En Europe, les villes de Lisbonne, Barcelone, Londres et Venise se présenteront sous vos yeux si vous vous asseyez du côté droit de l'appareil. Quant à Berlin, il faudra choisir le côté gauche pour être sûr d'apercevoir la Tour TV qui domine la capitale allemande.
Si vous voulez ressentir le moins possible les mouvements et les turbulences de l'avion, la meilleure place sera au milieu de l'appareil au niveau des ailes. Cependant, cette place est la plus exposée en cas d'accident puisqu'elle se trouve au niveau des réservoirs.
Pour avoir la meilleure vue, il faudra choisir une place à côté d'un hublot, mais pas au niveau des ailes ou juste derrière le niveau de celles-ci. Si vous voulez dormir, les places à côté des hublots permettent de s'appuyer sur la paroi de l'avion et de ne pas être dérangé.
Essayez-vous à la relaxation
Apprendre quelques exercices de relaxation peut vous aider à surmonter votre peur de l'avion et notamment lors du décollage et de l'atterrissage – deux moments critiques pour les phobiques de l'avion. Avant de voler, apprenez des exercices de respiration.
Le relief terrestre peut influer sur les courants d'air (de la même manière que le courant dans une rivière). Certaines zones sont donc plus exposées aux turbulences. Les zones montagneuses par exemple.
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
Le site http://www.meteovol.fr permet ainsi de voir la carte d'Europe et les turbulences prévues à différentes échéances et à chaque niveau de vol.
La fatigue provoque des erreurs humaines
Le corps ayant normalement envie de dormir pendant les heures de noirceur, la fatigue se fait sentir pendant la plupart des vols de nuit. Elle diminue la rapidité de réaction, réduit la concentration et altère les aptitudes à la prise de décision.
Selon les chiffres de l'Aviation Safety Network, l'atterrissage est la phase la plus périlleuse pour un avion. Entre 1999 et 2008, 36% des crashs se sont produits à l'atterrissage. Le décollage arrive deuxième avec 20% des incidents.
Le vol par temps orageux génère souvent des turbulences anxiogènes à bord des avions. C'est surtout en phase de décollage et d'atterrissage que les nuages peuvent créer des turbulences mais, en altitude de croisière, un avion de ligne vole la plupart du temps au-dessus de la zone orageuse.
Le décollage et l'atterrissage d'un avion peuvent causer un véritable stress et de la tension. Il peut alors être judicieux d'opter pour un vol sans escale, si vous avez le choix (et le budget) pour cela.
Alors, que se passe-t-il pendant cette phase ? Anthony Brickhouse : Généralement au décollage et à l'atterrissage, l'avion vole bas, et lentement. Et quand des problèmes surviennent, les pilotes ont peu de temps pour réagir.
Lundi 29 octobre, un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie low cost indonésienne (vol JT-610) s'est écrasé en mer seulement 13 minutes après son décollage de l'aéroport de Djakarta. Le vol devait se rendre dans l'île de Pangkal Pinang située au nord de Djakarta.
Turkish en tête, en pourcentage d'annulations
En nombre vols annulés, easyJet se place à la première place du classement. Mais c'est Turkish Airlines qui a le taux le plus élevé de vols annulés, à près de 7 %, contre 5,5% pour la compagnie britannique à bas prix (soit un vol sur 20).
Tant que l'avion a de la vitesse, l'air s'écoule au dessus et en dessous de son aile et il est capable de voler. Si les moteurs ne fonctionnent pas, on ne peut pas maintenir sa vitesse en gardant son altitude et on se met donc en descente.
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
L'avion impacte le climat et accélère le réchauffement climatique notamment par les rejets de CO2 dus à la combustion de kérosène. Voyager sans prendre l'avion est une façon de se déplacer plus responsable, qui limite l'empreinte carbone de chaque individu.
L'erreur de pilotage est la cause principale de 57% des accidents mortels. Il peut s'agir par exemple d'un manque de carburant, d'une erreur de piste d'atterrissage, d'une descente prématurée.
Ca accélère (fort) et ça monte, mais c'est beaucoup moins violent que les manèges à sensations, car ça ne tournicote pas dans tous les sens. Si vous êtes stressé, n'hésitez pas et parlez-en à l'équipage en arrivant dans l'avion, les agents de bord sont formés pour ce genre de situation et vous rassureront.
Il existe plusieurs degrés d'aviophobie, de l'anxiété modérée à la panique totale. Certaines personnes souffrant d'aviophobie ressentiront une forte appréhension qui commencera plusieurs jours avant le voyage puis qui sera à son apogée lors du décollage.
Pour éviter l'anxiété durant un voyage en avion, concentrez-vous sur une activité ou une idée. Surtout, évitez de penser à des scénarios catastrophes. Vous pouvez aussi partager vos angoisses avec une autre personne, car la verbalisation et le partage ont toujours un effet positif sur un esprit troublé.
Concernant les anxiolytiques, vous pouvez rendre visite à votre médecin traitant avant le vol afin de lui exposer votre problème. S'il juge cela opportun, il pourra vous prescrire des médicaments (de type alprazolam, Lexomil...).
Les personnes souffrant de peur de l'avion ou aérophobie ressentent une anxiété anticipatoire à partir du moment où un voyage en avion est planifié. Cette anxiété anticipatoire s'accroit au fur et à mesure que la date du voyage s'approche pour devenir intense dans les quelques heures précédant le vol.