Sur un bateau, on ne dit jamais, les mots "corde" et "lapin". Pour "corde", dites plutôt “bout” (en prononçant le "t"). Vous pouvez aussi dire “écoute”, "filin", manœuvres… C'est plus précis que “cordes” car, de fait, des cordes, on en trouve vite beaucoup sur un voilier.
Pour ceux qui cet été vont monter sur un bateau pendant les vacances, il est commun que dire le mot “lapin” à bord d'un bateau porte malheur, mais pourquoi ?
Les bananes portent malheur sur un bateau de pêche
C'est d'ailleurs le cas de cette croyance qui soutient qu'avoir une banane à bord de votre embarcation pourrait nuire à vos succès de pêche. Ce qui est encore plus frappant avec ce mythe, c'est qu'il fait presque l'unanimité auprès des pêcheurs.
Alors, pourquoi un tel opprobre? Autrefois, lors des longues traversées en mer, «on apportait à bord des animaux comestibles afin de s'alimenter pendant ces longs mois de navigation», souligne l'auteur. C'est ainsi qu'on enfermait les lapins dans cages en osier, pour éviter qu'ils ne s'échappent.
Un bout qui se prononce « boute », désigne, de façon générale, un cordage sur le navire car le mot « cordage » n'est jamais utilisé par les navigateurs. Ceux-ci parlent ainsi de « raidir un bout » pour resserrer une tension sur une corde, de « passe-moi le bout » pour « donne-moi le cordage », etc.
Le mot Marinette s'entend sur les pontons, dans les ports et même sur certaines annonces d'emploi à la plaisance professionnelle. Vous ne le trouverez jamais dans un dictionnaire et pourtant, quand on parle d'un marin au féminin, on utilisera souvent le terme de Marinette.
Il ne faut jamais utiliser le mot corde
Et à l'époque, la corde sur un bateau n'était destinée qu'aux pendus qui s'étaient révoltés. Corde étant synonyme de mort, ce mot est banni des bateaux et des théâtres.
Emporter des oeufs durs à bord, c'est signe de grand malheur, car la Bigouden qui préparait le frichti pour son mari de marin pêcheur, lorsqu'elle en était très amoureuse, elle lui concoctait de bons petits plats, pour sa gamelle de la journée…
La première se réfère à la couleur verte des moisissures qui pouvaient attaquer les bois des voiliers, donc très dangereuses pour leur décomposition et, par conséquent, le naufrage du navire.
Le lexique maritime, adapté à une tâche précise, distingue chaque cordage en fonction de son utilisation : grelin, amarre, filin, garcette, hauban, écoute, aussière, drisse, élingue… Le mot générique actuellement plus fréquemment utilisé, est celui de bout, avec prononciation du « t » final.
Depuis, les lapins vivants sont bannis de tout voyage maritime. Le terme « lapin » est même, pour certains marins, interdit sur leurs navires. On parle à demi-mot de « pollop », de « l'animal aux longues oreilles », de « cousin du lièvre », de « zébro », de « coureur cycliste », voire de la « langoustine des prés ».
Le Lapin est probablement le plus grand tabou des marins. En mer, le nom de “Lapin” est proscrit et l'animal à bord est interdit. Le simple fait de prononcer son nom pourrait être un mauvais présage. Les marins l'appellent “la bête aux grandes oreilles”.
Le corbeau, annonciateur de mauvaises nouvelles, lié à la mort et aux ténèbres, est considéré dès l'antiquité comme un animal extrêmement futé. Malgré tout, il reste un mal-aimé notoire : hôte des cimetières et amateur de cadavres, son cri lugubre fait frissonner et, dit-on, porte malheur.
L'équipage d'un yacht ou d'un voilier est un personnel très formé, professionnel et expérimenté dans le but d'assurer un service très attentionné et personnalisé du propriétaire, de sa famille et des invités à bord.
Pourquoi les marins ne peuvent-ils pas écrire? Réponse : Parce qu'ils ont jeté l'encre.
Car « la langoustine des prés », c'est le lapin. Avec ses oreilles dressées, ses deux grandes dents et son museau retroussé, il a l'air tout mignon dans la garenne.
Pour baptiser un bateau, il ne s'agit pas de juste lui donner un nom. Pour conjurer le mauvais sort, il faut que la marraine du bateau brise une bouteille de champagne sur la coque en disant " Je te baptise et te souhaite bonne navigation". Ce rite provient d'une tradition antique.
Bon vent ! : Souhaiter bon vent à un marin qui part, c'est lui souhaiter une belle navigation sans embuche.
Le plus efficace : participez à des stages en club de voile. Il existe en France plus d'une centaines d'écoles de voile qui proposent tout au long de l'année des navigations de découverte, des semaines d'entraînement et même des formations professionnalisantes.
Pour un maximum de confort, une combinaison intégrale néoprène ou une combinaison sèche 3/2 qui couvre l'intégralité du corps sera l'idéal pour votre voyage en mer. Pensez également à vous munir d'un short pour protéger les fesses de la combinaison.
Drisses : Cordages permettant de hisser les voiles. Elles sont prises sur le point de drisse de la voile, en son point le plus haut. Il y a une drisse par voile. Ecoutes : Cordages permettant d'effectuer les manœuvres de voiles, les réglages.
Le mât est la pièce verticale d'un voilier ; il sert à soutenir les différentes pièces utiles à la propulsion comme les voiles, les vergues, le bôme, l'étai… Généralement, il passe à travers le pont par l'étambrai et repose sur la quille.
Ce n'est qu'au début du XXe siècle qu'elle est devenue un local fermé et vitré (un abri de navigation) intégré aux superstructures du navire, mais le nom de passerelle est resté. On utilise aussi le terme timonerie pour désigner la passerelle d'aujourd'hui.
Creux: partie la plus basse de l'intérieur de la coque, entre le sol et la quille.