La raison avancée par Poutine des opérations en Ukraine est le rejet par la Russie d'une adhésion de ce pays à l'OTAN. Vladimir Poutine a plusieurs fois accusé l'organisation de chercher à encercler la Russie.
La désinformation et la propagande du Kremlin accompagnent et soutiennent les actions militaires de la Russie en Ukraine, notamment la tentative d'annexion de la Crimée, l'appui aux mouvements séparatistes dans l'est de l'Ukraine et la guerre d'agression en cours.
Après des mois d'affrontements internes sur fond de tensions diplomatiques, l'Ukraine a été envahie par la Russie le 24 février 2022. Une agression militaire unilatérale décidée par Vladimir Poutine et condamnée par l'assemblée générale des Nations unies.
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
Mais la protection du Donbass et la neutralisation de l'Ukraine ne sont que les plus visibles des causes du conflit. La seconde série de causes, et qui est de loin la plus importante, tient à l'équilibre des forces stratégiques et à la doctrine de la destruction mutuelle assurée en cas d'attaque nucléaire.
Les causes de conflit sont vieilles comme le monde.
Ils sont exacerbés par des émotions et des sentiments humains comme la peur, l'appât du gain, la haine et l'ambition, alliés à des intérêts politiques, économiques, ethniques, nationalistes et autres enjeux religieux.
Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine. Alors que l'invasion de l'Ukraine s'éternise, la Russie de Vladimir Poutine n'a jamais paru si isolée sur la scène mondiale.
La Russie a lancé dans la nuit du 23 au 24 février 2022 une offensive militaire sur l'Ukraine. L'ONU considère que cette attaque est une violation de l'intégrité du territoire et de la souveraineté de l'Ukraine. Elle est contraire aux principes de la Charte des Nations Unies.
En juin 2017, le Parlement ukrainien a adopté une loi en vertu de laquelle l'adhésion à l'OTAN est redevenue un objectif stratégique de la politique étrangère et de sécurité du pays. L'amendement qui inscrit cet objectif dans la constitution ukrainienne est entré en vigueur en 2019.
Principal partenaire commercial de la Russie, la Chine (abstention) n'a pas condamné l'invasion de l'Ukraine. Sans tenir un discours très marqué en faveur de la Russie, Xi Jinping s'est déclaré favorable à une résolution du conflit par la voie diplomatique.
Allégation : la défense antimissile de l'OTAN représente une menace pour la sécurité de la Russie. Dans les faits : la défense antimissile balistique de l'OTAN n'est pas dirigée contre la Russie et ne peut porter atteinte aux capacités de dissuasion stratégique russes.
L'OTAN ne représente pas une menace pour la Russie et ne cherche pas la confrontation avec elle. Les Alliés agissent de manière défensive et en réaction à l'agression russe. La Russie n'a donc aucune raison de relever l'état de disponibilité opérationnelle de ses forces nucléaires.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
Les Etats-Unis sont de loin les premiers donateurs, avec plus de 52 milliards d'euros annoncés depuis la fin du mois de janvier 2022, dont 27,6 milliards en aide militaire (53 % du total).
A défaut de vaincre sur le terrain militaire, l'Ukraine a remporté vendredi 1er juillet une bataille symbolique sur la Russie, l'Unesco ayant reconnu que l'invasion russe mettait en péril la culture ukrainienne du bortsch.
Le niveau économique et le potentiel financier de l'Ukraine sont autant de facteurs qui entravent une coopération plus effective avec l'Alliance Atlantique. Les fonds octroyés pour assurer cette coopération ne sont pas suffisants.
La Russie, la Chine, Cuba, la Corée du Nord, l'Iran, la Syrie, le Vietnam, ont été parmi ceux qui ont voté contre.
Le 3 juin 2022, cela fera 100 jours que la Russie a commencé à envahir l'Ukraine. Ce conflit a des répercussions économiques dans le monde entier et il accapare l'attention de la plupart des médias. Pourtant, la guerre en Ukraine est loin d'être la seule qui fait rage actuellement…
La reconnaissance par la France de la Fédération de Russie comme État successeur de l'URSS s'accompagne de la signature d'un Traité bilatéral d'amitié, d'entente et de coopération.
Cependant une guerre risque belle et bien de se produire en France. Les causes exactes sont encore incertaines. Beaucoup de personnes commencent à évoquer un soulèvement pour le printemps 2022 ! Peut-être qu'il y aura un rapport avec la crise sanitaire de 2020 liée au Covid 19 et ses confinements.
La guerre en Ukraine a provoqué un nouveau choc d'offre négatif pour l'économie mondiale, alors même que certaines des difficultés liées aux chaînes d'approvisionnement observées depuis le début de la pandémie semblaient commencer à se dissiper.
D'une façon traditionnelle, pour l'histoire militaire ou celle des relations internationales, la sortie de guerre commence avec la fin des combats (définition militaire), la signature d'un traité de paix (définition juridique), le respect des clauses de ce traité (définition diplomatique).
Un rapprochement sino-russe a commencé en 1992, avec les deux pays déclarant qu'ils étaient à la poursuite d'un "partenariat constructif "; en 1996, ils ont progressé vers un «partenariat stratégique», et en 2001, ils ont signé un traité "d'amitié et de coopération".