L'âge moyen du diagnostic par un spécialiste se situe à 9-10 ans.
Ce trouble est caractérisé par des difficultés à se concentrer « je suis très facilement distrait », une impulsivité marquée « j'agis avant de réfléchir », et une agitation incessante. « je bouge trop et je ne peux pas m'en empêcher ».
L'inattention
Cette agitation ne s'arrête pas une fois à la maison : il se tortille, tapote des pieds, grimpe partout... Le sommeil lui-même est parfois entrecoupé ou difficile à trouver. L'enfant hyperactif est incapable de se concentrer et parvient rarement à finir une tâche entreprise.
Le principal symptôme d'hyperactivité chez bébé est une vive et constante agitation. Elle peut se manifester de diverses manières : bébé a un tempérament colérique, peine à fixer son attention sur quoi que soit, bouge beaucoup… Il a aussi généralement beaucoup de mal à s'endormir.
Donc le terme TDA n'existe plus depuis le DSM-IV et un seul terme existe TDAH, quelque soit l'espression des symptomes et la forme du trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité.
Les signes d'un bébé hyperactif. Un bébé peut manifester les premiers signes de Trouble Déficitaire de l'Attention avec Hyperactivité (TDAH) dès ses premiers mois de vie. Parmi eux l'agitation, un sommeil perturbé, une hyperémotivité ainsi que des difficultés d'attention.
L'hyperactivité motrice : l'individu est agité, ne tient pas en place, a tendance à perturber les autres, se met en danger, il n'a aucun contrôle sur ses gestes et sur ses paroles, ce qui le rend souvent agressif.
"Il se manifeste par trois signes : des difficultés à se concentrer (devoirs bâclés, jeux trop complexes abandonnés…), une impulsivité marquée et une agitation incessante ainsi qu'une distraction générale, en classe comme à la maison", indique le Dr. Antoine Demonceaux, psychanalyste à Lyon.
Ses causes restent inconnues, mais il doit être pris en charge tôt pour éviter des conséquences à l'adolescence et à l'âge adulte : abandon précoce de scolarité, impossibilité de poursuivre des études supérieures, conduites à risque, marginalisation, abus de drogues,...
LE TROUBLE DU SPECTRE DE L'AUTISME ET LE TDAH. Contrairement au DSM-IV-TR, la cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) indique que le TSA et le TDAH ne sont pas des affections mutuellement exclusives, mais qu'elles coexistent souvent chez la même personne.
Le TDAH est héréditaire : les gènes influent fortement sur le développement de ce trouble. Si un parent est atteint de TDAH, il est probable qu'un ou plusieurs de ses enfants développent aussi un TDAH. Si un enfant est atteint de TDAH, il est probable qu'un de ses frères ou sœurs développe aussi un TDAH.
S'il n'existe aucun traitement guérissant le TDAH, un ensemble de mesures permettent de réduire autant que possible les symptômes. Elles atténuent aussi les conséquences du TDAH sur le développement de l'enfant, et sur ses relations avec son entourage.
Une supplémentation en zinc, fer et magnésium pourrait aider à diminuer certains symptômes de l'hyperactivité. Plusieurs études indiquent que les enfants atteints de TDAH souffrent de carences en ces minéraux et qu'une supplémentation durant trois mois peut permettre de réduire des troubles liés à l'hyperactivité.
Le TDAH doit être reconnu comme handicap cognitif (sur demande auprès de la Maison départementale des personnes handicapées ou "MDPH"), ce qui est possible depuis 2005.
Il existe un certain nombre de symptômes et de comportements courants qui peuvent aider à détecter le TDAH chez les adultes. Être incapable d'être attentif pendant une période donnée. Être facilement distrait par ce qui nous entoure. Avoir de la difficulté à porter une attention particulière aux détails.
Le nom « Terrible two » (de l'anglais « terribles 2 ans ») désigne la phase d'opposition qui commence vers l'âge de 18 mois et peut durer jusqu'aux 3-4 ans de l'enfant. Bien qu'elle prenne souvent les parents au dépourvu, cette période constitue une étape importante dans le développement psycho-affectif de l'enfant.
Pour cela, veillez à proposer chaque jour à l'enfant : des temps calmes : lecture, pâte à modeler, jeux de construction ; quelques jeux de concentration : trouver 5 objets de telle couleur ; des exercices de relaxation qui permettent notamment à l'enfant de travailler sa respiration.
Un bébé hypertonique, toujours en mouvement
Un BABI est en général un bébé hypertonique, ses muscles sont souvent tendus, il est souvent contracté et gigote énormément… C'est un bébé qui va refuser d'être emmailloté par exemple.
Ils sont souvent hypersensibles, réactifs aux stimuli et aux changements, imprévisibles, exigeants, et ont un grand besoin de contacts physiques. Un BABI peut donc pleurer beaucoup, ressentir un besoin constant d'être dans les bras de ses parents et avoir facilement le sommeil perturbé.
Il le fait peut-être à cause qu'il a un trop-plein d'énergie ou encore à cause de sa fatigue. Observer aussi si c'est davantage pour attirer l'attention sur lui ou si c'est vraiment sa façon de communiquer.
Effets secondaires
«Le Ritalin et la famille des psychostimulants peuvent augmenter le rythme cardiaque et la tension artérielle. Chez les gens qui sont prédisposés à des problèmes cardiaques, ça peut être dangereux.
Les difficultés liées au TDAH trouvent leur origine principalement dans les lobes frontaux où l'activité cérébrale se trouve diminuée (dopamine, noradrénaline), mais aussi dans certaines régions plus profondes et connectées du cerveau, dont le striatum qui semblerait fonctionner de manière inefficace.
Pour les enfants porteurs de TDAH, veillez simplement à leur proposer des jeux qui leur permettront de se dépenser au maximum. C'est notamment le cas des jeux de lancer, des jeux de raquettes, mais aussi des activités avec des cordes à sauter, etc.