Quand utiliser un rotovator ? La préparation d'un terrain cultivable commence par le labour. Pour favoriser une bonne germination des semences, il faut briser les mottes de manière à les rendre plus ou moins fines et aplanir le sol. C'est à ce moment que vous aurez besoin du rotovator.
Le mieux c'est de labourer (à l'automne généralement), laisser reposer la terre, amender avec du fumier par exemple, puis ensuite passer le rota. Mais le printemps est là donc je te conseille d'attendre une bonne pluie pour attendrir la terre.
Le rotavator, également nommé rotovator, est une machine à usage strictement professionnel. Il s'agit d'un matériel très puissant et robuste, permettant de tracer des sillons profonds dans la terre, de la retourner, la décompacter et de laisser passer les engrais ou l'eau.
Appelé également motoculteur à fraise arrière ou motobineuse, le rotavator se différencie par ces deux roues agraires et ses fraises situées à l'arrière protégées d'un carter évitant toute projection de terre.
Le rotor du rotavator découpe les mottes de terre qu'il projette contre le tablier arrière. Le réglage de la profondeur de travail combiné à la vitesse de rotation du rotor, à la vitesse d'avancement et à la position du tablier arrière permettent de doser le degrés d'émiettement.
Ce sont des outils motorisés utilisés pour retourner la terre mais, là où une motobineuse est équipée uniquement de fraises pour travailler la terre en surface, un motoculteur dispose d'une plus grande polyvalence (roues, charrue, lame à neige, remorque).
Un motoculteur permet de gagner du temps et évite de la fatigue et des efforts à son utilisateur. Effectuer en un seul passage sarclage, binage, labour et émiettage de la terre permet d'envisager des surfaces plantées plus importantes.
Le Rotovator IGN pour tracteur sert aux travaux agricoles, de jardinages et préparation de sol avant plantation. Son montage est facile et il s'utilise sur un tracteur de 12 à 25 CV.
Labourer un sol avec un motoculteur ou une charrue perturbe beaucoup son équilibre. Dans la vie du sol, il y a des strates avec différents organismes selon la profondeur. Quand on travaille le sol en profondeur, on mélange un peu tout et on perturbe cet équilibre.
Quand passer le motoculteur ? Aucune période de labour n'est définie. En effet, cela dépend de l'humidité du sol. L'idéal est de labourer quand le sol est bien meuble et humide.
Enfouir les pierres permet de les retirer du sol et ainsi d'éviter qu'elles ne viennent obstruer les machines qui travaillent le sol. Enfouir les pierres permet également au sol de se compacter et d'être plus homogène.
Le non-labour se traduit aussi par la présence accrue de résidus végétaux en surface. Ceux-ci protègent la surface du sol de l'érosion et servent d'abris et de nourriture à de nombreux organismes vivants. Parmi ceux-ci les limaces qui peuvent provoquer des dégâts sur semis.
Enfoncez le fer de la bêche verticalement, puis faites levier sur le manche pour extraire la motte. Récupérez la terre du premier rang dans une brouette. Pour les rangs suivants, inutile de soulever la bêche et sa motte de terre très haut, il suffit de basculer le fer vers la rangée précédente.
Retourner la terre déstructure le sol
Idéalement, il faudrait travailler chaque couche individuellement. La grelinette le permet pour la partie en surface. Et la fourche bêche permettra d'ameublir les couches plus profondes sans retourner complètement la terre comme le fait une bêche.
Si vous n'avez pas la possibilité d'utiliser un motoculteur ou une motobineuse, vous pouvez à défaut vous servir d'une bêche. Pensez alors à utiliser la force de vos jambes et non de votre dos. Enfoncez bien l'outil dans le sol tout en restant droit.
Pour l'huile moteur, nous préconisons d'utiliser de la 10W40 synthèse ou semi-synthèse (meilleure sera l'huile, plus longtemps durera le moteur).
un tracteur de 30 à 60 CV convient si votre surface est inférieure à 5 hectares. Au delà, il vous faudra retenir un tracteur de plus de 70 CV. pour effectuer des travaux sur une petite surface et sous les tunnels, le motoculteur (avec ses roues tractées) est souhaitable.
La puissance du moteur doit être en adéquation avec le poids de la motobineuse ou du motoculteur et de l'usage dont on veut en faire. Sachez que pour des travaux de jardinage d'une surface inférieure à 1 000 m², une puissance de 3 CV est suffisante. Au-delà de 1000 m², 5 CV minimum sont nécessaires.
Une petite motobineuse électrique retourne une bande de terre de 16 cm de largeur, alors qu'un motoculteur peut retourner jusqu'à 40 cm en une seule passe. Le motoculteur permet de travailler sur une profondeur de 15 cm et 40 cm de profondeur, selon les références. Choisissez un modèle adapté à votre terrain.
Il ne faut pas s'affoler
Au mois de mars, on peut commencer le bêchage et le fraisage. Vers le 20-25 mars, en fonction du temps, M. Lonfier, plante les échalotes, « mais il ne faut pas s'affoler, tout dépend du temps », insiste-t-il, « et à la Saint-Joseph, le 19 mars, je plante mes premières pommes de terre ».
Les réponses à vos questions sur comment retourner la terre
L'essentiel étant de retourner la terre sans vous blesser ni vous fatiguer, pensez à enfoncer la bêche avec la force de vos jambes et non de votre dos. Ce faisant, ne vous éloignez pas de la surface à bêcher et enfoncez l'outil dans le sol en restant droit.
Le bêchage du jardin consiste à découper des mottes de terre et à retourner la terre sur une couche d'environ 30 cm de profondeur.
La bêche : pour aller vite
La bêche est un grand classique pour retourner la terre de votre jardin. Un peu comme une pelle, mais en forme de rectangle, elle vous permet de retirer rapidement des bottes de terre. Il ne vous restera plus qu'à “casser” ses dernières et éparpiller la terre sans la tasser.
L'eau de cuisson des pommes de terre bouillante et salée est réputée pour son fort pouvoir désherbant : par la chaleur et par l'effet du sel. Jetez-la sur les herbes à éliminer en faisant attention à ne pas toucher les plantes ornementales. Elle est aussi efficace sur les mousses.