L'indice de capital humain est un indicateur synthétique du niveau de capital humain qu'un enfant né aujourd'hui devrait pouvoir atteindre à l'âge de 18 ans, compte tenu des risques qu'il court d'être en mauvaise santé et de recevoir une éducation insuffisante dans le pays où il vit.
Définition du capital humain
Ce concept économique considère donc le bagage d'un travailleur comme un capital à part entière, qui peut augmenter ou s'user, et pour lequel on peut calculer un retour sur investissement. Il s'acquiert essentiellement en investissant : dans l'éducation, et le maintien de la santé.
Indéniablement, la gestion du capital humain génère un bénéfice économique de taille et accroît la valeur de l'entreprise. En effet, la croissance économique dépend de l'ensemble des talents des collaborateurs composant une entreprise.
Le capital humain contribue aussi à la croissance et, d'après certains éléments d'information, ce pourrait être également le cas du capital social. Le capital humain procure aux individus des avantages parmi lesquels l'amélioration des revenus du travail et l'employabilité.
Investir en capital humain au sein de l'entreprise consiste à développer le stock de connaissances et de compétences des salariés. Ce faisant, l'entreprise peut espérer un retour sur investissement car des salariés dotés d'un capital humain de haut niveau sont susceptibles d'être plus performants.
La théorie du capital humain a en effet contribué à expliquer la croissance économique et la formation des rémunérations individuelles. Elle suppose, nous le verrons, que les individus peuvent améliorer leur productivité par des actes volontaires d'investissement dans l'éducation ou la formation.
Investir dans le capital humain
L'investissement en capital humain consiste donc dans l'ensemble des dépenses effectuées dans ce sens. Ces dépenses sont estimées en deux temps : on a d'une part les coûts directs (frais de scolarité, de médecine…) et de l'autre les coûts de renoncement.
Pour avoir un retour sur investissement, l'entreprise doit se préoccuper de son capital humain. Investir dans l'humain, c'est prendre soin des hommes et des femmes qui composent cette organisation. Elle doit être attentive à la santé au travail, au climat social et au bien-être au travail.
cité des ressources humaines est centrale et c'est là même que le concept de capital humain trouve ses limites : l'entreprise n'est pas et ne sera jamais propriétaire du « capital humain ». L'entreprise emploie des individus qui sont, eux-mêmes, détenteurs de leur capital humain.
D'après l'analyse macro-économétrique, le capital humain contribue à hauteur des trois quarts des gains de productivité en tendance sur l'ensemble de la période.
La valorisation du capital humain de l'entreprise passe donc aussi bien par des actions de formations traditionnelles ou propres à l'entreprise que par une approche managériale «attentive», laissant à chacun des collaborateurs l'opportunité de mettre en pratique ses talents et de présenter ses savoir-faire.
Le facteur capital regroupe les biens ou services qui peuvent être utilisés lors de plusieurs cycles de production car ils ne sont pas détruits au cours d'un de ces cycles. Il s'agit des machines, des outils, des matériels de transport, etc.
En partant de l'acception économique du capital humain, les capacités productives des salariés représentent pour l'entreprise un actif qui a une valeur financière et dont elle attend des avantages économiques en termes de gains de productivité, de performance et de capacité d'adaptation à son environnement.
L'augmentation de capital peut être obtenue en apportant de nouvelles liquidités à la société. On parle, alors, d'apports en numéraire. L'intervention d'un commissaire aux apports peut, ici, s'avérer nécessaire. Enfin, l'incorporation des réserves constitue une autre méthode mobilisable.
Le capital humain est ainsi perçu comme un facteur endogène de la croissance et du développement au même titre que les infrastructures de transport et de communication. Il est un déterminant de la productivité d'une économie (Romer, 1989; Foray, 2000).
4La théorie du capital humain, développée par Becker (1964), part de l'idée que l'éducation permet d'acquérir des compétences qui améliorent la productivité du travailleur1. Puisque la productivité est supposée déterminer le salaire, un travailleur ayant accumulé plus de capital humain obtiendra un salaire plus élevé.
193) entend par valorisation l'« ensemble des actions, voulues ou acceptées par l'entreprise, se traduisant par un enrichissement de la personne de chaque salarié sur le plan du savoir, du savoir-faire, du savoir-être (comportement), du confort matériel au travail, de l'intérêt du travail, du statut et de sa ...
L'assemblée générale qui décide de l'augmentation de capital peut également décider de supprimer ce droit préférentiel de souscription.