Il laisse le rire au spectateur qui peut le partager avec d'autres personnages. Que ces derniers rient ou non, le spectateur établit avec eux une connivence dans et par le comique. Cette complicité entre spectateur et personnages existe dans les autres genres de comédie (théâtrale ou cinématographique) également.
Le but de la comédie est moral et didactique : elle démasque les imperfections des hommes et les incite à se corriger. La comédie «corrige les mœurs pas le rire», rappelle Molière dans la préface de Tartuffe. Pour susciter le rire, elle met en œuvre des procédés comiques variés.
Chez la plupart d'entre nous, rire détend, change les idées, fait en sorte qu'on se rapproche les uns des autres. On dit même que l'humour améliore la santé physique et psychologique.
La comédie met en scène des personnages, peint leur caractère, leurs vices, leurs idées fixes. Pour faire rire, il faut comme dans une caricature, forcer le trait dont on veut se moquer.
Castigat ridendo mores : Elle corrige les moeurs en riant. Elle corrige les moeurs en riant. Devise de la comédie, imaginée par le poète Santeul (Paris 1630) et donnée à l'arlequin Dominique (Bologne 1640) pour qu'il la mette sur la toile de son théatre.
Pièce de théâtre destinée à provoquer le rire par le traitement de l'intrigue, la peinture satirique des mœurs, la représentation de travers et de ridicules.
Le registre comique a néanmoins une double fonction. En effet, en plus de faire rire, une oeuvre comique fait réfléchir. Souvent, il est reconnu que le comique à une fonction philosophique qui fait réfléchir l'homme, qui offre une vision différente de l'histoire ou qui témoigne des caractéristiques d'une société.
Une critique morale
La comédie classique est censée plaire mais aussi instruire le spectateur : elle « corrige les mœurs par le rire ». La folie maladive d'Argan est un travers moral à éviter, de même que l'avarice d'Harpagon (L'Avare) ou la misanthropie d'Alceste (Le Misanthrope, 1666).
La comédie assume pleinement son caractère de divertissement en se donnant comme dessein premier de faire rire son public par tous les moyens et, comme mission, de parvenir à le détourner de ses idées noires : si le rire s'élève à partir de petits riens, par la dimension d'exutoire qu'il possède, il hisse celui qui le ...
Le comique
La comédie cherche à faire rire, ou du moins à faire sourire le spectateur. La définition du mot comique est bien claire : "qui provoque le rire, et qui appartient à la Comédie".
Visée moralisatrice. Le théâtre apporte également une visée moralisatrice de deux façons. La comédie apporte sa morale par le rire, tandis que la tragédie apporte sa morale par la terreur et la pitié. La comédie vise à améliorer la nature humaine en dénonçant, par le rire, par la moquerie, les travers des personnages.
Les types de comique
On distingue le comique de gestes (gifles, chutes, mimiques, etc.), de mots (jeux de mots, grossièretés, patois, etc.), de situation (ignorance, quiproquo, etc.), de caractère (personnage stupide, jaloux, etc.) et le comique de répétition (une situation ou une phrase qui se répète plusieurs fois).
Au XVIIe siècle, le mot « comédie » a deux sens : • Pièce de théâtre, sens ancien mais toujours valable • Pièce divertissante De même pour l'adjectif « comique » : théâtral ou relatif au rire Encore aujourd'hui : comédien désigne l'acteur de théâtre (même s'il joue une pièce tragique).
La comédie (du grec κωμωδία) est un genre littéraire, théâtral, cinématographique et télévisuel fonctionnant sur le registre de l'humour. Née dans l'Antiquité grecque, elle est devenue un genre littéraire qui s'est épanoui de manière diversifiée en fonction des époques.
COMÉDIEN, IENNE. n. Celui, celle dont la profession est de jouer la comédie sur un théâtre public.
La comédie peint les vices, les travers et les ridicules; elle nous offre donc une sorte de musée, où sont représentées toutes les difformités de la pauvre nature humaine.
Molière, critique de la société de son temps
Dans Le Bourgeois gentilhomme par exemple, il se moque d'un riche bourgeois qui tente d'imiter le comportement des nobles. Dans Le Tartuffe, il crée la polémique en dénonçant les faux dévots, ces personnes qui se disent très religieuses mais sont en fait très hypocrites.
Mais la comédie, suivant la définition d'Aristote, est l'imitation du ridicule des hommes : et la tragédie, suivant la signification qu'on donnait à ce mot, est l'imitation de la vie et du discours des héros, ou des hommes sujets par leur élévation aux passions les plus violentes.
Le monologue porte la trace de hostilité à la censure. Ainsi, si la comédie a pour fonction de faire rire, elle doit également stigmatiser les abus, l'arbitraire du pouvoir, les injustices, l'intolérance et la censure.
En faisant rire les spectateurs d'un personnage caractériel ou d'une situation absurde, l'auteur dénonce les défauts et les travers humains. C'est le cas de Molière par exemple. Une comédie peut aussi dénoncer les travers d'une société et devenir critique d'un régime politique.
La comédie sociale met en scène la tragi-comédie de l'existence. Elle met en évidence la distance entre l'imaginaire individuel des personnages et la représentation sociale (souvent critique) dessinée par le metteur en scène au sein même du film.
En tant que théâtre national, son rôle est d'assurer la représentation régulière des principales pièces du répertoire classique.
la comédie est née en Grèce, dédiée à Dionysos(dieu de l'ivresse et de la démesure) il s'agit de plaisanteries et de chants coquins, l'origine de la comédie est à la fois religieuse et populaire.
comique adj. Propre à la comédie, au théâtre plaisant.