Chez un petit nombre de patients ayant reçu des stents, les globules peuvent devenir visqueux et s'agglomérer pour former un petit caillot. La formation du caillot de sang peut obstruer le flux sanguin au niveau de l'artère et peut provoquer une crise cardiaque, voire un décès.
Après l'implantation d'un stent coronaire, la reprise d'une activité physique modérée et régulière doit toujours être encouragée, notamment au travers d'une activité sportive de loisir.
Bien qu'elle soit rare, la thrombose de stent est une urgence : l'obstruction brutale du stent est responsable d'un infarctus du myocarde avec ses risques de complication.
Ces stents sont fabriqués dans une matière plastique particulière, l'acide polylactique, qui associe des propriétés de résistance et de souplesse pour pouvoir progresser dans les vaisseaux pathologiques. Surtout, le stent se résorbe progressivement, entre 3 et 5 ans.
Complications cardiaques et vasculaires.
Au cours de l'examen peuvent survenir des malaises, des douleurs dans la poitrine, des palpitations liées à un trouble du rythme. Les complications graves sont, quant à elles, très rares.
Vous pouvez prendre de la cannelle avec du thé ou de l'eau. En général, la cannelle atténue l'obstruction des artères.
Le stent est un petit ressort qui est introduit dans l'artère pour rétablir la circulation artérielle. À la suite de la pose d'un stent, le voyage en avion est à éviter.
Dans 90 % des cas, ce geste complète l'angioplastie. Un stent est une sorte de mini-ressort que l'on introduit dans l'artère pour éviter qu'elle se rebouche. L'intérêt de cette solution est de maintenir l'artère ouverte grâce au ressort qui reste en place alors que le ballonnet est retiré.
Après l'examen
La coronarographie par voie radiale permet un lever quasi immédiat du patient à la fin de l'examen. Celle effectuée par voie fémorale nécessite de rester allongé quelques heures pour éviter un éventuel hématome artériel.
La complication la plus commune est un hématome qui se traduit par un aspect bleuté qui peut persister plusieurs jours mais qui est habituellement sans conséquence. Plus rarement, une artère peut se boucher ou être blessée et nécessiter une réparation chirurgicale et (ou) une transfusion sanguine.
C'est une maladie potentiellement grave mais des progrès majeurs ont été faits dans la prise en charge de la crise cardiaque : aujourd'hui, 96 % des personnes qui font un infarctus survivent au-delà d'un mois et 89 % survivent au-delà d'un an.
L'intervention
Le stent est posé lors d'une angioplastie, sous anesthésie locale. L'angioplastie consiste à insérer une petite sonde dans une artère, soit au pli de l'aine (artère fémorale) soit au niveau du poignet (artère radiale) en fonction de la zone sténosée.
Le cardiologue interventionnel doit donc laisser la main au chirurgien cardiaque. L'avantage des pontages est que les pontages artériels durent alors que le stent pose de temps en temps des problèmes." Dossiers : Pontage coronarien, un pont pour contourner les artères bouchées.
« L'activité physique permet de retrouver des artères souples au bout de quinze jours », indique Julien Schipman, du Laboratoire d'épidémiologie de l'Institut français du sport, de l'expertise et de la performance (Insep).
Elle indique qu'un stent à polymère biodégradable et à maille très fine, qualifiée d'ultrafine, le stent Orsiro, est associé à un meilleur résultat à 1 an que les autres stents actifs de troisième ou deuxième génération.
Un infarctus est dit « silencieux » lorsqu'aucun des symptômes classiques, à savoir une sensation de douleur dans la poitrine et dans le bras gauche, un essoufflement, des sueurs ou encore des nausées, ne se manifeste.
Dans la majorité des cas, le stent posé permet une ouverture permanente de l'artère et il ne se rebouche plus. Rarement, le stent peut se boucher soit de façon brutale, on parle alors de thrombose de stent, soit progressivement et on parle alors de resténose.
Peut-on retirer les stents ? Non, car ils sont imbriqués dans la paroi artérielle (à la suite d'une réaction cicatricielle), laquelle s'épaissit et peut éventuellement déclencher une inflammation, risquant d'obstruer à nouveau l'artère progressivement (resténose).
Une consommation excessive d'alcool (lors d'une même occasion, quatre consommations ou plus pour les femmes, et cinq consommations ou plus pour les hommes) et une consommation importante d'alcool peuvent augmenter la pression artérielle et le risque de développer une arythmie cardiaque, comme la fibrillation ...
C'est faux.
Même à faible dose, le café (ou toute autre boisson contenant de la caféine comme le thé ou certaines boissons gazeuses) suffit à augmenter la pression sanguine dans les artères et à altérer leur souplesse, favorisant ainsi à long terme l'apparition d'une hypertension artérielle.
Des études ont permis de démontrer l'effet antithrombotique et antiagrégant plaquettaire de l'huile d'olive. Ces propriétés permettent notamment de prévenir l'athérosclérose, c'est-à-dire la formation de plaques riches en cholestérol sur les parois des artères qui rend plus difficile la circulation sanguine.
L'acide ascorbique du citron, également nommé vitamine C, contribue à conserver les parois des vaisseaux sanguins plus souples et plus flexibles, ce qui favorise la réduction du niveau de pression du sang dans les artères.