Trois familles d'antidouleurs sont disponibles sans ordonnance : Les dérivés du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan…) Les dérives de l'acide acétylsalicylique (Aspirine, Aspégic…) Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (Advil, Nurofène, Voltarène…)
En font partie le paracétamol, l'aspirine et l'ibuprofène. On les trouve en vente libre et sur ordonnance. Le palier 2 concerne certains opiacés, en association avec du paracétamol. Le palier 3 désigne les antalgiques puissants (morphine, fentanyl) réservés aux douleurs sévères.
Le paracétamol (Doliprane®, Efferalgan®, Dafalgan®) fait partie des médicaments anti-douleur les plus utilisés.
Mieux vaut utiliser la codéine quand un antalgique de palier 2 est envisagé. Le tramadol (Topalgic° ou autre) est un opioïde faible couramment utilisé malgré sa balance bénéfices-risques défavorable. L'antalgique de palier 2 (pour des douleurs modérées à intenses) de premier choix est la codéine, malgré ses limites.
L'ibuprophène (Advil, Nurofen, etc.) est plus efficace contre certains types de douleurs, comme les rages de dents et les entorses, que le paracétamol et présente un peu moins d'effets secondaires que l'aspirine. Il ne faut pas en prendre plus de quatre jours de suite sans ordonnance.
On classe les médicaments antidouleur, appelés antalgiques, selon l'intensité douloureuse qu'ils sont censés soulager : les médicaments du palier 1 sont utilisés pour traiter des douleurs d'intensité faible : ce sont par exemple le paracétamol, l'aspirine ou les anti-inflammatoires classiques.
La morphine est l'antalgique puissant de référence aujourd'hui, même si d'autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis. L'usage de la morphine n'est plus aujourd'hui réservé aux cas extrêmes ou aux soins palliatifs.
Le tramadol provoque fréquemment des troubles digestifs, comme les nausées et la constipation, des vertiges, la bouche sèche, une somnolence. La revue Prescrire soulignait le risque de troubles du rythme cardiaque et d'hypoglycémie, particulièrement dangereuse chez les personnes âgées.
Les effets indésirables les plus fréquents ont été : des troubles neuropsychiques (78 cas), notamment des confusions et des hallucinations ; des troubles digestifs (56 cas), dont 26 pancréatites aiguës (avec ce seul médicament impliqué dans 11 cas).
En effet, le tramadol sans association est le plus puissant des antalgiques opioïdes de niveau II , et son conditionnement permet des doses importantes (jusqu'à 400 mg par jour).
Cette substance opioïde est intéressante pour soulager les douleurs modérées à intenses qu'elles soient chroniques ou aiguës. On peut, par exemple, l'utiliser en cas de lombalgie ou de lumbago (douleur dans le bas du dos) ou de zona en phase aiguë.
Les calmants, également appelés analgésiques, sont souvent utilisés pour atténuer la douleur chronique. Les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tels que l'ibuprofène et le naproxène peuvent apporter un certain soulagement. L'acétaminophène est également utilisé fréquemment.
Ce sont : la codéine (Codoliprane , Dafalgan Codéine , Efferalgan Codéine , Lindilane ...), le tramadol (Contramal , Ixprim , Topalgic , Zamudol ... ) ou des extraits d'opium (Lamaline , Izalgi ...) Les morphiniques (morphine et dérivés) quant à eux sont des opiacés destinés aux douleurs intenses.
Le tramadol reste inscrit sur la liste I des substances vénéneuses. Il ne peut être obtenu que sur prescription médicale.
La douleur ressentie peut être la même ou différer de la douleur de base. L'hyperalgésie et la tolérance pourraient expliquer la perte d'efficacité des opioïdes chez certains patients. Dans la période périopératoire, l'hyperalgésie est prévenue par l'administration de faibles doses de kétamine par voie intraveineuse.
Ce médicament antalgique associe du paracétamol, qui empêche la transmission de la douleur, un opiacé (extrait d'opium), qui agit directement sur le cerveau, et de la caféine. Il est utilisé dans le traitement symptomatique de la douleur (rhumatismes, douleurs dentaires, migraine, règles douloureuses...).
LAMALINE est un ANTALGIQUE (il calme les douleurs). Il est destiné au traitement chez l'adulte des douleurs d'intensité modérée à intense et/ou qui ne sont pas soulagées par l'aspirine ou le paracétamol seul.
Enfin, la substance la plus conseillée est le paracétamol puisqu'il présente «le meilleur rapport bénéfice/risque». Le magazine rapporte que les marques Dafalgan et Doliprane 500 et 1 000 mg sont les produits les moins dangereux et les plus efficaces.
Ainsi le tramadol est interdit par l'UCI en cyclisme plus en raison des risques liés aux effets secondaires que par un effet dopant.
Quels médicaments ne pas prendre avec du Tramadol ? Le tramadol ne doit pas être pris simultanément à d'autres médicaments. Par exemple : Avec des tranquillisants, somnifères, antalgiques comme la morphine ou la codéine (risques de somnolence ou de sensations d'évanouissement augmentés).
Posologie usuelle :
douleur aiguë : 2 gélules lors de la première prise, puis 1 ou 2 gélules lors des prises suivantes, à renouveler si nécessaire toutes les 4 à 6 heures. douleur chronique : 1 ou 2 gélules toutes les 4 à 6 heures.
Sommaire Reine des prés et écorce de saule (mal de tête) Bicarbonate de soude (estomac) Gaulthérie (douleurs articulaires) Menthe (piqûres) Camomille (règles) Harpagophytum (arthrose) Lavandin super (crampes) Clou de girole...
Les molécules utilisables en remplacement de la morphine avec une efficacité équivalente sont l'oxycodone et peut-être le tapentadol. Le tramadol, la codéine ou la buprénorphine sont des analgésiques moins puissants qui ne peuvent réellement remplacer la morphine.