La peur et la colère sont deux puissants facteurs motivateurs qui peuvent déclencher une réaction de lutte ou de fuite. La fréquence cardiaque et la respiration peuvent s'accélérer, la personne peut rougir, serrer les mâchoires et les poings et élever la voix. C'est le corps qui se prépare à agir.
La colère lèse le foie. Il est l'organe en relation avec la colère. Lorsque l'énergie du foie est faible, il y a des colères fréquentes. Lorsque l'énergie des Reins est faibles, l'énergie du foie peut s'affaiblir, il y a plus de colères, on parle de montée de l'énergie yang du foie.
Comment naît la colère ? Joie, tristesse, peur … la colère se déclenche comme toutes les émotions, c'est à dire en réaction à une situation (et à notre façon de l'interpréter) ou à un sentiment qui nous déborde (tel que la jalousie, la honte, l'humiliation, la frustration…).
La colère est l'expression d'un besoin non entendu, c'est une demande à l'autre dans le but de rétablir le lien, une protestation contre ce qu'on ne peut pas tolérer, une défense de l'intégrité, de la personnalité, la colère donne la force de dire non et de se sentir soi !
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
La colère peut arriver seule, à la suite de la présence d'un irritant, d'un besoin non satisfait, ou d'un désir non respecté. Mais elle peut aussi être un moyen de libérer d'autres émotions enfouies telles que la peur, l'angoisse, la tristesse…
L'adrénaline, hormone du stress par excellence, est sécrétée en situation de danger. Elle met l'organisme en état d'alerte en agissant sur le cœur, la circulation du sang, la respiration, la sensibilité aux stimulus, les réactions motrices, et d'autres fonctions qui assurent des réactions rapides face à une menace.
Les psychologues considèrent la colère comme une soupape qui cache d'autres émotions comme la peur, la tristesse, l'anxiété. On se sent mal, on est coincé, on n'a pas de solution à un problème, alors on éclate.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
La colère entraîne une contraction musculaire importante. Cela est visible sur l'ensemble du corps. Il a donc tendance à se figer : les épaules demeurent immobiles, les mains se fixent sur un objet (bras du fauteuil, verre, crayon, dossier de chaise, etc.) et le regard se focalise.
Le stress, la fatigue, la faim peuvent être également des facteurs aggravants. » Heureusement, il est possible de dompter sa colère en se réconciliant avec elle et en apprenant à se servir de son énergie sans succomber à la violence.
Il existe trois types de colère qui aident à façonner la manière dont nous réagissons dans une situation qui nous met en colère. Ceux-ci sont: agression passive, agression ouverte, et la colère Énergique. Si vous êtes en colère, la meilleure approche est assertif Anger.
Les émotions de base (colère, peur, tristesse, dégoût, joie, surprise) sont pour la plupart associées à une activité accrue dans la poitrine. Cela correspond à des modifications dans le rythme respiratoire ou cardiaque. Ce sont aussi celles qui provoquent les sensations physiques les plus fortes.
Les organes vitaux sont identifiables pour la plupart à leur protection interne renforcée par une boîte, la boîte crânienne ou une cage, la cage thoracique, en plus de l'enveloppe corporelle. Il s'agit : du cerveau, du cœur, des poumons, du foie, du pancréas et des reins.
Le stress émotionnel, comme celui provoqué par les émotions bloquées, n'est pas seulement lié aux troubles mentaux, mais aussi à des problèmes physiques comme les maladies cardiaques, les troubles intestinaux, les maux de tête, l'insomnie et les troubles auto-immunes.
Le mieux est de l'engager à consulter un psychiatre ou un psychologue… mais nous savons parfaitement que ce n'est pas facile…
Des effets néfastes sur la santé
"Lorsqu'elle est ressentie fréquemment, violemment et de manière non adaptée, la colère peut développer des hernies, de l'urticaire, du psoriasis, de l'asthme et des douleurs dans le bas du dos", explique Christophe Haag.
Dans une large mesure, cela est dû à une mauvaise maîtrise de soi et à une faible tolérance à la frustration. Cependant, ce ne sont pas les seules causes. Sous la colère se cache aussi très souvent une couche de tristesse que nous ne savons pas affronter, et encore d'autres sentiments ou émotions refoulés.
Les psychoses notamment, comme la schizophrénie, la paranoïa ou les troubles bipolaires peuvent engendrer de grosses crises d'énervement. Diverses maladies neurodégénératives, dont l'Alzheimer, sont aussi souvent responsables. Enfin, il peut être lié à un dérèglement hormonal.
En général, s'énerver fait partie de la nature humaine. Mais, dans certains cas, une colère permanente peut être le signe d'un problème plus profond: la dépression. Une étude de 2014 montre que la colère – aussi bien manifeste que réprimée – est un indice de trouble de la santé mentale.
Si votre proche ne s'en prend pas à vous, mais s'énerve devant vous, aidez-le et apprenez lui à gérer son agressivité. Ne mettez pas d'huile sur le feu, ne lui dites pas non plus de but en blanc de se calmer, laissez-le exprimer son ressenti. Etre compréhensive, le dire, parler d'une voix calme aidera à l'apaisement.
Quelles sont les hormones du bonheur ? Il en existe 4 principales : la dopamine ; la sérotonine ; l'endorphine et l'ocytocine.
À chaque fois que la colère prend le dessus, nous ne sommes plus nous-mêmes. Nous nous laissons envahir par une partie de nous qui souffre et qui est là pour nous indiquer une blessure non réglée. Cette blessure vient d'une situation douloureuse vécue étant jeune avec un parent et où le pardon n'a pas été encore fait.
Hormones, thyroïde et cortisol
Un niveau insuffisant d'ocytocine, une hormone sécrétée par l'hypophyse (une glande endocrine cérébrale), libérée lors de l'allaitement, explique en partie cette forme de dépression.