Un état végétatif est défini par une aréactivité et une abolition de la conscience due à un dysfonctionnement majeur des hémisphères cérébraux, avec une préservation suffisante du diencéphale et du tronc cérébral pour maintenir les réflexes neurovégétatifs et moteurs et un cycle veille-sommeil normal.
Aujourd'hui, aucun traitement ne permet de sortir complètement d'un état végétatif.
Les personnes en état végétatif ne peuvent pas faire des choses qui exigent la pensée ou une intention consciente. Elles ne peuvent pas parler, respecter des ordres, bouger les membres dans un but précis, ou bouger pour éviter un stimulus douloureux.
Ce traitement consiste à utiliser un implant thoracique pour envoyer des impulsions électriques dans le nerf vague, qui relie le cerveau à d'autres organes majeurs du corps. La stimulation du nerf vague est déjà utilisée pour traiter les personnes atteintes d'épilepsie et de dépression.
L'état végétatif.
Après le coma, certains patients donnent l'impression de s'éveiller : ils ont les yeux ouverts et des cycles veille-sommeil normaux. Pourtant, ils ne réagissent à aucune sollicitation. Un état qui peut durer des années.
Coma urémique (stade terminal d'insuffisance rénale chronique) ; Coma myxoedémateux et de l' hyperthyroïdie ; Coma hypercapnique ; Coma hépatique : l'encéphalopathie hépatique se voit lors des hépatites graves.
La maladie d'Alzheimer.
«Même si Terri Schiavo grogne à certains moments, ouvre et ferme les yeux, semble rire et pleurer, ces différentes réactions ne sont pas reliées à ce qui se passe dans son environnement. Elles ne sont pas associées à ce qu'elle voit ou à un effort qu'elle ferait pour communiquer.
« Il faut parler à une personne dans le coma » entend-on dans les films. Tout dépend de ce qu'on appelle coma. Entre l'état végétatif, où le patient peut encore sourire ou sursauter de façon réflexe, et l'
La mort cérébrale signifie que le cerveau cesse de fonctionner. Les personnes ne réagissent à aucun stimulus. Aucun traitement ne peut aider, et une fois le diagnostic confirmé, la personne est légalement déclarée morte.
La durée d'un coma est variable, il peut durer entre quelques heures et plusieurs années, mais plus il est long plus les risques sont importants.
Dans ce cas, c'est le médecin qui peut prendre la décision d'interrompre ou de ne pas entreprendre des traitements jugés « inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le maintien artificiel de la vie » à l'issue d'une procédure collégiale.
Faut-il en déduire que le coma a laissé des séquelles ? Interrogé à ce sujet au cours de l'émission “Allodocteurs”, le docteur Alain Cariou, du service de réanimation de l'hôpital Cochin, à Paris, apporte une réponse formelle : « Le coma en lui-même ne laisse pas de séquelles. »
Elaine Esposito est restée dans le coma pendant 37 ans. Un record, selon le livre des records Guinness. Née le 3 décembre 1934, ses parents amènent Elaine à l'hôpital alors qu'elle n'a que 6 ans, pour une rupture d'appendice, à la suite d'une appendicectomie. Elle ne se réveillera jamais de l'anesthésie.
D'après une étude de l'Inserm menée chez 127 patients dans le coma, âgés de 17 à 80 ans, la modification des battements cardiaques en réponse à une stimulation sonore est un bon indicateur de l'état de conscience des comas profonds.
La mise en place d'une sonde urinaire doit être effectuée lorsque les patients sont dans le coma ou endormis artificiellement ce qui empêche une vidange naturelle de la vessie. Le sondage de la vessie permet une mesure continue de la production d'urine par les reins.
Ainsi, si la quiescence cellulaire est réversible et essentielle à la réparation et à la stabilité des tissus, à l'âge avancé, les « arrêts cellulaires » des cellules quiescentes sont fréquents et participent aussi au processus de vieillissement.
40?% d'entre eux se réveillent et parmi eux, la plupart (de 80 à 90%) ne gardent que peu, ou pas, de séquelles de leur état comateux.» Le cerveau peut aussi être directement affecté par «un traumatisme très sévère comme un choc, une infection – par exemple une méningite bactérienne, indique Andrea Rossetti.
Coma éthylique : une urgence vitale. "Le coma éthylique correspond à une intoxication par l'alcool induisant des troubles de conscience" explique le Dr. Degremont.
Les médicaments qui agissent sur le cerveau, comme les anxiolytiques, les antidépresseurs, mais aussi les somnifères. En modifiant la manière dont les neurones communiquent, ils perturbent la mémoire et la concentration. Le stress.
Accident vasculaire cérébral, traumatismes crâniens, diabète, médicaments, etc.: de nombreux facteurs favorisent l'apparition de démences et la perte de la mémoire. Lorsqu'on parle de démence, on pense aussitôt à la maladie d'Alzheimer.
Alzheimer, maladie mortelle du cerveau, engendre un déclin progressif de la mémoire, de la pensée et des aptitudes au raisonnement.
En théorie, il suffit d'arrêter l'administration de sédatifs ou de faire remonter la température corporelle. Mais il arrive que le patient ne se réveille pas. Tout dépend de la gravité des lésions qui ont nécessité le recours à un coma artificiel, et pas uniquement au traitement engagé.
Ce que vous devez faire : Coucher votre ami sur le côté, en position latérale de sécurité et vous assurer qu'il respire correctement dans cette position. Couvrir votre ami afin d'éviter que sa température ne chute. Appeler les secours : les Pompiers (18), le Samu (15) ou le numéro d'appel unique des urgences (112).