Continuer à lui parler en le regardant et en sachant sourire. Souligner, si c'est possible, quelque chose de positif dans son apparence, par exemple : « aujourd'hui tu es bien coiffé ». Lui faire comprendre que vous savez que c'est toujours celui que vous connaissez.
Les troubles de la communication : Les symptômes physiques de la maladie (fatigue, essoufflement, troubles de la déglutition, bouche sèche, etc.) peuvent faire obstacle à l'expression.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
La « fin de vie » désigne les derniers moments de vie d'une personne arrivant en phase avancée ou terminale d'une affection/ maladie grave et incurable.
La personne pleure. Elle veut parfois exprimer cette tristesse seule et parfois être accompagnée dans l'expression de cette grande peine. Les personnes en fin de vie expriment souvent qu'elles auraient voulu que cette vie se poursuive encore longtemps et comment il est difficile de laisser ceux qu'on aime.
"Une personne en fin de vie entend ce qu'on lui dit"
On s'interroge: "Est-ce qu'il/elle peut encore m'entendre?" Il existe un principe fondamental en soins palliatifs qui stipule qu'une personne en fin de vie -même inconsciente, même dans le coma profond- entend ce qu'on lui dit.
Elle consiste à endormir profondément et durablement un patient atteint d'une maladie grave et incurable pour soulager ou prévenir une souffrance réfractaire alors que le décès est attendu à court terme. Dans tous les cas, l'accès à une sédation profonde et continue est soumis au préalable à une procédure collégiale.
Combien de temps peut-on vivre en soins palliatifs ? Il n'y a pas de règle, cependant on estime que les soins palliatifs ont une durée moyenne de 18 jours, mais cela peut être plus ou moins selon les patients.
C'est souvent lié à l'éventuelle perte d'indépendance. Pour donner un exemple concret, une personne âgée qui devient dépendante et qui ne pourrait plus marcher, aurait du mal à s'exprimer, ne peut plus éventuellement partir pour prendre l'air en cas de désaccord avec un proche.
En fin de vie, le malade peut avoir un besoin plus important de se reposer et donc passer de plus en plus de temps à dormir. Pour l'entourage, il n'est pas toujours facile de voir son proche endormi. Il est cependant important de respecter ces temps de sommeil.
La procédure collégiale peut être demandée par le médecin, l'équipe médicale mais aussi par la famille et les proches sur le fondement des directives anticipées dont ils seraient dépositaires. La décision finale appartient au médecin qui doit la motiver et l'inscrire dans le dossier médical du patient.
L'aphasie est une perte partielle ou complète de la capacité à s'exprimer ou comprendre le langage écrit et parlé. Elle provient de la lésion des aires du cerveau qui contrôlent le langage. Les personnes peuvent avoir des difficultés à lire, écrire, parler, comprendre ou répéter une langue.
À l'inverse, si le cerveau est détruit en premier – à cause d'un accident vasculaire, par exemple – la respiration s'arrête, faute de signal nerveux. Le cœur, qui est pour sa part autonome, continue de battre un moment, jusqu'à ce que le manque d'oxygène ait raison de lui et que l'arrêt cardiaque survienne.
Les causes
La « difficulté à parler » peut avoir des origines diverses. Il peut s'agir de situations bénignes comme celle d'une personne qui a « perdu sa voix » dans le cadre d'une infection des voies respiratoires ou de situations graves comme celle d'une personne victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC).
Il s'agit de services d'hospitalisation dont les lits sont totalement dédiés à la prise en charge palliative et à l'accompagnement de la fin de vie.
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
Si la personne ressent des douleurs d'une intensité moyenne à élevée ou est en état de détresse respiratoire, son médecin lui prescrira souvent de la morphine. Cet opioïde aidera à maintenir la personne dans un état de confort durant sa maladie et jusqu'au moment de sa mort.
Une jolie gourde isotherme pour emporter avec soi ses boissons préférées. Des thés ou des tisanes pas trop parfumés. Une jolie paire de gants pour protéger ses mimines du soleil et du froid. Une crème toute douce pour prendre soin de sa peau abîmée par les traitements.
La circulation sanguine ralentit également, elle se concentre sur les organes vitaux, les extrémités du corps comme les mains ou les pieds sont froids. L'oligurie et l'altération de sa respiration s'accentuent, même si le mourant n'en a pas conscience. La somnolence déjà présente peut laisser place à la léthargie.
Dernier souffle de vie, dernière respiration avant la mort. Traduction anglais : last breath.
Le maintien de l'hydratation artificielle (même par voie sous cutanée) après arrêt de l'alimentation, risque de prolonger la phase agonique. Ainsi, à un certain stade, maintenir l'hydratation artificielle nuit à la qualité de vie du patient.
Ce sentiment de perte à venir est souvent associé à une véritable crainte : peur de rester seul, crainte de perdre son indépendance, anxiété face à la diminution de sa vie sociale, etc.