Elle permet au rein de réabsorber le sodium et d'éliminer le potassium. L'aldostérone agit principalement sur les cellules du tubule distal du néphron (unité fonctionnelle du rein). Stimulées par cette hormone, celles-ci réabsorbent le sodium.
Des taux élevés d'aldostérone peuvent provoquer une hypertension artérielle et une diminution des taux de potassium. Ces taux de potassium plus faibles peuvent provoquer une faiblesse, des picotements, des spasmes musculaires et des épisodes de paralysie temporaire.
L'aldostérone est une hormone minéralocorticoïde sécrétée par la zone glomérulée du cortex des glandes surrénales principalement en réponse à une stimulation par l'angiotensine 2 ou à une élévation de la kaliémie.
L'aldostérone : une hormone clé
Les chercheurs s'intéressent plus particulièrement au système régi par l'aldostérone, une hormone qui joue un rôle dans la régulation de la pression artérielle. Tout d'abord, rappelons que la pression artérielle correspond à la pression exercée par le sang sur la paroi des artères.
Le système rénine-angiotensine-aldostérone désigne un système hormonal localisé dans le rein et dont le rôle est de maintenir l'homéostasie hydrosodée. Ce système joue un rôle prépondérant dans la régulation de la pression artérielle.
Son dosage dans le plasma et l'urine est utile pour le bilan étiologique d'une hypertension artérielle. C'est un dosage indispensable au diagnostic d'un hyperaldostéronisme primaire (adénome surrénalien) ou secondaire (hypertension rénovasculaire ou maligne) ou encore d'une insuffisance surrénalienne.
Dans les urines de 24 heures, les taux rencontrés varient de 3,9 à 55,5 nmol/24 h (1,5 à 20 μg/24 h). Pendant la grossesse, l'augmentation de production de l'aldostérone devient très significative à partir du 3e tri- mestre et la concentration en aldostérone plasmatique est multipliée par 2 à 3.
Elle est habituellement causée par la constriction ou le rétrécissement des artères. Le cœur doit travailler plus fort pour pomper le sang vers le reste du corps.
L'hypertension artérielle est considérée comme un facteur de prédisposition à l'infection au virus de la COVID-19, au même titre que l'âge, l'insuffisance cardiaque, la maladie coronaire, l'insuffisance rénale ou encore l'obésité, le tabagisme et le diabète.
Elle est causée par une multitude de facteurs dont les effets s'accumulent avec les années. Les principaux sont liés à l'âge, à l'hérédité (surtout pour les hommes) et aux habitudes de vie. Ainsi, l'obésité, la sédentarité, le tabagisme, l'abus d'alcool et le stress contribuent à l'hypertension artérielle.
Le traitement médicamenteux repose sur la spironolactone (Aldactone) et/ou l'éplérénone (Inspra) qui agissent en inhibant l'action de l'aldostérone. Ces médicaments peuvent être associés à certains autres hypertenseurs.
Lorsque la pression artérielle baisse (systolique, à 100 mm Hg ou moins), les reins libèrent une enzyme, la rénine, dans la circulation sanguine. La rénine clive l'angiotensinogène, une grosse protéine circulant dans le sang, en plusieurs fragments. L'un de ces fragments est l'angiotensine I.
L'aldostérone agit principalement sur les cellules du tubule distal du néphron (unité fonctionnelle du rein). Stimulées par cette hormone, celles-ci réabsorbent le sodium. Le sodium ainsi retenu dans l'organisme déclenche un phénomène d'osmose, entraînant une rétention d'eau et de sel dans le système vasculaire.
L'ADH est une hormone produite dans l'hypothalamus et stockée dans l'hypophyse (deux structures à la base du cerveau). Le rôle de l'ADH est de contrôler la perte d'eau par les reins (diurèse) afin de maintenir normal le taux de sodium dans le sang.
Le cortisol est une hormone stéroïde produite à partir du cholestérol et sécrétée par les glandes situées au-dessus des reins, appelées les glandes corticosurrénales. Sa sécrétion est sous la dépendance d'une autre hormone, l'ACTH pour adrénocorticotrophine, produite par l'hypophyse qui se situe dans notre cerveau.
La pression artérielle des participants ayant consommé l'eau à forte teneur en calcium et magnésium a diminué de façon significative et ce, dès la deuxième semaine de traitement. À la fin de l'étude, deux semaines plus tard, la pression artérielle moyenne de ce groupe était passée de 156,8/91,7 à 150,4/89,1.
A. McDonough, membre de l'équipe de chercheurs impliquée sur cette étude, souligne que les fruits et légumes riches en potassium, tels que la patate douce, l'avocat, les épinards, les haricots, les bananes et même le café, favoriseraient la diminution de la pression sanguine au sein de l'organisme.
Chez les patients victimes d'une hémorragie intracérébrale, la pression artérielle devrait être surveillée, traitée et maîtrisée de manière vigoureuse [niveau de preuve A] pour maintenir une pression artérielle cible constamment inférieure à 130/80 mm Hg [niveau de preuve B].
En plus du curcuma, plus précisément la curcumine bio, il existe aussi des compléments alimentaires naturels capables d'aider l'organisme à réguler la tension sanguine.
Les miels de fleur d'oranger, de lavande, de tilleul et de romarin sont aussi d'excellents relaxants, agissant contre l'anxiété, l'hypertension et favorisant le sommeil.
La tension artérielle au repos chez les hommes de 20 à 29 ans était de 106/68 mm Hg, comparativement à 120/70 mm Hg chez les hommes de 70 à 79 ans. La tension artérielle moyenne au repos des femmes de 20 à 29 ans était de 99/65 mm Hg, comparativement à 128/70 mm Hg chez les femmes de 70 à 79 ans.
Le diagnostic est posé avec une prise de sang et le traitement consiste en des comprimés d'hydrocortisone, un corticoïde qui compense l'insuffisance surrénalienne, voire de la fludrocortisone.
L'aldostérone peut être mesurée par un dosage radio-immunologique dans le plasma ou dans les urines.
Les signes de la maladie
Urines fréquentes et abondantes et soif intense (polyurie- polydipsie) ; Accès de pseudo-paralysies (faiblesse des membres inférieurs par hypokaliémie : baisse du potassium sanguin) ; Tétanie, crampes ; Asthénie, constipation .