On parle d'insuffisance respiratoire lorsque, à l'analyse des gaz du sang qui se trouve dans les artères : la pression partielle du sang en oxygène (PaO2) est inférieure à 60 mmHg ; la pression partielle en dioxyde de carbone (PaCO2) est supérieure à 45 mmHg.
Les symptômes de l'insuffisance respiratoire
L'insuffisance respiratoire entraîne une mauvaise oxygénation du sang, qui se manifeste principalement par des difficultés respiratoires (ou dyspnée), un essoufflement et une fatigue survenant pour des efforts, même très minimes.
► Si la dyspnée s'accompagne de toux et de fièvre, il faut consulter un médecin. ► En cas de dyspnée permanente avec souffle court et difficultés à inspirer et expirer, c'est une urgence respiratoire.
Capacité pulmonaire
Lors d'une respiration normale, un volume d'environ 0,5 litre d'air est inspiré puis à nouveau expiré. Si nous faisons une inspiration particulièrement profonde et expirons ensuite le plus complètement possible, cette quantité d'air peut s'élever à près de 2 litres (volume de réserve inspiratoire).
Les causes de l'insuffisance respiratoire
Ce sont principalement les maladies pulmonaires obstructives chroniques, telles que l'asthme, l'apnée du sommeil ou encore le cancer du poumon.
L'analyse des gaz du sang (ou gazométrie) est l'examen qui permet de porter de façon formelle le diagnostic d'insuffisance respiratoire. Elle est réalisée à partir d'un échantillon de sang, prélevé généralement au niveau du coude ou du poignet.
Montez-vous facilement les escaliers ou privilégiez-vous l'ascenseur ? » Le souffle, ça se mesure. Le test de base est très simple et rapide : il consiste à inspirer profondément avant d'expirer le plus fort et le plus vite possible dans un embout relié à l'appareil de mesure du débit expiratoire.
Faire de l'exercice
Marche, vélo, jardinage... l'activité physique améliore les capacités respiratoires. Le yoga ou l'apnée aident à ralentir et à contrôler le souffle. Pour les activités d'intérieur, bien aérer avant, pendant et après.
Capacité pulmonaire
Ce volume maximal de respiration est appelé la capacité vitale du poumon. Même après une expiration maximale, 1 à 1,5 litre d'air reste encore dans les poumons. Si l'on ajoute cette valeur à la capacité vitale, on obtient la capacité totale, qui est d'env. 3.5 à 4 litres.
Un essoufflement qui revient régulièrement et qui n'est pas dû à un effort intense particulier doit alerter car il peut être lié à des maladies qui peuvent se révéler graves. Ainsi, un essoufflement anormal peut être le signe le plus souvent de maladies notamment cardiaques et respiratoires.
En cas d' essoufflement quotidien et/ou d' exacerbations : il est préconisé d'utiliser un bronchodilatateur de longue durée d'action : anticholinergique de longue durée d'action (LAMA) ou un β-2 agonistes de longue durée d'action (LABA) en privilégiant les LAMA en cas d' exacerbations .
L'oxygène, est un comburant indispensable à l'organisme. Les organes et les muscles l'utilisent pour fonctionner avant de rejeter du gaz carbonique. Une insuffisance respiratoire chronique se manifeste par un manque d'oxygène dans le sang qui explique la fatigue, l'essoufflement au moindre effort.
La difficulté à respirer est un trouble respiratoire associé à une perception respiration anormale et désagréable. Le rythme respiratoire est modifié ; il accélère ou il décélère. Le temps inspiratoire et le temps expiratoire peuvent être affectés.
La respiration qui équilibre le mieux la fréquence cardiaque de l'individu se compose donc de manière suivante : une inspiration de 5 secondes et une expiration de 5 secondes également, soit 6 respirations par minute.
Les mesures de gazométrie permettent d'évaluer la quantité d'O2 et de CO2 dans le sang artériel (gaz du sang : PaO2 et PaCO2). Les mesu- res d'oxymétrie indiquent le taux d'oxygénation du sang (saturation en oxygène : SaO2). Toutes deux traduisent l'efficacité des échanges gazeux et la qualité de la ventilation.
Pendant l'effort, le volume d'air brassé par les poumons passe d'environ 6 à 8 litres par minute au repos à 80 à 150 litres par minute, selon l'intensité de l'exercice. Chez les athlètes de très haut niveau, ce volume peut même atteindre 250 litres par minute.
Légèrement surélevée : la meilleure position en cas de rhume
L'idée est de dormir en position inclinée plutôt qu'allongée : cela permet d'atténuer la pression sur les sinus et de dégager les voies respiratoires. Résultat : on respire mieux et l'endormissement est facilité.
Variez les pratiques ! En dehors des périodes de compétition, essayez-vous occasionnellement à une discipline au type d'effort différent : running/trail, vélo/VTT, natation, rameur, roller, ski de fond, yoga, pilates… Le choix est vaste pour améliorer son souffle !
Exemple : la course, la marche, le vélo mais aussi la natation, excellente pour développer les capacités respiratoires (les mouvements doivent être parfaitement synchronisés avec la respiration).
Ainsi, après l'effort, cette réaction permet de stabiliser la quantité d'oxygène dans le corps et également le rythme cardiaque. Par conséquent, si vous n'utilisez qu'occasionnellement les escaliers, ressentir un essoufflement après cet effort est une réaction normale.
La dyspnée aiguë est un motif fréquent de consultation aux urgences. Les origines les plus fréquentes chez l'adulte sont l'insuffisance cardiaque aiguë, l'embolie pulmonaire et une infection pulmonaire survenant sur un poumon déjà malade (asthme, bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), etc.)