Parmi les pays membres de l'OIT, ce sont l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Islande, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, la Suède et la Suisse qui accordent les systèmes de protection contre le chômage les plus généreux, affirme le rapport.
Îles Marshall, Afrique du Sud et Kiribati sont en tête du triste tableau de la lutte mondiale contre le chômage. La France se situe à la 20e place de notre comparaison de 69 pays.
Les taux de chômage les plus bas ont été enregistrés en République tchèque (2,4%), en Pologne (2,7%) et en Allemagne (2,8%), malgré une économie qui a fortement ralenti au second trimestre.
Avec 3,8% de chômage, les Pays-bas se placent parmi les taux les plus bas du monde. On parle de plein emploi lorsqu'un pays a plus d'offres d'emplois que de personnes qui en recherchent. Aux Pays-Bas, pour 100 chômeurs, il y a près de 126 postes à pourvoir.
Dans le détail, les taux de chômage les plus élevés dans l'UE sont ceux de l'Espagne (13,1%), de l'Italie (8,1%) et de la Suède (7,7%). En France, 7,2% de la population active était au chômage.
En plus de l'hypertrophie du secteur du bâtiment et d'une économie informelle conséquente, l'Espagne souffre d'un marché du travail littéralement scindé en deux. D'un côté, les précaires, en intérim ou à temps partiel, qui ont subi jusqu'à présent 90% des licenciements.
Le taux de chômage s'est un petit peu tassé en mai à 5,9 %, contre 6,1 % un mois plus tôt, selon les statistiques officielles. Particulièrement surveillé par un pouvoir soucieux de stabilité sociale, il avait atteint un record absolu de 6,2 % en février 2020, au plus fort de l'épidémie.
Le chômage est la situation d'une personne, d'une entreprise, d'un secteur entier de l'activité économique caractérisée par le manque de travail. Les causes d'absence d'emploi pour la population active sont nombreuses : entrée dans la vie active, licenciement, démission volontaire ou réorientation professionnelle.
Le taux de chômage au sens du BIT est ainsi quasi stable (+ 0,1 point) à 7,4 % de la population active en France (hors Mayotte), retrouvant le même niveau qu'au quatrième trimestre 2021. Il est inférieur de 0,5 point à son niveau du deuxième trimestre 2021 et de 0,8 point à celui d'avant la crise sanitaire (fin 2019).
En 2021, en France, 73,0 % des personnes âgées de 15 à 64 ans sont actives, c'est-à-dire en emploi ou au chômage. Ce taux d'activité moyen diffère selon l'âge : 39,7 % pour les 15 à 24 ans ; 88,1 % pour les 25 à 49 ans et 69,3 % chez les 50 à 64 ans.
Au 2e trimestre 2022, la Suisse compte 201'000 personnes au chômage selon la définition du Bureau international du travail (BIT), soit 45 000 de moins qu'un an auparavant. Ces chômeurs représentaient 4,1% de la population active, soit une part inférieure à celle observée au 2e trimestre 2021 (5,0%).
Le taux de chômage est stable, à 3,6 %. Il est désormais quasiment revenu à son niveau pré-pandémique : en février 2020, il était tombé à 3,5 %, avec 5,7 millions de chômeurs, contre 5,9 millions aujourd'hui.
L'année 2021 marque aussi un retour du taux de chômage (6,6%) à une valeur proche de 2019 (6,5%) après une hausse modérée en 2020 (7,0%).
N°1 : Les Herbiers - Montaigu, Vendée (85) 3,9 % de Chômage pour une population de 96 816 habitants dans la zone d'emploi.
Les cinq régions de France métropolitaine où le taux de chômage est le plus élevé (en moyenne trimestrielle - données CVS) sont au troisième trimestre 2021 (avec la différence par rapport à la moyenne métropolitaine) : Hauts-de-France : 9,7 % (+1,8 %) Occitanie : 9,5 % (+1,6 %)
Le nombre de chômeurs atteint désormais 7,2 millions au 1er trimestre 2021, soit 8.000 personnes de plus qu'au trimestre précédent. Les destructions d'emploi ont surtout été enregistrées dans les secteurs de la construction et de l'agriculture, et les jeunes de 15 à 34 ans sont particulièrement touchés.
Les ouvriers et employés sont les catégories sociales les plus touchées par le chômage. Le taux de chômage des ouvriers est quatre fois plus élevé que celui des cadres et celui des employés l'est presque trois fois plus.
Les conditions pour avoir des allocations chômage
Vous avez été salarié au moins 6 mois (soit 130 jours travaillés ou 910 heures travaillées) au cours des 24 derniers mois (36 derniers mois si vous êtes âgé d'au moins 53 ans à la date de fin de votre dernier contrat de travail).
Toutes les périodes de chômage, indemnisées ou non, sont prises en compte par l'Assurance retraite de la Sécurité sociale dans le calcul de votre durée d'assurance retraite. 1 trimestre est validé tous les 50 jours de chômage, dans la limite de 4 trimestres par année civile : Du 1er janvier au 31 décembre.
Pour 56% des chômeurs, il est plus facile de trouver du travail aujourd'hui qu'avant. D'après une étude réalisée par QAPA, une plateforme de recrutement, une majorité de Français au chômage estime qu'il est « plus facile » de trouver un travail aujourd'hui qu'auparavant.
Cela correspond à un repli de 0,8 % sur un mois. Sur un an, la baisse atteint ainsi 15 % (-556.100 personnes inscrites). Au total, 3.153.300 demandeurs d'emploi étaient inscrits à Pôle emploi en catégorie A en mai 2022, en France.
Globalement, on peut distinguer 3 majeures causes du chômage : Un marché du travail insuffisamment flexible et un coût du travail trop élevé Une demande et une activité économique insuffisantes. Une offre et une demande de travail en inadéquation.
Le chômage s'est, lui, maintenu à 3,9% en juin sur un an, comme le mois précédent. La pandémie puis le conflit avec l'Ukraine ont provoqué le départ d'une importante partie des travailleurs étrangers en Russie. Des dizaines de milliers de Russes ont aussi quitté le pays en attendant des jours meilleurs.
Le taux de chômage au Japon est tombé à 2,6% en mars, après 2,7% rapportés en février par le ministère de l'intérieur (Statistics Bureau of Japan), qui était également la prévision consensuelle pour mars.