Le houx les garde tout l'hiver, mais comme les oiseaux s'en nourrissent, mieux vaut prévoir sa cueillette relativement tôt dans la saison. Nous, on a fait ça juste après Noël, comme ça, quand on se sépare du sapin, il nous reste le bouquet de houx dans la maison !
Pour le houx, c'est donc un bouquet de quelques branches, en évitant d'arracher salement les tiges de l'arbre. « C'est de la sensibilisation. Mais tout prélèvement intensif et trop volumineux peut faire l'objet d'une amende », prévient-on à l'ONF. La vente de houx sauvage est par ailleurs proscrite sur les marchés.
La meilleure période pour tailler le houx est à la fin de l'hiver. Ne pas tailler à l'automne sinon vous ne profiterez pas de ses jolies baies rouges. Utilisez des gants car ses piquants risquent de vous blesser.
Pour conserver votre bouquet de houx le plus longtemps possible, il faut le mettre dans un vase avec un peu d'eau, sinon il va sécher et les feuilles vont tomber.
Si vous voulez conserver un bouquet de houx plus longtemps, faites couler un peu de cire de bougie sur la partie coupée et laissez bien sécher avant de l'utiliser tel quel en décoration.
Tailler de petites branches de houx de 3 ou de 5 feuilles. Disposer les branches de symphorine et de houx en les fixant avec du fil de fer. Placer ensuite les baies de chaque essence. S'efforcer de cacher les fils de fixation.
Dans toutes les forêts publiques, dont celles d'Île-de-France, leur cueillette est tolérée en petite quantité pour un usage familial. Avant les fêtes de Noël, l'Office national des forêts (ONF) appelle à un prélèvement raisonné, respectueux de l'environnement.
Cette variété femelle est littéralement recouverte de petites boules rouges à l'automne. De croissance très lente, il peut malgré tout finir par atteindre les dimensions d'un arbre au port dressé, ou bien être utilisé en haie défensive. Il est rustique et supporte bien les tailles de printemps.
Direction les sous-bois pour repérer le houx.
On en trouve le long de certains petits chemins, pour les plus faciles d'accès. Mais on peut aussi s'aventurer hors des sentiers pour en trouver cachés entre les arbres. Dès fin novembre, les baies rouges (ou jaunes / oranges selon les variétés) commencent à apparaître.
Cet arbuste de la famille des Aquifoliacées est aussi appelé houx rouge. On le repère facilement en forêt de Fontainebleau au mois d'octobre.
Les sujets mâles ont de belles feuilles dotées de piquants. Les sujets femelles ont des feuilles arrondies, mais les arbustes se couvrent de fruits.
Les feuilles et baies de houx sont également toxiques pour les animaux domestiques en cas d'ingestion (chien, chat…). Ils peuvent présenter des signes digestifs (diarrhée, vomissements…) voire neurologiques (somnolence, coma…) en cas d'ingestion d'une quantité importante de baies.
Plante druidique, citée aussi dans la bible, le houx est considéré comme une plante protectrice en phytothérapie, notamment contre la fièvre ou comme antirhumatismal. Il est surtout connu et utilisé aujourd'hui sous sa forme d'élixir de Bach pour canaliser les émotions fortes.
Sans autorisation de l'ONF* pour les forêts publiques ou du propriétaire pour celles privées, il est interdit de prélever de la terre, des pierres, du sable, des mousses, des herbes, des genêts et même des feuilles mortes. Si on vous surprend à le faire, vous encourez une amende de 750€.
Le Houx commun (Ilex aquifolium L., 1753) est une espèce d'arbustes, ou de petits arbres, à feuillage persistant de la famille des Aquifoliacées, couramment cultivés pour leur aspect ornemental, notamment grâce à leurs fruits rouge vif.
On cueille les feuilles mais pas les fruits !
Les feuilles et les petites tiges sont collectées du début du mois d'octobre à la mi-décembre.
Le houx aime les espaces sombres. Ainsi, on le trouve souvent dans les forêts et dans les bois. Si ces environnements sont dotés d'un sol calcaire et/ou acide, vous aurez de grandes chances de tomber sur du houx. Le gui, quant à lui, ne pousse pas dans le sol puisqu'il n'a pas de racines.
Le gui est une plante parasite qui pousse en boule sur les branches de certains arbres. Nous avons utilisé une scie ébrancheuse équipée d'un manche télescopique. Il fallait scier de haut en bas pour faire tomber les boules que l'on rangeait dans la remorque.
Le gui (Viscum album) appartient à la famille des Santalacées. On le trouve en Europe, en Asie et en Afrique du nord où il s'installe sur certains arbres feuillus, rarement sur des conifères. Avec le houx, il appartient à la symbolique des fêtes de Noël et du nouvel an.
La réponse de Patrick Mioulane : Le houx (Ilex aquifolium) est le plus souvent une plante dioïque, c'est-à-dire unisexuée.Il existe donc des houx mâles et des houx femelles. Seuls ces derniers portent les « boules rouges » qui sont les fruits.
La taille par transparence d'un houx
Tailler à l'intérieur de l'arbuste. L'observer en prenant du recul. Les branches ne doivent pas se croiser. Supprimer une branche sur deux en faisant un choix entre elles pour ne pas les laisser se croiser plus tard.
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
Le Gui est dispersé à plus ou moins longue distance par des oiseaux généralistes, Grive draine et Fauvette à tête noire essentiellement ; La fréquence des consommateurs.
Le Gui est dioïque, avec des pieds à fleurs femelles et d'autres mâles. Les fleurs staminées (plus grandes) et pistillées (plus nectarifères) sont généralement groupées en triades avec une terminale et deux latérales. Il fleurit en mars–avril.