Or le pire des maux que puisse connaître un homme, c'est de porter en lui l'injustice. Socrate considère qu'échapper au châtiment est une peine que l'on ne peut souhaiter qu'à ses ennemis car ne pas expier ses crimes est le pire des maux.
"C'est un plus grand mal de commettre l'injustice que de la souffrir" Le Gorgias (vers 387 av. J. -C) est un dialogue de Platon (428-348 av.
Pour Socrate "le bien est la source de toutes nos actions". Celui qui fait le mal se trompe car il le considère, en son for intérieur, comme un bien. La faute est donc une erreur et l'erreur un manque de connaissance. Le sens commun distingue la faute de l'erreur.
Le mal métaphysique consiste dans la simple imperfection, le mal physique dans la souffrance, et le mal moral dans le péché1. Peut-être faudrait-il, du reste, ajouter encore au mal métaphysique, au mal physique et au mal moral un quatrième mal, que l'on pourrait appeler le mal esthétique, à savoir la laideur.
Disposer de temps est la plus précieuse de toutes les richesses du monde. Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue. Mieux vaut encore subir l'injure que la commettre. La plus intelligente est celle qui sait qu'elle ne sait pas.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
Pour Socrate, se connaître soi-même, c'est savoir donner le meilleur de nous-même. Ça veut dire faire gagner la raison et l'intelligence en toute situation ! Connaître le bien pour le faire et pour être heureux, voilà un truc d'intello, me direz-vous !
C'est à ce titre que le mal qui, en tant qu'idée, fait peur (notamment par la peur des représailles), « bloque » le déploiement de notre volonté de puissance – ou vie, qui se doit d'être aimée par notre action forte. Le seul mal que l'on pourrait dire réel est la souffrance.
A titre de corollaires, nous retiendrons les définitions kantiennes : le mal absolu est «celui qu'une sagesse ne peut permettre ou désirer ni comme fin, ni comme moyen », tandis que le mal «conditionnel» «ne peut jamais être une fin, mais..., comme moyen, peut se concilier avec une volonté sage (4) ».
C'est le mal que l'homme subit, et non commet : autrement dit le malheur. Le mal que l'homme fait est le mal moral. Le mal moral peut se se réduire, de manière universelle, à la violence et au mensonge.
- Anatole France. Le mal est nécessaire. S'il n'existait pas, le bien n'existerait pas non plus. Le mal est l'unique raison d'être du bien.
L'ignorance est donc une condition nécessaire pour l'homme, qui, parce qu'il vit à un moment donné, ne peut acquérir que les connaissances disponibles à son époque, et ignore donc de fait tout ce qui ne sera découvert qu'après son passage sur Terre.
Le livre est composé de deux grandes parties : Socrate doit d'abord donner un discours contre ses accusateurs pour démontrer qu'il est innocent, puis, à la suite d'un vote des citoyens qui le juge coupable, il doit proposer une peine de remplacement à celle proposée dans l'accusation, la condamnation à mort.
Socratique, présocratique. Socrate (en grec ancien : Σωκράτης / Sōkrátēs /sɔːkrátɛːs/) est un philosophe grec du V e siècle av. J.-C. (né vers -470/469, mort en -399). Il est connu comme l'un des créateurs de la philosophie morale.
La philosophie de Socrate
Socrate se rencontre partout où se massait les citoyens, se présentant comme celui “qui ne sait rien”, interrogeant les gens sur ce qu'ils croient savoir et détruisant leurs illusions et fausses connaissances, les poussant à penser par eux-mêmes.
L'idée de mal est associée à tous les événements accidentels ou non, aux comportements ou aux états de fait jugés nuisibles, destructeurs ou immoraux, et qui sont sources de souffrances morales ou physiques.
Opposé au Bien, le Mal désigne tout ce qui blesse l'individu et fait obstacle au bonheur.
Définition de bien
Au singulier, le bien est ce qui est l'opposé du mal, ce qui possède une valeur morale, qui a de la probité, de la vertu. Ex : Un homme de bien. Dans le domaine de la religion, le Bien est ce qui s'oppose au Mal.
L'origine de la morale :
– la théorie hétéronome de la morale : l'homme reçoit la morale d'ailleurs qui de lui-même (Dieu, la loi morale, la société). C'est la position de Saint-Thomas, Kant (Critique de la Raison Pratique), Schopenhauer, Bergson ou encore Durkheim.
Kant définit la morale comme la partie de la philosophie qui s'occupe des lois d'après lesquelles tout doit arriver (loi morale), et non selon lesquelles tout arrive effectivement (lois de la nature).
L'arbre de la connaissance du bien et du mal est un symbole du Livre de la Genèse suivant lequel Dieu planta dans le jardin d'Éden deux arbres mystérieux. « Le Seigneur Dieu planta un jardin en Éden, à l'orient, et il y plaça l'homme qu'il avait formé.
1Dans un passage de son traité Sur la nature des dieux (I 34, 93), Cicéron présente Socrate comme le “ père de la philosophie ”. Or suivant une autre tradition, bien établie, le premier philosophe fut en réalité Thalès de Milet, dont la naissance précède de plus d'un siècle celle de Socrate.
Ainsi, selon Socrate, la philosophie comme manière de vivre – vivre la vie qu'il a lui-même menée et qu'il recommandait à ses jeunes disciples et aux autres interlocuteurs de vivre – c'est essentiellement s'engager, avec le plus de rigueur et de constance possible, et sans réserve aucune, à user de sa raison, en vue de ...
Dans La République, Platon propose une célèbre théorie de la connaissance qui divise les choses connaissables en deux : le monde intelligible et le monde sensible. Le monde des choses sensibles est celui où celles-ci apparaissent sous la forme « d'images ».