les IRSN ou inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (duloxétine, milnacipran, venlafaxine), ou encore les "autres antidépresseurs" (miansérine, mirtazapine).
On peut soigner la dépression en jouant sur deux registres complémentaires : les médicaments antidépresseurs et la psychothérapie. Face à une dépression légère ayant peu d'impact sur la vie quotidienne, un médecin généraliste recommande plutôt un soutien psychothérapeutique.
5 molécules s'avéraient plus efficaces que la moyenne des 21 antidépresseurs (OR 1,19 – 1,96) : en tête la vortioxetine (BRINTELLIX), puis l'escitalopram, la mirtazapine, l'amitriptyline, l'agomélatine, la paroxetine et la venlafaxine.
Éléments de prise en charge thérapeutique et suivi
Les antidépresseurs suivants peuvent être utilisés quel que soit le terme : pour les ISRS : fluoxétine, sertraline, paroxétine, citalopram, escitalopram ; ■ pour les ISRSN : venlafaxine ; ■ pour les imipraminiques : clomipramine, amitriptyline, imipramine.
Parmi les méthodes de stimulation électrique ou magnétique du cerveau, seule l'électro-convulsivothérapie est actuellement considérée comme efficace et sûre, principalement comme traitement de certaines formes de dépression pharmaco-résistantes.
Parmi les symptômes principaux, on retrouve : Une humeur morose (irritabilité, sentiment de vide et de tristesse) ; Perte d'intérêt ou de plaisir pour les activités, abattement ; Augmentation de la fatigue, perte d'énergie.
"L'hospitalisation est nécessaire quand la dépression est sévère, quand la personne se sent dépassée et submergée par sa souffrance et qu'elle a éventuellement des idées suicidaires. Dans ce cas, il faut protéger la personne.
Plusieurs autres symptômes peuvent également être présents : difficultés de concentration, sentiment de culpabilité excessive ou dévalorisation de soi, sentiment de désespoir face à l'avenir, pensées de mort ou de suicide, sommeil perturbé, changements d'appétit ou de poids, et sentiment de grande fatigue ou de manque ...
Forme particulière de dépression, la dépression résistante se caractérise par la persistance de l'épisode dépressif malgré au moins deux traitements antidépresseurs successifs bien conduits ou qui n'évolue pas suffisamment favorablement sous l'influence de ces traitements.
Phytothérapie : le Millepertuis, pour retrouver la joie de vivre.
Dans les études à court terme (8 semaines), la vortioxétine est plus efficace que le placebo pour améliorer les symptômes dépressifs mesurés par la note totale à l'échelle MADRS. Elle est également efficace dans une étude à long terme (52 semaines) comme traitement de prévention des rechutes et récurrences dépressives.
Quand les antidépresseurs sont inefficaces, d'autres traitements sont possibles. La dépression est une maladie qui se soigne. Les patients doivent le savoir, car leur état pathologique ne leur permet de voir le monde qu'en noir. Mais dans 20 % à 30 % des cas, cette dépression résiste aux antidépresseurs.
La prise d'un antidépresseur courant en dose unique peut modifier les connexions du cerveau en quelques heures seulement. C'est ce que montre le scanner cérébral de sujets ayant absorbé sous forme de pilule un inhibiteur de recapture de la sérotonine.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
Parmi les antidépresseurs les plus connus et les plus efficaces, on retrouve notamment la Paroxetine, la Vortioxetine, l'Amitriptyline, l'Escitalopram ou encore l'Agomélatine.
Pour retrouver votre bien-être, pratiquez une activité au grand air (vélo, marche…) : le soleil améliore l'humeur et dynamise. Veillez à respirer profondément quelques minutes par jour et mettez-vous à la relaxation. L'alimentation n'est pas à négliger.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
L'association (tableau III) consiste à ajouter un deuxième antidépresseur au traitement initial afin d'obtenir un effet synergique2. Cette stratégie permet de maintenir les bienfaits du premier antidépresseur et accélère la réponse thérapeutique.
L'hospitalisation a généralement lieu à la demande d'un médecin-psychiatre rencontré en consultation. La durée de celle-ci dépendra des objectifs du projet thérapeutique discuté avec vous. L'approche multidisciplinaire implique qu'en plus du traitement pharmacologique, vous bénéficiez d'activités thérapeutiques.
Au cœur de la dépression, c'est la régulation émotionnelle qui est atteinte, mais toutes les autres fonctions révèlent également des difficultés à travers les symptômes. Les émotions, changements d'humeur, pensées, perceptions et comportements sont tous liés à l'activité des cellules nerveuse de notre cerveau.
Pratiquer un sport régulièrement fait aussi partie de l'"arsenal" du bien-être. Comme le rire, cela favorise la sécrétion de l'hormone du plaisir. Des chercheurs américains ont même montré que la course à pied avait, chez les personnes déprimées, autant d'effet que les médicaments.
La maison de repos pour dépression est un établissement psychiatrique de soins médicalisé qui assure la poursuite des soins de suite et de réadaptation (SSR) pour chaque patient. C'est en sortie d'hospitalisation, généralement, que la prise en charge s'effectue.
Pourquoi une hospitalisation ? L'hospitalisation vous permet de sortir de votre cadre de vie habituel, de vous centrer sur vous-même et sur votre guérison. L'hospitalisation peut être une solution lorsque la dépression n'a pu être vaincue à l'extérieur de l'hôpital ou qu'elle a atteint un degré avancé.