Les États-Unis d'Amérique sont le premier pays de destination des migrants internationaux depuis 1970. Depuis lors, le nombre de personnes nées à l'étranger résidant dans ce pays a presque quadruplé – passant de moins de 12 millions en 1970 à près de 51 millions en 2020.
L'Asie, l'Afrique et l'Amérique latine constituent les grandes zones de départ (émigration), c'est le cas, notamment, des Mexicains qui migrent vers les États-Unis, des Turcs vers l'Allemagne, des Maghrébins vers la France ou des populations du Sud-Est asiatique vers l'Australie.
En 2017, sur les 258 millions de migrants internationaux dans le monde, 106 millions sont nés en Asie. L'Europe est la région de naissance du deuxième plus grand nombre de migrants (61 millions), suivie par l'Amérique latine et les Caraïbes (38 millions) et l'Afrique (36 millions).
Ils fuient les guerres, les conflits ethniques, religieux, les violations des droits de l'homme et d'autres situations de ce type. Certains sont immédiatement reconnus comme réfugiés, souvent dans les pays voisins. D'autres deviennent des demandeurs d'asile.
Par quels pays passent-ils ? Les Afghans traversent l'Iran, la Turquie, la Grèce, l'Italie, avant d'arriver en France. D'autres après la Turquie passent par la Macédoine, la Serbie, la Hongrie, l'Autriche, l'Italie. Les Erythréens passent par la Lybie, l'Italie.
Elle est constituée du Maroc, de l'Algérie, de la Tunisie, de la Mauritanie, de la Libye et du Sahara occidental. Ainsi, les migrations de l'Afrique vers l'Europe s'expliquent avant tout par des motivations économiques. Les migrants se tournent vers l'Europe dans l'espoir de conditions de vie meilleures.
La grande majorité de ces premières demandes d'asile ont été faites en Allemagne, en Espagne, en France, en Italie, en Grèce ou en Autriche en 2020 et en 2021. C'est aussi l'Allemagne qui a rendu le plus décisions positives. La plupart de ces personnes viennent de Syrie (comme depuis 2013) ou d'Afghanistan.
Le changement climatique est désormais la première cause de migration avant les conflits et les guerres.
Les migrants et les objectifs de développement durable
La principale référence à la question des migrations se trouve dans la cible 10.7: Faciliter la migration et la mobilité de façon ordonnée, sans danger, régulière et responsable, notamment par la mise en œuvre de politiques de migration planifiées et bien gérées.
Pays de départ, de transit, pays tampons, pays d'accueil par défaut… De multiples vocables désignent les voisins du Sud et de l'Est de l'Union européenne par lesquels transitent des migrants provenant essentiellement d'Afrique et d'Asie.
L'Amérique du Nord, l'Europe de l'Ouest, le golfe Persique sont les principales zones d'immigration. Les pays qui accueillent le plus de migrants sont les États-Unis, l'Arabie saoudite, l'Allemagne, la Russie, les Émirats arabes unis, le Royaume-Uni, la France, le Canada, l'Espagne et l'Australie.
Les migrations internationales peuvent conduire au dépeuplement de régions entières, avec une perte manifeste de bien-être pour les facteurs fixes. Tout aussi crucial, l'exode de la main-d'œuvre pourrait également priver les régions d'émigration de leurs membres les plus qualifiés et les plus dynamiques.
France (658 000) Allemagne (412 000) Espagne (340 000) Italie (294 000)
Les migrants gardent souvent un lien avec leur pays d'origine, constituant alors des diasporas. L'effondrement des coûts de communication favorise le maintien de ces liens (Doc. 2). Dans certains cas, le lien avec le pays d'origine perdure durant des générations.
Dès la seconde moitié du XIXe siècle une immigration de masse est venue combler les pénuries de main-d'œuvre. D'abord frontalière (allemande, belge), elle s'est diversifiée à la fin du XIXe siècle, et plus encore après la Première Guerre mondiale, pour répondre aux besoins de reconstruction du pays.
Les CAO sont des structures dans lesquelles les migrants sont orientés provisoirement, le temps pour eux d'effectuer les démarches de demande d'asile. Comme dans le cadre des CADA, les migrants concernés bénéficient d'un accompagnement juridique, social et sanitaire.
CONCLUSION. L'immigration est un domaine qui traditionnellement est profondément ancré au coeur de la souveraineté des États. Des questions telles que l'admission des étrangers sur le territoire, l'acquisition de la nationalité ou encore le contrôle des frontières sont liées par essence à l'État-nation.
La durée d'établissement du migrant dans le pays d'accueil, le lieu de départ et de destination du migrant, les causes du départ du migrant et le statut du migrant sont des caractéristiques qui permettent de catégoriser les types de migration qui sont : définitive ou temporaire. volontaire ou forcée. interne ou externe.
Les réfugiés se trouvent hors de leur pays d'origine en raison d'une crainte de persécution, de conflit, de violence ou d'autres circonstances qui ont gravement bouleversé l'ordre public et qui, en conséquence, exigent une « protection internationale ».
Certaines migrations ont pris de très grandes proportions. Les causes de ces migrations sont nombreuses : catastrophes naturelles, changements climatiques, épidémies, invasions, conquêtes, guerres, persécutions politiques ou religieuses, la recherche de moyens d'existence, d'un travail, etc.
Proportionnellement à sa population, la France accueille ainsi deux fois moins d'immigrés que l'Allemagne, la Belgique ou les Pays-Bas, et trois fois moins que la Suède ou l'Autriche. Elle se trouve donc au bas du classement des pays d'Europe occidentale, au même niveau que l'Italie et le Royaume-Uni.
Les premiers migrants, transportés dans 45 cars, ont été répartis sur tout le territoire français, dans les 451 centres d'accueil et d'orientation. Alors que ces derniers s'installent et sont tout à la joie d'avoir quitté Calais, en face, les habitants sont partagés.
En 2021, 47,5 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique. 33,1 % sont nés en Europe. Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,7 %), le Maroc (12 %), le Portugal (8,6 %), la Tunisie (4,5 %), l'Italie (4,1 %), la Turquie (3,6 %) et l'Espagne (3,5 %).
1jour1actu : Pourquoi ces personnes tentent-elles cette traversée ? F. M. : Elles veulent venir en Europe pour y trouver refuge et vivre en sécurité, certaines pour manger à leur faim ou pour offrir un avenir à leurs enfants.