Le statut cadre offre le privilège de cotiser pour une retraite complémentaire spécifique aux cadres. Les pensions de retraite des cadres sont donc plus élevées. Toutefois, les cotisations sont nécessairement plus élevées qu'un salarié non-cadre. Les cadres sont dans la plupart des cas soumis au forfait jour.
Depuis juillet 2019 et la fusion de l'Arrco et de l'Agirc en un seul régime, la distinction entre les cadres et les non-cadres n'existe plus en ce qui concerne les cotisations de retraite complémentaire. Seul le niveau de salaire influe sur le montant de la future retraite complémentaire.
Le montant de la pension de retraite de base est calculé avec un taux de liquidation, qui correspond au pourcentage appliqué sur le salaire du cadre. Dans le secteur privé, il est de 50 % du salaire de base. Dans le public, il est de 75 %.
L'un des atouts du statut cadre est de pouvoir s'affranchir, dans une certaine mesure, des horaires. La majorité des cadres n'a pas de temps de travail imposé sur une semaine, mais un forfait de jours travaillés sur l'année (au maximum 218 jours par an).
Temps de travail
 Généralement, les salariés au statut cadre ne travaillent plus 35 heures par semaine mais sont soumis au forfait jour. Ils n'ont donc pas d'horaires fixes de travail et peuvent organiser leur emploi du temps avec plus de souplesse sans avoir à se justifier.
Premier enseignement : ce refus « se fonde souvent sur les représentations que les professions intermédiaires se font du rôle et de l'activité des cadres, plus que sur une connaissance réelle du contenu de leur travail » relève le Céreq dans son étude « Devenir cadre, une perspective pas toujours attrayante ».
Une tranche du salaire des cadres alimentait en plus une autre caisse, l'Agirc (l'Association générale des institutions de retraite des cadres). À salaire brut égal, un cadre gagnait donc moins qu'un non-cadre. Mais il cotisait plus et touchait une pension de retraite plus élevée.
Quand pouvez-vous demander à passer au statut cadre ? Il n'y a pas d'âge pour demander un changement de classification, mais on constate que cette demande intervient souvent entre 30 et 45 ans.
Prime d'ancienneté pour les cadres
 La prime d'ancienneté peut être variable selon le statut du salarié : cadre, agent de maîtrise... Cependant, il n'y a pas plus d'obligation légale de verser une prime d'ancienneté aux cadres qu'au reste des salariés.
Bref, si vous êtes promu cadre et que vous ne renégociez pas votre salaire, vous perdez de l'argent. Pour gagner le même salaire, il faudrait demander une augmentation de 100 euros brut minimum.
votre retraite de base s'élèvera à 1 500 € bruts (50 % de la moyenne de vos 25 meilleures années) ; votre retraite complémentaire, si vous avez acquis par exemple 5 500 points, s'élèvera à 7 062,55 € par an, soit 589 € bruts par mois.
Célibataire et sans enfant, il prend sa retraite à 62 ans et dix mois, après avoir touché 2 500 euros de revenus net mensuels en fin de carrière, soit 38 961 euros bruts environ à l'année.
Le net annuel s'élève alors en moyenne à 27 600 €. En admettant que ce travailleur payé à 2300 € nets soit né le 1er janvier 1960, et qu'il ait commencé à travailler le jour de ses 18 ans, il peut théoriquement prétendre à une retraite au taux plein dès 62 ans et 8 mois – soit donc le 1er novembre 2022.
Le statut cadre offre le privilège de cotiser pour une retraite complémentaire spécifique aux cadres. Les pensions de retraite des cadres sont donc plus élevées. Toutefois, les cotisations sont nécessairement plus élevées qu'un salarié non-cadre. Les cadres sont dans la plupart des cas soumis au forfait jour.
D'après l'étude, il faudrait alors 1 768 euros par mois à un couple retraité, propriétaire de son logement, pour vivre décemment. Pour une personne seule, propriétaire de son logement, c'est 1 150 euros qu'il faudrait par mois.
Un salaire de 2 000 euros mensuel peut prétendre à environ 476,78 euros par mois. Ce qui fait un total de 1 830,77 euros comme retraite d'un ancien salarié de 2 000 euros.
– 20 ans de service : 340 € minimum ; – 30 ans de service : 480 € minimum ; – 35 ans de service : 680 € minimum ; – 40 ans de service : 1 000 € minimum.
La prime d'ancienneté est versée aux agents d'encadrement et aux cadres ayant plus d'un an d'ancienneté au 31 décembre et ayant travaillé toute l'année.
Le salarié a droit à une prime d'ancienneté, à partir de 3 ans d'ancienneté dans l'entreprise. Elle est calculée en appliquant un pourcentage sur la rémunération minimale hiérarchique du salarié.
Le cadre jouit en réalité d'une grande autonomie. Il peut travailler plus de 10 heures par jour ou plus de 48 heures par semaine sans prétendre au remboursement des heures supplémentaires. Toutefois, il faut préciser que le nombre de jours maximum à prendre en compte est de 218 jours pour le cadre autonome.
Pour les cadres qui ont signé un accord du forfait jours, le temps de travail est fixé en particulier à 218 jours par an. Ainsi, la réduction du temps de travail (RTT) en jours concerne le travail effectué au-delà des 218 jours. Elle peut être exprimée aussi en heure, sur la base de 35 heures.
Son revenu brut annuel, au moment de son départ, s'élevait à 75 853 euros environ. Il devrait donc obtenir une retraite nette mensuelle de 3 153 euros.
Vous pourriez bénéficier d'une retraite à taux plein à 64 ans, en 2034. Le montant de votre pension de retraite pourrait s'élever à environ 1 523 € net par mois, soit un taux de remplacement de 76 %. En partant à 62 ans, votre retraite serait de l'ordre de 1 243 € net par mois, soit un taux de remplacement de 62 %.
Avec un salaire de 3500 euros brut par mois, votre rémunération nette sera de : 2730 euros net/mois si vous travaillez dans le privé 2975 euros net/mois si vous êtes fonctionnaire. 2625 euros net/mois si vous êtes cadre.
En tant que cadre, vous avez souvent le pouvoir de les négocier, surtout si votre employeur rechigne à vous accorder une augmentation. Pour bien préparer la négociation, n'hésitez pas à demander à vos collaborateurs qui ont plus d'ancienneté les pratiques courantes de votre société.