Ca accélère (fort) et ça monte, mais c'est beaucoup moins violent que les manèges à sensations, car ça ne tournicote pas dans tous les sens. Si vous êtes stressé, n'hésitez pas et parlez-en à l'équipage en arrivant dans l'avion, les agents de bord sont formés pour ce genre de situation et vous rassureront.
Cette sensation de vertige n'existe pas en vol car l'information visuelle est en cohérence avec le déplacement ressenti par l'oreille interne. Les pilotes et les passagers peuvent donc regarder en bas sans avoir la sensation de mouvement ou de tournoiement liée au vertige !
Il existe plusieurs degrés d'aviophobie, de l'anxiété modérée à la panique totale. Certaines personnes souffrant d'aviophobie ressentiront une forte appréhension qui commencera plusieurs jours avant le voyage puis qui sera à son apogée lors du décollage.
Si vous y êtes sujet, demandez, à la réservation, une place au centre de l'avion, plus stable. Evitez de prendre un repas trop copieux et limitez votre consommation d'alcool et de boissons gazeuses, qui favorisent les ballonnements intestinaux, amplifiés par le changement de pression dans la cabine.
Une chance sur 10 Milliard de mourir en avion
Vos chances de mourir en avion sont extrêmement faibles. Pour 10 milliards de passagers qui effectuent 1km en avion chaque année, on enregistre un mort. Soit chaque année une chance sur 10 milliard de mourir à chaque kilomètre parcouru en avion. C'est peu non ?
En avion, la montée brutale en altitude peut provoquer un malaise, similaire au mal aigu des montagnes. L'atmosphère moins riche en oxygène peut déclencher des maux de tête, des vertiges ou des nausées. Ces signes apparaissent quelques heures après l'atterrissage et peuvent persister plusieurs jours.
Le décollage et l'atterrissage sont largement considérés comme les moments les plus dangereux d'un vol.
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
L'air passe sur ses ailes bombées et quand la vitesse est suffisante, l'accélération les fait monter comme si elles étaient aspirées vers le haut. En même temps, le dessous de chaque aile étant plat, l'air qui arrive par en-dessous “pousse” l'appareil.
personnes ayant souffert récemment de troubles psychiatriques ; personnes souffrant de drépanocytose (selon avis du médein traitant) ; personnes ayant pratiqué la plongée sous-marine dans les 24 heures précédant le décollage ou ayant été victime d'un accident de décompression.
Pour éviter l'anxiété durant un voyage en avion, concentrez-vous sur une activité ou une idée. Surtout, évitez de penser à des scénarios catastrophes. Vous pouvez aussi partager vos angoisses avec une autre personne, car la verbalisation et le partage ont toujours un effet positif sur un esprit troublé.
On se sent fatigué
En effet, la quantité d'oxygène dans un avion est comparable à celle rencontrée à une altitude de 2 000 mètres en montagne. Notre sang absorbe moins d'oxygène à cette hauteur, c'est pourquoi on se sent fatigué, voire étourdi.
Si vous voulez ressentir le moins possible les mouvements et les turbulences de l'avion, la meilleure place sera au milieu de l'appareil au niveau des ailes. Cependant, cette place est la plus exposée en cas d'accident puisqu'elle se trouve au niveau des réservoirs.
Où sent-on le plus les turbulences ? Voici où les opinions divergent. Il y a ceux qui disent que c'est la partie avant de la machine qui est la plus vulnérable, d'autres assurent que c'est à l'arrière que l'on se sent le plus mal à l'aise.
Pour avoir la meilleure vue, il faudra choisir une place à côté d'un hublot, mais pas au niveau des ailes ou juste derrière le niveau de celles-ci. Si vous voulez dormir, les places à côté des hublots permettent de s'appuyer sur la paroi de l'avion et de ne pas être dérangé.
D'où vient l'aérodromophobie, la phobie de l'avion ? La peur de l'avion est liée à plusieurs facteurs. Déjà, il existe une prédisposition génétique. L'amygdale, la partie de notre cerveau qui joue un rôle dans le déclenchement de la peur, est plus ou moins sensible.
Les personnes souffrant de peur de l'avion ou aérophobie ressentent une anxiété anticipatoire à partir du moment où un voyage en avion est planifié. Cette anxiété anticipatoire s'accroit au fur et à mesure que la date du voyage s'approche pour devenir intense dans les quelques heures précédant le vol.
Selon les chiffres de l'Aviation Safety Network, l'atterrissage est la phase la plus périlleuse pour un avion. Entre 1999 et 2008, 36% des crashs se sont produits à l'atterrissage. Le décollage arrive deuxième avec 20% des incidents.
N'ayez pas peur des turbulences
Si cela peut s'avérer très désagréable, ce n'est en fait pas dangereux. La turbulence n'est rien de plus que le mouvement de votre avion sur les vagues d'air. Cela se produit principalement au décollage et à l'atterrissage ; la différence de température est à l'origine de la turbulence.
Sur base de ces données, ses membres sont arrivés à la conclusion que les personnes installées à l'avant de l'appareil ont 49% de chances de survivre à un accident.
Mangez légèrement avant de partir, et évitez l'alcool. Pendant le voyage il est préférable de regarder le paysage et d'éviter la lecture. Si vous vous sentez mal (étourdissements, accélération du pouls et de la respiration), allongez-vous et fermez les yeux. Respirez profondément et laissez votre corps se détendre.
L'avion quitte le sol et continue à accélérer vers sa vitesse de montée tout en prenant de l'altitude. Le décollage se termine au passage à la hauteur de 15 m par rapport au sol. Le décollage d'un avion se fait face au vent pour décoller sur une distance plus courte.
Le mal de l'air est une sensation induite par les voyages aériens, il s'agit d'une forme spécifique de cinétose, considérée comme une réponse normale pour les individus en bonne santé. C'est essentiellement la même que le mal de voiture mais transposée en avion.
Les veines comprimées doivent pomper plus énergiquement pour faire refluer le sang des pieds vers le cœur. Le sang peut s'accumuler dans les jambes et les composants aqueux se diffuser dans les tissus en passant à travers la paroi veineuse. Résultat : les pieds et les jambes gonflent.