Le taux de recyclage est compris entre 50% et 80% selon le couple électrochimique concerné. Pour 1 tonne de piles alcalines, on récupère ainsi 330kg de zinc et composés de zinc ; 240kg d'alliages à base de fer et nickel.
Les piles et batteries usagées subiront plusieurs opérations afin d'extraire un maximum de matières, les métaux ainsi récupérés (fer, cuivre, aluminium, zinc etc.) vont pouvoir être réutilisés dans la production de nouveaux objets.
Le gisement est collecté, trié, puis envoyé en filière de recyclage. Puis, les différents matériaux contenus dans les piles sont isolés, séparés et broyés. Les métaux rares sont extraits du broyat métallique.
Ce recyclage s'effectue via des étapes successives de transformation et séparation mécanique (broyage, tamisage, criblage, filtration), d'hydrométallurgie, de pyrométallurgie ou de lixiviation [6].
Dans les déserts de sel d'Argentine, de Bolivie et du Chili, qui abritent les plus grands gisements de lithium identifiés au monde, le métal se trouve dans la saumure, un mélange d'eau et de sels. Pour l'extraire, il faut pomper la saumure des profondeurs puis la placer dans des bassins géants afin que l'eau s'évapore.
Dans une étude menée en 2018, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) avait ainsi recensé 41 sources de lithium dans l'Hexagone. Les lieux de ces gisements se trouvent plutôt dans le nord du pays, dans une diagonale allant du Massif armoricain au Massif central.
Le site de Tréguennec dans le Finistère contiendrait 66 000 tonnes de précieux lithium, mais est aussi classé zone Natura 2000, c'est-à-dire à forte biodiversité. Ses défenseurs se sont mobilisés dès février 2022, même si aucun projet d'extraction n'y est annoncé pour l'instant. L'appli, l'info en temps réel !
Tout d'abord, oui les batteries des véhicules électriques sont recyclables et à l'infini ! Il s'agit d'une différence par rapport aux batteries thermiques. Ici les batteries de voiture électrique sont réutilisables.
Un des premiers obstacles au recyclage, c'est que les batteries lithium-ion (BLI) constituent une matière dangereuse, à manipuler avec précaution. La puissance électrique résiduelle qu'on y trouve peut provoquer des incendies ou des explosions.
Dès lors qu'une batterie est trop usée pour être réutilisée pour stocker de l'énergie – à la suite d'un accident de la route par exemple – elles sont envoyées dans des usines de recyclage. Elles seront ensuite broyées et transformées afin de séparer les différents éléments qui les composent.
Elles sont constituées d'acier (godet), de zinc et de manganèse avec un électrolyte basique (majoritairement de la soude ou de la potasse).
Il est possible de se débarrasser des batteries lithium-ion dans les boîtes de collecte des magasins spécialisés où sont vendus les appareils équipés de ces accumulateurs d'énergie, dans les centres de recyclage ou dans les points de reprise des fabricants eux-mêmes.
Actuellement, le prix d'un kilo de batterie est de 0,55€.
Les ferrailles et métaux sont recyclables indéfiniment et sans perdre leurs propriétés. Cependant, lorsque l'on parle de recyclage des ferrailles et métaux, on parle en fait du recyclage de l'acier et de l'aluminium car ce sont les métaux les plus couramment utilisés et donc recyclés.
Description. La pile de Volta est formée par une pile de petits disques de cuivre et de zinc alternés. Chaque disque de cuivre est séparé du disque de zinc sous-jacent par une surface de tissu ou de feutre imbibé de saumure, solution aqueuse de NaCl.
Volta conçoit ainsi une colonne, pila en latin, constituée de plusieurs couples de disques de zinc et de cuivre, séparés par un tissu imbibé d'eau salée ou d'acide sulfurique. La première pile comporte environ 600 disques et mesure presque 1,5 m.
Le lithium est coproduit avec le chlorure de potassium, à partir des saumures du « salar » d'Atacama, au Chili. La société produit également à partir de ces saumures, du sulfate de potassium, de l'acide borique et du chlorure de magnésium.
Sur un total traité de 1322 tonnes, 895 tonnes ont été recyclées, 90 tonnes ont été valorisées énergétiquement, 208 tonnes ont été éliminées, ce qui représente un taux de recyclage des batteries au lithium de 68 % en France.
En général, une batterie tient quatre à cinq ans. Mais sa longévité dépend de son état à l'achat. Si elle est utilisée rapidement après sa sortie d'usine, ses performances sont maximales.
Sa production, et notamment celle de ses batteries, émet des gaz à effet de serre (à l'origine du réchauffement climatique). Avant même d'avoir roulé le moindre kilomètre, une voiture électrique a donc une « dette » carbone de 5 à 15 tonnes équivalent CO2, selon les modèles.
Les mousses, plastiques et caoutchoucs font partie des matières actuellement moins valorisées par le recyclage. Les liquides, les pneus, les huiles et la batterie, eux, sont retirés pendant le processus de dépollution et peuvent entrer dans le cadre d'une valorisation énergétique.
Partout en France, il existe des centres pour le stockage et le recyclage des batteries usées. Ainsi, le bon geste consiste à la déposer auprès de votre garagiste. Ce dernier se chargera ensuite de l'apporter chez son fournisseur et ce dernier l'enverra dans un centre de recyclage.
Zimbabwe – 1 200 tonnes
Il possèderait le plus grand gisement de lithium connu au monde avec plus de 11 millions de tonnes. Le Zimbabwe estime qu'il aura le potentiel de fournir 20 % du lithium de la planète lorsque toutes ses ressources seront exploitées2.
Une telle production placerait directement la France à la deuxième place des producteurs mondiaux de lithium, derrière l'Australie (40.000 tonnes en 2020) et devant le Chili (18.000 tonnes en 2020), d'après l'institut géologique des Etats-Unis (USGS).
Le prix moyen du lithium atteignait un pic de 80 000 euros la tonne, en novembre 2022.