la vertu).
L'éthique est liée à l'étude du bien fondée des valeurs morales qui guident le comportement humain dans la société, tandis que la morale est liée aux coutumes, normes, tabous et aux accords établis par chaque société.
La réflexion éthique invite à explorer une diversité d'options, de choix, d'actions à entreprendre dans une situation. Ce processus de réflexion suscite la créativité, cherche d'autres solutions que celles qui apparaissent d'emblée, tente de prendre en compte une variété de points de vue.