L'UE interdira les moteurs thermiques carburant aux énergies fossiles en 2035. Le texte interdit ainsi les véhicules essence, diesel et hybride, au profit du 100% électrique.
Prochaine étape : à partir du 1er juillet 2023, tous les véhicules diesel immatriculés avant 2010 sera concernés (ainsi que les véhicules essence d'avant 2006).
interdiction des véhicules Crit'air 5 (véhicules diesel produits avant 2001) depuis 1er janvier 2023. interdiction des véhicules Crit'air 4 au plus tard le 1er janvier 2024. interdiction des véhicules Crit'air 3 (diesel avant 2011 et essence avant 2006) au plus tard le 1er janvier 2025.
En 2025, les diesel devront être Euro 5 minimum ; en 2028, Euro 6d-TEMP et en 2030 Euro 6d. Retrouvez les prochaines étapes dans le calendrier de la LEZ. Toutes les catégories de véhicules sont détaillées : cliquez sur la tuile correspondante pour afficher l'échéance qui vous concerne.
Fin du diesel repoussée en 2028
Quatre mois plus tard, l'élu écologiste enclenche le frein et décale de deux ans la date d'interdiction des voitures diesel dans le périmètre de la Zone à Faibles Émissions. Tous les véhicules diesel devaient être interdits en 2026 à Lyon, Villeurbanne et Caluire-et-Cuire.
À partir du 1er janvier 2023, les véhicules les plus polluants seront interdits dans les agglomérations de plus de 150.000 habitants. C'est le principe des Zones à Faibles Émissions qui devraient être mises en place dans 45 agglomérations françaises.
Vous n'êtes certainement pas sans le savoir : fin 2024, début 2025, les voitures classées Crit'Air 3 ne seront plus autorisées à circuler dans les zones à faibles émissions de nombreuses grandes villes de France.
Le carburant ED95 a un avantage majeur par rapport au diesel : celui de réduire de 50% les émissions de gaz à effet de serre, et de 70% les émissions de particules fines par rapport à la limite autorisée par la norme EURO 6.
Le média spécialisé Caradisiac précise que la métropole française prévoyait d'étendre progressivement ces interdictions aux véhicules Crit'Air 4, 3, et 2, jusqu'à bannir totalement le diesel même neuf dès l'année 2026.
Le diesel est en sursis, mais il reste un choix pertinent en 2023, car il convient encore aux besoins de nombreux automobilistes, notamment aux gros rouleurs. En effet, un véhicule diesel s'adresse avant tout à ceux qui ont l'habitude de réaliser de longs trajets et qui parcourent plus de 20 000 kilomètres par an.
Si vous vous demandez quelle voiture va prendre de la valeur en 2023, un modèle électrique comme la Peugeot 208 ou un hybride rechargeable comme le Citröen C5 Aircross auront le vent en poupe. Ces véhicules et les références peu polluantes seront de plus en plus faciles à revendre dans les années à venir.
A partir de 2035, les véhicules neufs vendus sur le territoire de l'Union européenne ne devront plus émettre le moindre CO2 à l'échappement. On parle ici des véhicules légers : voitures et utilitaires ne dépassant pas les 3,5 t. Les poids lourds et les autobus ne sont pas concernés. Ni les deux-roues.
Dès le 1er janvier 2023, les véhicules Crit'Air 5 (véhicules diesel produits avant 2001) y seront interdits. Au 1er janvier 2024, ce sera au tour des Crit'Air 4 (diesel avant 2006) puis des Crit'Air 3 (diesel avant 2011 et essence avant 2006) le 1er janvier 2025.
L'interdiction du diesel dans les autres villes de France
L'agglomération de Lyon prévoit la fin des voitures Crit'Air 2 en 2026. Cela implique alors la fin de circulation des véhicules diesel ; Strasbourg souhaite également mettre fin aux véhicules diesel à l'horizon 2028.
Depuis l'été 2019, les véhicules diesel de plus de 13 années n'ont déjà plus le droit de se déplacer dans la capitale. Et à partir de 2024, il ne sera plus possible d'y circuler en diesel. La fin des véhicules essence est prévue pour 2030.
Cette coloration est appliquée avant la commercialisation par obligation légale afin d'éviter une fraude fiscale bien connue : leur utilisation pour un véhicule diesel et payer ainsi moins cher son carburant.
Pour effectuer une nouvelle demande de vignette Crit'Air, il suffit de vous rendre sur le site Internet www.certificat-air.gouv.fr. Elle coûte 3,11€ à quoi il faut rajouter le coût de l'affranchissement qui diffère selon que vous commandez la vignette en France ou pour un envoi à l'étranger.
Pour l'année 2023, ce sont les véhicules munis de la vignette Crit'air 5 qui sont dans la ligne de mire de la nouvelle restriction qui s'applique dans l'ensemble des ZFE. Il s'agit en réalité des voitures diesel immatriculées avant l'année 2000, et avant octobre 2006 pour les poids lourds, les bus et les autocars.
Cette catégorie concerne notamment les véhicules essence Euro 2 et 3 immatriculés entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2005 inclus, ainsi que les voitures diesel Euro 4 dont la date de mise en circulation est comprise entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010 inclus.
L'hydrogène est prôné comme le carburant du futur. Et le désir de changement n'est plus seulement manifesté par l'industrie, qui utilise abondamment ce gaz depuis plus de 40 ans L'hydrogène séduit aussi les gouvernements, qui réalisent qu'une économie neutre en carbone à l'horizon 2050 n'est pas envisageable sans lui.
Non. Il y a une incompatibilité de base. Tout comme on ne peut pas mettre de l'essence dans le réservoir d'un diesel, il n'est pas possible de rouler à l'E85.
Agenda des interdictions progressives de circuler
Le Plan Air Climat Énergie à l'horizon 2030 a prévu une prolongation au-delà de 2030, tant pour les véhicules essences (Euro 5, 6, 6D) que les diesel (Euro 6d temp, euro 6d).
Pourquoi choisir une voiture diesel avec une vignette crit'air 2 ? Choisir une voiture de vignette crit'air 2 est l'assurance de pouvoir rouler partout avec sa voiture diesel dans les prochaines années. En effet, leur interdiction n'est pas prévue pour tout de suite ce qui permet de voir venir et d'anticiper.
En 2030, les moteurs thermiques seront en parts de marché à égalité avec les motorisations hybrides. Des analystes parlent de 41 % de parts de marché pour les moteurs thermiques contre 41 % pour les hybrides (dont 2 % pour les hybrides rechargeables). Le reste (18 %) sera monopolisé par les voitures électriques.