Elle souligne qu' un resserrement des marchés gaziers est attendu entre 2022 et 2025 à cause d'une baisse de la capacité de liquéfaction sur le marché global et d'une demande qui pourrait continuer à augmenter. « 10 à 12 $/MMBTU, c'est un seuil de souffrance pour beaucoup de pays, notamment en Asie du Sud-est.
Pour rappel, la Première ministre Elisabeth Borne a confirmé une hausse assez inédite de 15% du prix du gaz, à partir de janvier 2023. Autrement dit, chaque mois, un foyer verra sa facture augmenter de 25 euros.
Sans le gel des prix, le TRV aurait dû augmenter de 39,10 % HT, soit 37,30 % TTC au 1ᵉʳ octobre 2022. Il s'agit toujours d'une hausse de +201,20 % HT, soit + 181,50 % TTC par rapport au 1ᵉʳ octobre 2021 (date du gel des prix du gaz). Les prix du gaz étant gelés, ils n'évolueront pas.
En 2018, elle valait 44,6 €/t. CO₂ en 2030. L'augmentation du prix du carbone va se faire graduellement, jusqu'à atteindre 100 €/t. CO₂ en 2030.
Finalement, le gel du prix du gaz s'étend à toute l'année 2022. Cela signifie que durant toute cette année, le prix du gaz ne connaîtra ni baisse, ni hausse. Il reste bloqué à son niveau d'octobre 2021.
L'ensemble des tarifs réglementés de gaz naturel sera supprimé le 1er juillet 2023. Pour les clients résidentiels (et les copropriétés consommant moins de 150 000 kWh ), les tarifs réglementés de gaz naturel disparaitront le 1er juillet 2023.
Réglementation : le chauffage au gaz pas totalement interdit
Le gaz étant une énergie fossile, il entre en contradiction avec la transition énergétique. C'est pourquoi la nouvelle réglementation énergétique RE2020 interdit l'usage du chauffage au gaz, dès son entrée en vigueur en janvier 2022.
Alors qu'en début de mois de septembre, Goldman Sachs s'attendait à un prix d'environ 213 euros le MWh pour l'hiver, sa nouvelle prévision fait état d'un prix en-deçà de 100 euros à horizon du premier trimestre 2023.
Les chaudières gaz seront bien interdites — finalement en 2022 et non en 2021 comme cela était prévu aux prémices du projet —, mais seulement dans des conditions bien précises qui n'ont pas d'impact sur la consommation des ménages.
Toutefois, l'électricité est plus chère que le gaz, et de nouvelles hausses des tarifs réglementés sont à prévoir. La valeur de référence pour calculer la consommation moyenne en chauffage électrique est de 110 kWh par mètre carré et par an.
En effet, le décret n° 2021-1380 du 23 octobre 2021 a acté du blocage des tarifs réglementés gaz d'ENGIE du 1er novembre 2021 au 30 juin 2022 au niveau des tarifs réglementés de gaz d'octobre 2021.
Le 1er octobre 2021, le prix du gaz a augmenté de 12,6 % TTC en France, ce qui est inédit.
39,10% d'augmentation évitée au 1er octobre La CRE (Commission de Régulation de l'Energie) continue de publier les barèmes hypothétiques du tarif réglementé de vente du gaz. On apprend ainsi qu'une hausse de 39,10% HT aurait été appliquée aux TRV en octobre (par rapport au barème hypothétique de septembre 2022).
Comme expliqué précédemment, le tarif réglementé d'Engie est voué à disparaître. Les consommateurs étant encore au tarif réglementé du gaz ont donc jusqu'au 30 juin 2023 pour souscrire une offre chez un fournisseur alternatif, qui constituent les véritables acteurs du marché du gaz de demain.
✔️ Oui, vous pouvez rester chez Engie puisque le fournisseur historique propose aussi des offres de marché, pour le gaz et pour l'électricité. En effet, Engie (ex GDF Suez) est le fournisseur historique de gaz, avant l'ouverture du marché à la concurrence, il ne proposait qu'un seul tarif : Le Gaz Tarif Réglementé.
L'offre Happ-e d'Engie est bien plus avantageuse en termes de prix que le tarif Bleu d'EDF. En effet, elle propose une réduction par rapport au tarif réglementé, ce qui permet de réduire sa facture d'électricité sans modifier sa consommation.
Non, la chaudière gaz n'est pas interdite en 2022 (à une exception près) Le décret n° 2022-8 du 5 janvier 2022 et la nouvelle réglementation environnement RE 2020 ont semé la confusion.
La pompe à chaleur
Il est également possible d'opter pour une pompe à chaleur (PAC), en remplacement de son chauffage au gaz. Il s'agit d'une des solutions les plus écologiques puisque, suivant les modèles, la pompe à chaleur utilise majoritairement des énergies renouvelables : eau, air, chaleur du sol.
Quel type de chauffage en 2023 installé ? Le chauffage le plus rentable à installer en 2023 est un mix comprenant un poêle à granulé et des convecteurs électriques basse consommation.
Lestés par les craintes croissantes de récession et un nouveau confinement en Chine, les prix du pétrole baisse, comme ceux du gaz sous fond d'interruption de livraison de gaz russe en Europe. Les cours du pétrole et du gaz sont en baisse.
En 2023, les prix du gaz et de l'électricité devraient augmenter d'au moins 10% en France. La Première ministre Elisabeth Borne devrait officiellement annoncer cette hausse ce mercredi après-midi, selon France Info mercredi.
L'énergie solaire pour se chauffer en 2050
Il existe même des chaudières solaires, permettant d'assurer à l'alimentation de la maison en eau chaude sanitaire et en chauffage. D'ici 2050, nul doute que ce type d'installation pourrait se généraliser dans les régions où elle est pertinente.
Les modèles les plus performants à l'heure actuelle sont les radiateurs électriques à inertie (sèche ou fluide). Ils délivrent un confort proche d'un chauffage central avec une chaleur douce et homogène diffusée par rayonnement dans les pièces.
Concrètement, la chaleur produite grâce à une énergie renouvelable pourrait représenter 59% du marché du chauffage en 2030 en Allemagne et 30% en Chine, en majeure partie grâce à la biomasse. Pour aller plus loin : PAC géothermique : un investissement très rentable.