le défaut de paiement du loyer et des charges. le défaut de paiement du dépôt de garantie. la non-souscription d'une assurance des risques locatifs. le non-respect de l'obligation d'user paisiblement des locaux loués.
le défaut d'assurance habitation ; le non-respect de “l'obligation d'user paisiblement des locaux loués” (troubles du voisinage ou nuisances) ; le défaut de paiement du dépôt de garantie par le locataire au moment de la signature du bail et de son entrée dans le logement.
Sachez qu'il ne peut vous donner congé qu'à l'échéance du contrat de bail – contrairement au locataire qui peut, lui, partir à peu près, et sous réserve du respect d'un préavis, quand il le souhaite.Il doit donc vous informer de son souhait par lettre recommandée avec avis de réception (ou par une lettre d'un huissier) ...
Dans ce cas, le propriétaire doit envoyer au locataire par huissier un commandement de quitter les lieux. Le locataire a alors 2 mois pour quitter le logement. Il peut saisir le tribunal de grande instance pour obtenir un délai supplémentaire, pouvant aller de 3 mois à 3 ans.
Il n'existe que 3 motifs de résiliation du bail de location par le propriétaire : 1. Le congé pour vendre ; 2. Le congé pour reprise ; 3. Le congé pour motif légitime et sérieux.
Le propriétaire peut donner congé (son préavis) au locataire pour vendre le logement, ou pour le reprendre (pour y habiter ou pour loger un proche), ou pour un motif légitime et sérieux (notamment en cas de faute du locataire). Il doit respecter des conditions de forme et de délais.
Faire appel au juge
Le propriétaire doit faire appel à un commissaire de justice pour assigner le locataire devant le juge des contentieux de la protection et obtenir ainsi la résiliation du bail et l'expulsion du locataire.
Quand le locataire ne paie pas son loyer ou lorsque sa présence dans l'immeuble nuit aux autres occupants, le propriétaire peut entamer une procédure d'expulsion. Mais avant d'y avoir recours, l'intéressé doit s'assurer que la résiliation du bail a été préalablement décidée par le juge.
Focus sur les frais d'huissier dans une procédure d'expulsion : Vous pouvez être engagé dans une procédure d'expulsion de vos locataires en cas de loyers impayés. Hormis une action en justice et en cas de tentative d'accord amiable, c'est au propriétaire, donc au bailleur, de régler les frais d'huissier.
Locataire. Aucune expulsion locative ne peut avoir lieu durant la période dite de trêve hivernale. Cette période va généralement du 1er novembre au 31 mars (inclus) de l'année suivante.
Parlez avec un ton raisonnable et respectueux.
Expliquez les raisons qui vous amènent à lui demander de partir et faites-lui savoir que vous comprenez que c'est difficile. Parlez-lui comme vous parleriez à un collègue de bureau en vous en tenant aux faits et en laissant de côté vos émotions.
Le non renouvellement de bail pour motif sérieux et légitime
Les raisons invoquées par les bailleurs dans ce cas sont souvent des loyers impayés ou des troubles du voisinage causés par le locataire ; il peut également s'agir d'un non renouvellement de bail pour travaux.
Le propriétaire du logement ne peut en effet ni refuser de renouveler le bail ni modifier le montant du loyer ou d'autres conditions du bail, comme bon lui semble. Rappelons ci-après les droits des locataires en ce qui concerne le renouvellement du bail.
Pour notifier le non-renouvellement du bail de location au locataire, le propriétaire doit respecter une procédure formalisée. Il doit envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception ou passer par un acte d'huissier ou une remise en main propre contre signature. Et ce, auprès de chaque locataire ou colocataire.
Le propriétaire peut récupérer son logement avant la fin du contrat de bail en délivrant un congé à son locataire dans certains cas et sous certaines conditions, qui varient en fonction : que le logement soit vide ou meublé : le délai de préavis de 6 mois pour un logement vide est réduit à 3 mois pour un logment meublé
On appelle “locataire protégé” une personne âgée de 65 ans ou plus qui dispose de ressources inférieures aux plafonds en vigueur, selon l'emplacement de la location et de la composition du loyer.
La procédure dure en moyenne entre 18 et 24 mois, voire plus avec les délais rallongés dus au Covid, sans compter les renvois, les délais accordés et la trêve hivernale. Elle se décompose en une phase amiable, un commandement de payer par huissier, une assignation au tribunal et l'expulsion à proprement parler.
Parmi les autres motifs légitimes et sérieux parfois invoqués sont la sous-location du logement sans autorisation écrite explicite de la part du propriétaire, la transformation des lieux toujours sans autorisation, ainsi que le refus du locataire à la réalisation de travaux nécessaires.
Le transfert d'une exploitation peut entraîner le paiement par le locataire évincé d'un double loyer pendant la période nécessaire au déménagement et à la réinstallation. Ce préjudice est couramment évalué sur la base de 1 à 3 mois de loyer.
L'indemnité d'éviction correspondant à la différence entre les deux loyers multipliée par le coefficient (compte tenu du coefficient appliqué par le juge) soit le calcul suivant : (35 000 - 10 000) × 6 = 150 000 €.
Lorsque le bailleur (c'est-à-dire le propriétaire) refuse le renouvellement du bail commercial, il doit payer au locataire une indemnité d'éviction. Celle-ci correspond à une somme d'argent qui compense les dommages causés par le refus de renouvellement.
En fait, le conjoint de fait qui est signataire du bail ou propriétaire de la maison peut, à n'importe quel moment, décider de mettre l'autre dehors sans aucune forme d'avertissement en appelant simplement la police ou en l'expulsant lui-même.