La Russie était le plus gros exportateur de blé au monde en 2021/2022. Elle en exportait 33 millions de tonnes. L'Union Européenne, avec 30 millions de tonnes, était le second exportateur mondial, juste devant l'Australie. En quatrième position se trouvaient les États-Unis.
Sur la période de 2021 à 2022, l'Union européenne enregistrait une production supérieure à 138 millions de tonnes, la plaçant en tête des régions productrice de blé dans le monde. Cependant la Chine produisait presque autant de blé que l'Union européenne sur cette saison.
Les principaux États d'Europe producteurs de blé sont la Russie, la France, l'Ukraine, l'Allemagne et la Turquie. Les pays du continent européen ayant les plus faibles productions de blé sont le Monténégro, Malte, Chypre, le Luxembourg et le Portugal.
Pour la Russie et l'Ukraine, qui figurent parmi les plus grands exportateurs de blé, le premier pays acheteur est, de loin, l'Égypte. La Chine, elle, se fournit surtout auprès du Canada, des États-Unis et de la France.
La Chine représente 17,9 % des exportations de blé provenant du Canada, 13,2 % de celui exporté depuis les États-Unis et 12,2 % des exportations françaises. La Chine reste ainsi plutôt épargnée par l'actuel conflit en Europe.
A noter que la France a importé 10 650 tonnes de blé et 3 697 tonnes de maïs. Pour les autres céréales comme l'orge, le malt, le seigle, l'avoine ou encore le sorgho, les volumes d'importation sont bien moins importants.
Le marché intérieur consomme, chaque année, environ la moitié de la production et le reste des grains récoltés est destiné à l'exportation, ce qui permet à la France de se classer au rang de 5ème exportateur mondial de blé, derrière la Russie, les Etats-Unis, le Canada et l'Ukraine.
Il y a d'abord celui des aléas climatiques tels que les inondations, les sécheresses ou le gel, qui, depuis plusieurs années, touchent les récoltes, entraînant une baisse importante de la production céréalière.
Secundo, la plupart des pays qui achètent du blé à l'Ukraine sont loin d'être atteignables par terre : Egypte, Maghreb, Somalie, Liban, ce qui justifie d'autant plus la voie maritime.
Le premier acheteur de blé russe reste l'Égypte avec 13 à 14 millions de tonnes de blé par an, mais beaucoup de céréales vont aussi en Turquie (entre 6 et 8 millions de tonnes chaque année) ou en Algérie (pour 2021-2022, 10 % du blé acheté par l'Algérie est d'origine russe).
Sur le continent, l'Egypte, l'Ethiopie et l'Algérie sont les trois premiers pays producteurs de blé en 2020, avec respectivement 9 millions de tonnes, 5,4 millions de tonnes et 3,1 millions de tonnes, d'après Atlasocio citant la FAO.
FranceAgriMer réévalue à la hausse les exportations françaises de blé tendre vers le Maghreb et le Moyen-Orient, en remplacement des blés venus de la mer Noire.
La France est le 1er pays producteur de blé tendre de l'Union euro- péenne. À l'échelle mondiale sur la campagne 2018/19, il s'agit du 5e producteur derrière la Chine, l'Inde, la Russie et les États-Unis.
Les États-Unis sont restés le premier importateur de marchandises. Leurs importations se sont élevées à 2 610 milliards de dollars EU en 2018, soit une hausse de 8,5%.
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays. Les sanctions infligées à la Russie, après l'invasion de l'Ukraine, pourraient également peser sur les échanges commerciaux.
La Russie désigne l'UE, l'Ukraine rétorque. "Presque toutes les céréales exportées via le corridor maritime ont été expédiées vers les pays de l'Union européenne", a déclaré Vladimir Poutine ce mercredi.
Pour UkrAgroConsult, le pays produirait donc 20 Mt de blé cette année, contre 32,15 Mt en 2021 et des volumes largement au-dessus des 20 Mt depuis la campagne 2013/14. La production d'orge est attendue « historiquement basse » : 5,9 Mt contre 9,4 Mt l'an dernier.
La Russie représente 19,5 % des importations mondiales de blé. Viennent ensuite le Canada (13,9 %), les États-Unis (13,7 %), la France (9,26 %) et l'Ukraine (8,97 %). Les autres exportateurs qui se dégagent dans une moindre mesure sont l'Australie, l'Allemagne, l'Argentine, la Lituanie et la Pologne.
Pourquoi l'Algérie ne produit plus de blé ? La question mérite d'être posée. La production céréalière de l'Algérie de la saison 2021-2022, en raison du manque de pluie, a baissé de 38 %, provoquant une hausse des importations.
Les principaux produits importés étaient les véhicules (6,5%), les huiles de pétrole (6,3%), les médicaments (3,7%), le charbon (3,1%), le gaz de pétrole, les appareils électriques et les pesticides (Comtrade). Après avoir chuté en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19, les volumes des échanges ont rebondi en 2021.
Le chef de l'unité Grains et sucre de FranceAgriMer explique cette situation par deux facteurs : « des prévisions de récoltes favorables à une détente générale des prix, et une baisse de l'euro par rapport au dollar, ce qui favorise la compétitivité des blés européens ».
Cette hausse s'explique en premier lieu par la guerre en Ukraine. L'Ukraine et la Russie étaient de gros exportateurs de céréales. La guerre a fait flamber aussi le prix des engrais, de l'énergie, du carburant pour les tracteurs.
Elles promeuvent la concurrence des marchés. Il en résulte une régulation des prix favorable au pouvoir d'achat des ménages, à l'emploi et à la compétitivité-prix des producteurs locaux. 3. Rendant les entreprises plus compétitives et innovantes, les importations constituent un puissant moteur d'exportations.